La rencontre au sommet de ce 17 février entre M. Nicolas Sarkozy et le premier ministre Britannique David Cameron a eu pour résultats d'importants accords dans le secteur de l'énergie nucléaire et dans le domaine militaire avec le coup d'envoi donné à un projet de conception d'avion sans pilote.
La situation en Syrie a aussi été abordée et les deux dirigeants ont promis de faire de leur mieux pour faire chuter le régime syrien et, dans ce but, ont exhorté les opposants à s'organiser et s'unir.
La presse vous parle bien entendu de tous les aspects de cette réunion très importante qui va fixer des orientations qui engageront le nouveau pouvoir en France, qu'il soit incarné par l'actuel président ou par un de ses concurrents.
Les deux larrons se sont même congratulés pour leur rôle dans les destructions et les tueries en Libye, c'est dire que l'ambiance était bonne...
Il y a quand même quelque chose qui m'a interloqué dans ce qu'a dit ou aurait dit Nicolas Sarkozy à propos de la Syrie dans la conférence de presse qui a suivi la rencontre avec David Cameron. Ce sont des mots que je n'ai trouvés que dans une dépêche d'une agence de presse espagnole publiée, entre autres, dans le journal El Mundo..
La dépêche d'agence parle comme les autres organes d'information des exhortations à l'unité qu'adresse M. Sarkozy à l'opposition au gouvernement syrien. Mais voilà ce qui m'a plus particulièrement étonné et que je vous reproduis d'abord en espagnol puis avec ma traduction:
"No podemos hacer la revolución siria sin que la oposición actual haga el esfuerzo de unirse para que podamos ayudarlos más", señaló Sarkozy durante una conferencia de prensa conjunta con Cameron al término de la cumbre franco-británica en París."Nous ne pouvons pas faire la révolution en Syrie sans que l'opposition syrienne fasse maintenant l'effort de s'unir afin que nous puissions l'aider plus," a déclaré M. Sarkozy durant une conférence de presse conjointe avec Cameron à la clôture du sommet franco-britannique à Paris.
Alors soit M. Sarkozy s'est effectivement présenté comme un révolutionnaire Syrien, Nicolas Es-Sarkozy (à défaut d'être un révolutionnaire Français), soit le correspondant de l'agence de presse espagnole EFE a voulu rendre ce qui lui paraissait évident. N'empêche que le passage est bel et bien entre guillemets, et correspondrait à des propos effectivement tenus par le président Français.
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