mardi 7 février 2012

Brésil et Syrie, une presse française silencieuse

L'information est donnée par le site Infosyrie (pro gouvernemental) sur la base d'un article d'al Manar (le site d'informations du Hezbollah) en français:
 le Brésil rejetterait les appels de la diplomatie européenne en faveur de nouvelles sanctions économiques contre ce pays, Brasilia considérant que la sortie de crise en Syrie passait par des négociations internes et non des pressions extérieures.
J'ai parfaitement confiance dans le site du Hezbollah, mais ma façon de faire consiste habituellement à privilégier des sources plus "mainstream", c'est-à-dire non suspectes de parti pris en faveur du gouvernement syrien.
Force est de constater qu'il m'a cependant été impossible de retrouver cette information en langue française ailleurs que sur al Manar
Cette information est par contre disponible en langue espagnole sur le site de l'agence EFE (équivalent espagnol de l'AFP) et publiée par le journal espagnol ABC qui rend compte de la viste à Brasilia de Catherine Ashton, la chef de la politique étrangère et de défense (une indication du caractère belliqueux de la diplomatie européenne) de l'Union Européenne qui se rend dans divers pays pour essayer de créer le front contre la Syrie e(et l'Iran) que souhaitent M. Sarkozy et Mme Clinton.
L'idée est de contourner l'obstacle onusien par l'adoption de sanctions unilatérales. Une guerre non déclarée dont l'issue recherchée sera l'éviction de l'actuel chef de l'Etat syrien par tous les moyens.
Brasilia, 6 fev (EFE).- traduit de l'espagnol par Djazaïri
 La responsable de la politique étrangère et de défense de l'Union Européenne (UE) Catherine Ashton et le ministre des affaires ét le ministre Brésilien des affaires étrangères, Antonio Patriota, ont exprimé aujourd'hui leur préoccupation au sujet des situations en Syrie et en Iran, malgré leurs divergences sue la façon dont doivent être affrontées ces deux crises.
La principale différence dans les deux cas concerne les sanctions que l'UE a appliquées à ces pays et qu'a défendues Ashton pendant une conférence de presse tenue à Brasilia avec Patriota qui a considéré que des mesures de ce genre ne peuvent être prises que dans le cadre du Conseil de Sécurité des Nations Unies. 

La Syrie est un sujet de préoccupation, en particulier ce qui arrive à la population en Syrie et l'Iran doit être contraint de retourner à la table des négociations", a déclaré la représentante européen pour défendre l'imposition de sanctions.
L'UE a appliqué des sanctions économiques contre l'Iran en raison des des doutes qui entourent son programme nucléaire, alors que dans le cas de la Syrie, elle a également pris des mesures dans plusieurs secteurs afin de faire cesser la violence qui dure depuis près d'un an contre les manifestants qui appellent à l'éviction du président Bachar al-Assad.
Pour sa part, Patriota, faisant référence au veto de la Chine et de la Russie à une résolution pour condamner la Syrie au Conseil de Sécurité de l'ONU, a dit que "cela ne signifie par que la violence doive augmenter, ou que la diplomatie doive diminuer" et il a plaidé pour la promotion d'un dialogue plus large qui permette de mettre un terme à la violence dans ce pays.
Ashton a rejoint Patriota sur "rôle crucial" de la Ligue Arabe dans le développement de cette crise, mais elle a insisté sur le fait que Bachar al-Assad "doit quitter le pouvoir" pour que s'arrête le "bain de sang."
Patriota a néanmoins déclaré que le Brésil "est opposé aux sanctions unilatérales" et considère que "le forum adéquat" pour ce genre de décisions est le Conseil de Sécurité de l'ONU.

"Nous n'avons aucune certitude que les sanctions unilatérales contribueront à créer le bon climat» pour une solution diplomatique, il a déclaré le ministre Brésilien.

Ce que l'ONU ne leur a pas accordé, les Occidentaux cherchent à l'obtenir par les moyens dont ils sont coutumiers; ruse, coercition, force.
Exactement comme ils ont procédé pour l'entité sioniste qui n'existe que sur une base légale fictive car n'ayant jamais eu d'acte officiel de création par l'ONU qui n'avait tout simplement pas le droit de dépouiller le peuple palestinien de son droit à l'autodétermination.
A l'opposé, un certain nombre de résolutions condamnant l'entité sioniste restent désespérément lettre morte du fait de ces mêmes occidentaux qui commercent avec l'Etat sionistet et passent même des accords avantageux pour ce dernier.



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