vendredi 12 septembre 2008

Du nazisme au sionisme, il n'y a qu'un pas.

Comme quoi, dans l'entité sioniste, on sait quoi faire des néo nazis. Ces derniers doivent seulement comprendre que c'est contre les Arabes qu'ils doivent tourner leur haine et non contre les Juifs. Ainsi tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
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Un jeune néo nazi demande au tribunal de prolonger son incarcération afin de pouvoir servir dans l’armée israélienne
par Ofra Edelman, Haaretz (Sionistan) 10 septembre 2008, traduit de l’anglais par Djazaïri
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Un jeune de Holon, membre d’un groupe néo nazi et condamné pour possession d’explosifs a demandé à un tribunal de Tel Aviv une prolongation de sa peine afin de pouvoir être éligible à un programme spécial lui permettant de s’enrôler dans l’armée israélienne.Le jeune homme a déclaré au tribunal de district de Tel Aviv vouloir rejoindre l’unité de reconnaissance d’élite Ofek après avoir purgé les deux ans et demi de prison qui lui ont été infligés au titre du plaider coupable pour l’infraction relative à la possession d’explosifs.
Ofek est un programme spécial, mené conjointement par l’armée et les services pénitentiaires israéliens, qui permet à des délinquants condamnés de s’enrôler après avoir purgé leur peine de prison.Le problème est que le jeune de Holon aurait dû être condamné pour un crime plus grave afin de pouvoir rester en prison jusqu’à la période d’incorporation de novembre 2009. L’adolescent dit vouloir prolonger son temps d’incarcération pour définitivement enterrer son passé de membre de la bande néo nazie de Petah Tiqva. Ce mineur a déjà effectué une année de sa peine, durée qui devrait être incluse dans la condamnation définitive.Compte tenu de la tendance à réduire pour bonne conduite d’un tiers la durée d’emprisonnement, même la sentence maximum risquerait d’amener à la libération du jeune avant la date d’incorporation.
Son avocat, Adi Lister, a demandé à la cour s’il fallait le condamner pour une infraction plus grave ou annuler les remises de peine pour bonne conduite afin qu’il puisse rester en prison jusqu’en novembre 2009.
« Nous vivons dans ce pays, et tout le monde a besoin d’apporter sa contribution à l’Etat. Toute jeune personne doit servir,» a déclaré le père de l’adolescent à Haaretz.Le père a également mis l’accent sur son désir de voir son fils servir dans un dispositif de combat malgré qu’il soit son seul enfant.

A la question de savoir si différer la libération de son fils de plusieurs mois en vue de rejoindre l’armée lui semblait déraisonnable, il a répondu, « Nous pensons que c’est mieux pour lui.»Lister explique que si la peine de prison de l’adolescent est réduite, il sera inéligible à l’enrôlement au moment de sa libération car il ne correspondra pas aux critères du programme.Le programme Ofek permet à de jeunes condamnés de voir leur casier judiciaire effacé aux termes de trois années consécutives de service dans l’armée.Huit membres du groupe néo nazi, tous des immigrants de l’ex Union Soviétique et âgés de 17 à 20 ans ont fait l’objet de sentences négociées pour des actes violents à motivation raciste et des agressions verbales à l’encontre de travailleurs étrangers, de sans domicile fixe et de Juifs pratiquants.Ils se seraient procuré du TNT à la demande du chef de la bande dans le but de s’attaquer à une bande de jeunes de Tel Aviv décrits comme étant des «punks.»
« Il s’agit de retrouver le droit chemin dont il s’est détourné à cause de son délit, » déclare Lister qui affirme qu’elle ne veut pas seulement prouver que ce jeune a abandonné ses idées néo nazies.« Il m’a dit, «Il faut comprendre, c’est comme être coincé dans un endroit où vous n’avez pas d’avenir, et quelqu’un vient vous montrer une issue et vous dit ‘par ici, reprends ton destin en main.’»
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Texte trouvé grâce au blog de The angry Arab

samedi 6 septembre 2008

Report du baccalauréat pour fête religieuse, motus et bouche cousue! Report d'un procès pour cause présumée de Ramadan, république en danger!

On fait grand bruit en ce moment autour du report d’un procès d’assises pour cause de Ramadan. Il s’agirait d’une entorse au principe de laïcité si l’on en croît Mme Fadela Amara, membre du gouvernement de M. François Fillon, ou l’association SOS Racisme qui est montée immédiatement au créneau, voyant une atteinte au principe de laïcité "si la cause du report est bien celle-là. »
Passons sur le fait que la décision de report n’est pas motivée par le Ramadan, mais par d’autres raisons au moins tout aussi sérieuses quand il s’agit d’administrer la justice, raisons dont la pertinence ne peut échapper même au plus néophyte en matière juridique.
Il reste que même si le tribunal avait décidé un report de l’affaire lié au Ramadan, ce n’aurait pas été lié au caractère religieux de la pratique du jeûne mais plus prosaïquement à la condition physique éventuelle de l’accusé. Ceci est expliqué clairement par l’avocat de l’accusé. Vraiment pas de quoi fouetter un chat : jeûner en journée ne consiste pas à se goinfrer de dinde au marron pendant les horaires de bureau, Mme Amara devrait le savoir.
Mais il est vrai que les sots ne comprendront jamais, non parce qu’ils en sont incapables mais parce qu’ils ne le veulent pas.
Sinon ces sots, qui se présentent en défenseurs de la laïcité, se livreraient à une sévère critique des élus de tous bords qui se pressent au dîner du CRIF (Conseil représentatif des Institutions Juives de France), unique organisation « ethnique » ou « ethno-religieuse, » communautaire, à coup sûr, dûment estampillée républicaine même si son ardeur est surtout mise au service de l’entité sioniste (qui est une république laïque juive comme le comprennent les mêmes sots).
D’ailleurs, l’avocat de l’accusé fait référence à des reports précédemment obtenus dans certaines affaires pour des motifs liés à des fêtes religieuses autres que musulmanes, juives notamment. Ces reports n’avaient apparemment pas soulevé de tollé chez nos défenseurs de la laïcité.
Aux juristes de fouiner à la recherche de tels cas. Il est vain d’essayer de les trouver sur internet car, sur la toile, c’est la loi du silence qui règne.

Un exemple de cette loi du silence, la non affaire des clefs casher. Un seul journal en a parlé, il s’agit du Parisien Libéré et il est impossible de trouver des informations à ce sujet sur internet, sauf à retrouver l’article du Parisien qui est disponible je crois dans ses archives payantes. En lisant cet article, j’ai appris que les Juifs pratiquants ne pouvaient pas utiliser les digicodes d’immeubles le jour du sabbat. Afin de résoudre ce problème, l’OPAC des Hauts-de-Seine (si ma mémoire est bonne) a fait installer à grand frais des serrures mécaniques très sophistiquées, dites « serrures casher » dans l’article. Ce sont donc les contribuables et l’ensemble les locataires de cet organisme public qui ont payé ces clefs à l’usage des résidents de confession juive.
On ne trouvera aucune trace d’indignation dans l’article du Parisien, mais plutôt de l’admiration pour la performance technique de l’entreprise qui fabrique ces serrures. Je n’ai malheureusement pas conservé cet article car, naïvement, je pensais qu’il serait largement repris par d’autres journaux, à la radio et à la télévision, que des responsables politiques s’intéressant aux dérives communautaristes dans les banlieues dénonceraient une entorse à la laïcité.


Eh bien, non ! Silence sur les ondes, stylos en panne sèche dans les journaux.

Les protestations actuelles contre le renvoi du procès «pour cause de Ramadan» m’ont remis en mémoire ce que SOS Racisme ou Mme Amara et tout ceux qui crient au loup dans cette affaire auraient donc dû qualifier de grave entorse à la laïcité, dans le secteur scolaire cette fois. Cette entorse était survenue quelques mois après l’entrée en vigueur de la fameuse loi supposée défendre la laïcité (dite loi anti foulard) et concernait les dates du baccalauréat session 2005 :

cette année, il y a eu un trou de deux jours dans le calendrier du baccalauréat: pas d'écrits le lundi 14 et le mardi 15 juin.... et savez-vous pourquoi? A cause de Shavouat!! A cause de cette fête juive toutes les épreuves écrites (excepté la philo) ont été repoussées de 2 jours, rendant les délais de correction bien plus courts pour les professeurs: les épreuves du bac général du vendredi 17 juin n'ont pu être distribuées aux professeurs que le lundi suivant, soit 4 jours de moins que les délais de l'année dernière....

L'auteur du message s'est d'ailleurs trompé de dates : c'est le lundi 13 et le mardi 14 juin qu'il n'y avait pas eu d'épreuves et je me souviens que ç'avait été un sacré bazar. Ces deux dates correspondent effectivement à celles de la fête de Chavouot en 2005. (note de Djazaïri)

Si le Ministère de l’Education Nationale prend effectivement en compte les fêtes religieuses (juives, mais aussi arméniennes, musulmanes…) et accorde des autorisations d’absence aux personnels des confessions considérées (sauf nécessité absolue de service), et tolère les absences des élèves, Shavouat ne figure pas sur la liste des fêtes juives donnant lieu à de telles autorisations.
J’ai eu à connaître à titre personnel cette session du baccalauréat et je me souviens de l’incompréhension du corps enseignant au sujet de ce report. Les cadres chargés de l’organisation du baccalauréat se sont bien entendus garder de leur fournir la clef du mystère !
La loi du silence a dans ce cas été parfaitement respectée et, à l’époque, je n’ai entendu aucune protestation de Mme Amara ou de SOS Racisme.

La loi du silence a été, dans ce cas, parfaitement respectée.

Le report des dates du baccalauréat aurait été obtenu par le Grand Rabbin Sitruk, mais c’est à vérifier car je n’en ai aucune preuve.
Il est par ailleurs intéressant d’observer que, dans le blog du Pèlerin d’où j’ai extrait l’information, un internaute répond, en défense, en citant des passages du rapport Obin, qui fut un des éléments pris en compte dans les débats sur la loi relative à la laïcité. Je vous invite à lire le rapport de jean-Pierre Obin qui n’est pas autre chose qu’une malhonnête insulte à l’intelligence.