jeudi 28 février 2013

Le parlement argentin dit oui à la réconciliation avec l'Iran


Ne comptez pas trop sur la presse française pour vous parler de la ratification par le parlement argentin d’un accord conclu entre l’Argentine et l’Iran pour traiter un dossier judiciaire qui empoisonne les relations entre les deux pays depuis 1994.

La version officielle étant en France que l’Iran est un pays isolé sur la scène internationale même si on a vu récemment Mahmoud Ahmadinejad en visite en Egypte, une première depuis la chute du régime impérial, et si tout le monde avait répondu présent pour la conférence des pays Non Alignés convoquée à Téhéran en août 2012. Dans les deux cas, ces succès de la diplomatie iranienne ont fait enrager nos propagandistes bellicistes qui craignent de se voir privés d’une occasion d’en découdre avec la république islamique.

La ratification de l’accord par le parlement argentin ouvre la voie à une normalisation complète des relations avec l’Iran et donc à leur développement, chose qui sera profitable aux deux pays mais qui est peut-être surtout dans l’intérêt d’une Argentine dont la volonté d’échapper aux griffes de la finance internationale ne fait pas que des heureux.

L’accord prévoit aussi d’examiner la procédure judiciaire conduite par les magistrats et la police argentines depuis 1994. Un examen qui ne débouchera pas sur de grandes révélations pour la simple raison que ceux qui ont les clefs de l’énigme de l’attentat contre l’AMIA sont ceux-là mêmes qui se trouvent derrière la fausse piste iranienne.

L’Argentine approuve un accord avec l'Iran sur l'attentat contre l'AMIA

Le Parlement autorise une commission de juristes à examiner la procédure judiciaire qui accuse Téhéran de l’attentat
EFE , El Pais (Espagne) 28 février 2013 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Après plus de treize heures de débat, le parlement argentin a ratifié l'accord avec l'Iran pour enquêter sur l'attentat contre l'AMIA, l’association israélite, qui avait été perpétré en 1994 à Buenos Aires.

Le projet du gouvernement de Cristina Fernandez a été approuvé par 131 voix pour et 113 contre, dans une journée tendue marquée par la mobilisation des familles des victimes de l'attentat contre l'AMIA

Des centaines de personnes ont défilé avec les organisations politiques et associatives devant le parlement argentin en rejet de l'accord avec l'Iran au cours d'une manifestation organisée par l'Association pour l’élucidation du massacre impuni de l’AMIA, avec parmi elles des proches des 85 personnes tuées dans l'attentat, avec la participation de la Délégation des Associations Israélites d’Argentine (DAIA, équivalent de la LICRA), le bras politique de la communauté juive locale
Manifestants de la communauté juive qui disent non au traité et non à la vérité sur l'attentat contre l'AMIA
Buenos Aires: manifestation d'organisations juives qui disent non à l'accord et non à la vérité sur l'attentat contre l'AMIA
Lors d'une cérémonie devant l’entrée du parlement, les organisateurs ont lu un document pour exiger que soit mis «un terme à l'impunité dans le cas AMIA" et pour rejeter l'accord avec l'Iran, qu’ils ont stigmatisé en tant que «nouvel acte de dissimulation et d'impunité"» dont l’objectif est de fermer définitivement ce dossier."

L'accord conclu en janvier dernier avec l'Iran, et ratifié par le Sénat, prévoit la création d'une commission de juristes pour examiner la procédure judicaire sur l’attentat et interroger à Téhéran ceux qui sont accusés d’avoir fait exploser le siège de l’AMIA à Buenos Aires, Argentine.

Selon le ministre argentin des Affaires étrangères Hector Timerman, l'accord permettra aux Iraniens d'interroger uniquement nécessaire pour la Justice pesant sur les mandats d'arrêt en Argentine avec «alerte rouge» par Interpol permettra d’interroger uniquement les Iraniens recherchés par la justice argentine et sur lesquels pèsent des mandats d’arrêt internationaux avec ‘alerte rouge’ à Interpol.

Ces personnes recherchées sont le ministre Iranien de la défense, Ahmad Vahidi ; l’ex ministre de l’information Ali Fallahijan ; l’ex conseiller du gouvernement Mohsen Rezai, l’ex attaché de l’ambassade iranienne à Buenos Aires, Ahmad Reza Ashgari

Mais l’accord exclut d’interroger l’ancien vice ministre des affaires étrangères pour l’Afrique, Hadi Soleimanpour ; l’ancien chef de l’Etat iranien, Ali Akbar Rafsanjani et l’ancien ministre des affaires étrangères Ali Akbar Velayati, recherchés par la justice argentine depuis 2006, mais sans ‘alerte rouge’ à Interpol.

L'attentat contre l'AMIA fut la deuxième attaque terroriste contre les intérêts juifs en Argentine, après l'explosion d'une bombe devant l'ambassade d'Israël à Buenos Aires qui avait tué 29 personnes en 1992.

mardi 26 février 2013

La guerre contre la Syrie en images

Dov Hikind, le clown raciste de Brooklyn fête Pourim


On a déjà croisé Dov Hikind sur ce blog. Ce politicien de l’Etat et de la ville de New York est un ardent sioniste et, comme tout sioniste conséquent, un tenant de la suprématie raciale.
Ce monsieur fait encore parler de lui suite aux festivités de Pourim qui commémorent chez les Juifs l’échec d’un plan qui visait à les massacrer dans la Perse antique (et l’extermination subséquente de la famille de celui qui complotait contre les Juifs).

La fête de Pourim est l’occasion (j’ignore pourquoi) de canulars de type poisson d’avril dans la presse et de moments récréatifs où les convives se déguisent.

Une pratique observée bien sûr par M. Dov Hikind qui a choisi de se déguiser en basketteur noir, en se peignant le visage en noir et en portant une perruque imitant une chevelure «afro».
Le blackface de Dov Hikind
Le blackface de Dov Hikind
Le problème étant que ce genre de déguisement (en noir pas en basketteur) renvoie aux Etats Unis à quelque chose de très précis, une forme particulière des minstrels shows dans laquelle les comédiens se grimaient pour incarner des noirs, désignée dans la culture américaine sous l’appellation «blackface.» Cette variante des minstrels shows était un des véhicules de l’idéologie et de l’imagerie racistes aux Etats Unis. La disparition de ce type de spectacle dans les années 1960 sera une des conséquences de la montée en puissance du mouvement pour les droits civiques.

C’est pourquoi le déguisement de Dov Hikind, qui est un personnage public et un élu, n’est pas passé inaperçu aux Etats Unis et a suscité l’indignation de commentateurs qui ne comprennent pas comment la signification de ce genre de grimage a pu échapper au politicien.

Ou plutôt si, puisqu’ils nous proposent, comme Gawker, un certain nombre d’exemples qui montrent que ce monsieur n’est pas vraiment convaincu par l’idée d’une égalité fondamentale de tous les êtres humains.

Je vous propose une traduction de l’article que Gawker a consacré à cette affaire. Le blog Whiskey Fire lui apporte cependant un éclairage particulier en nous précisant que Dov Hikind n’avait pas vu de mal dans son choix. 
Hikind a répété à Alex Silverman, journaliste pour WCBS, qu’il “n’avait jamais pensé une seconde” que la blackface était hors limites [de l’acceptable]. «Si j’étais noir,» a declaré Hikind, «pour Pourim j’aurais grimé mon visage en blanc.»
Et en fait, c’est exactement ce qui s’est passé pour pratiquement chaque fête de Pourim chez les Afro-Américains à travers l’histoire. 

D’où on déduira soit que M. Hikind est stupide, soit qu’il n’est pas suffisamment enraciné dans l’histoire de son pays pour comprendre ce qui cloche avec son comportement.

Pour conclure en faisant allusion à la situation française, on remarquera que ce qui a été reproché à l’humoriste Dieudonné, c’est précisément de s’être déguisé en Juif du type colon extrémiste. Peut-être aurait-il du le faire pour Pourim…
Lequel de ces rabbins est le vrai Dieudonné?
Lequel de ces rabbins est le vrai Dieudonné?

L’élu Newyorkais Dov Hikind, roi de la sensibilité à sens unique, a fait la fête hier en se grimant en blackface

Par Cord Jefferson, Gawker (USA) 26 février 2013 traduit de l'anglais par Djazaïri

Dov Hikind est le trou du cul de l’Assemblée de l’Etat de New York qui représente le Dictrict 48, une zone bétonnée de Brooklyn qui comprend Midwood et Borough Park, une enclave juive orhodoxe ben connue dans le quart sud-ouest de l’arrondissement. Hikind est lui-même un Juif orthodoxe. Pour fêter Purim cette année, et commémorer l’échec de l’extermination du peuple Juif dans la Perse antique, Hikind a choisi un costume très élaboré pour faire la fête. La femme de Hikind s’est déguisée en diable au visage rouge et son fils s’est peint le visage avec le symbole du yin et du yang, pour dit-on, ressembler à un «ange.» Et Hikind lui-même, le représentant sexagénaire élu d’une des villes du monde les plus diverses ? Eh bien, il a choisi de se déguiser en joueur de basketball, Afro et blackface bien sûr. 

Selon Hunter Walker de l’Observer, Hikind s’est “beaucoup amusé” à transformer ce qui aurait pu être une fête complètement innocente en minstrel show : 
«Je voulais simplement, je pense, j’ai essayé d’imiter, vous savez, peut-être un de ces joueurs de basketball. Quelqu’un m’a donné une tenue, quelqu’un m’a donné la chevelure d’un vrai, vous savez, d’un genre de joueur de basketball noir,» a expliqué M. Hikind. «C’était juste très drôle. Tout le monde a simplement passé un très très bon moment, et chaque année je fais quelque chose de différent… Ce qui m’amuse, c’est quand les gens arrivent et ne me reconnaissent pas.» 
Hikind a poursuivi en disant que son costume, qui s’inscrit dans la lignée de siècles de blackface shows conçus pour signifier la suprématie blanche, avait été fait « seulement pour s’amuser dans le respect.» 

Malgré les efforts de blancs qui devraient être mieux informés, il y a un bon moment maintenant que blackface est incapable de véhiculer la drôlerie ou le respect. Et sur ce plan, la carrière d’Hikind n’a pas été un modèle à imiter quant à la manière de vivre ensemble avec nos différences. Les habitants de Brooklyn se rappellent peut-être certains de ses morceaux de bravoure :
En 2005, puis en 2009, Hikind avait déposé sans succès à l’assemblée de l’Etat une proposition de loi “antiterroriste” alarmiste qui aurait autorisé les agents de police à contrôler et à fouiller les citoyens sur la base de leur ethnicité, une loi du genre dont on aurait pu penser qu’un Juif l’aurait trouvée un peu gênante une fois placée dans un contexte historique, mais hélas.
D’ailleurs, la police de la ville de New York pratique déjà les contrôles sur la base de la race, ce qui fait que la codification de ce genre de comportement semble une idée franchement mauvaise. 

En 2006, quand un groupe d’adolescents Juifs orthodoxes était tombé sur un pakistanais de confession musulmane, le traitant “d’enculé de sa mère de terroriste” et en le frappant à coups de pieds et de poings américains, Hikind avait publiquement condamné le Pakistanais en disant que c’était lui qui avait provoqué les garçons Juifs. Quelques semaines plus tard, quatre des cinq adolescents accusés pour l’agression avaient plaidé coupable. 

En 2007, Hikind avait dit ce qui suit à propos du mariage gay:
“Si nous autorisons le mariage gay dans l’Etat de New York, ceux qui veulent vivre et avoir une relation incestueuse se seront rapprochés eux aussi de cinq pas de l’atteinte de leurs objectifs.»
En 2009, Hikind s’était démené pour exclure du mémorial de l’holocauste de Brooklyn les cinq millions de personnes tuées avec les Juifs par le régime nazi. «Ces gens ne sont pas dans la même catégorie que le peuple juif eu égard à l’holocauste,» avait déclaré Hikind au New York Post à l’époque. «C’est extrêmement différent. On ne peut pas comparer des prisonniers politiques avec des victimes juives.»

En 2010, Hikind s’était exprimé à l’un des trois mémorials de New York pour commémorer le 20ème anniversaire de l’assassinat de Meir Kahane, le militant Israélo-Américain qui avait fondé la Ligue de Défense Juive. Kahane plaidait pour l’expulsion par la force de tous les non Juifs d’Israël ainsi que pour l’interdiction des mariages et des relations sexuelles avec les Gentils. A une de ces manifestations commémoratives, on avait cité le participant Josh Davis comme ayant dit, « Si nous avions prêté attention au message du rabbin Kahane relatif à l’expulsion dans les années 1980 de la malveillante population arabe, nous ne serions pas au bord de l’extinction.» Le Southern Poverty Law Center (genre de LICRA non ultrasioniste) a désormais placé la Ligue de Défense Juive sur sa liste des organisations racistes.  
         
Mais Hikind n’est pas totalement insensible aux affronts à l’ethnicité. Au début de ce mois, quand le New York Post a décidé de faire monter l’indignation sur la supposée ressemblance entre les habits du styliste de mode John Galliano et la tenue hassidique [Dov Hikind a lui-même été élevé dans le hassidisme, note de Djazaïri], l’élu à l’assemblée de l’Etat s’est senti obligé d’intervenir : 
“De qui se moque-t-il?” a ajouté le représentant de Brooklyn à l’assemblée, Dov Hikind. «L’apparence des chaussettes, la veste, les payot… Ma question est, de qui se moque-t-il?»
John Gallano, shmuck! (connard)

Voilà une question qu’elle est bonne Dov. Maintenant, de la part des centaines de milliers de noirs qui résident à Brooklyn, voici la même question : l’apparence de ce  visage peint en noir et la perruque afro, ma question est, de qui vous moquez-vous crénom de nom ? 

Et pourquoi n’avez-vous pas déjà démissionné de votre poste? 

Mise à jour: Hikind a présenté des excuses sur le modèle de défense classique du "désolé que vous ayez été offensé» selon le New York Daily News :
«Ma femme était déguisée en diable. Et elle n'est pas un démon. C'était avoir une apparence différente pendant Pourim sans arrières pensées. Je voulais juste avoir une apparence différente et être méconnaissable," a déclaré Hikind . 
«Je comprends la sensibilité des gens. Personne n’avait d’arrière pensée. Ce n’était pas fait pour vous offenser ou vous blesser en aucune façon. Je suis désolé si les gens ont été choqués. Ce n’était absolument pas le but ».

lundi 25 février 2013

Règles de déontologie journalistique applicables dans le cas de la Syrie


Le règlement politique de la crise syrienne semble avancer et c'est sans doute la meilleure solution aussi bien pour la population que pour le pouvoir en place ou pour la coalition d'opposition dont l'influence est sûrement plus  grande du côté turc de la frontière que du côté syrien. Et qui a surtout une existence médiatique.
Justement, As'ad AbuKhalil, alias Angry Arab, nous explique ce qu’est la déontologie journalistique quand il s’agit de couvrir les troubles qui secouent la Syrie.
Des principes qu’il expose ici, découle une pratique du journalisme qui prétend nous renvoyer une image des évènements correspondant peu ou prou à la réalité alors que cette image est surtout faite de faux semblants.
Sur le plan militaire d’abord, avec ces annonces régulières de prises «décisives» de routes, d’aérodromes et même d’un barrage. Des victoires qui s’avèrent sans lendemain voire même purement imaginaires.
Sur le plan politique ensuite, avec une opposition en exil qui s’avère être de plus en plus une coquille vide dont la composition est supposée refléter la diversité politique, ethnique et religieuse de la Syrie comme se la figurent les Occidentaux mais qui ne correspond pas à  grand chose sur le terrain syrien. Un terrain où l’opposition militaire réelle au pouvoir est le fait de brigades islamistes, notamment celles qui sont liées aux Frères Musulmans.
Si ces forces aspirent à représenter une alternative au régime en place, il ne s’agit en aucun cas d’une alternative démocratique. Mais comme on l’a dit, la situation militaire fait que cette alternative au régime syrien ne semble pas sur le point de renverser ce dernier.
Ce qui nous amène au dernier point qui est, en dépit de quelques défections, la  cohésion d’ensemble du régime, qui n’est pas un régime alaouite comme on le prétend, tant s’en faut.
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Cette cohésion est un des facteurs de la résistance de ce pouvoir aux coups de boutoir qui lui sont assénés par des forces qui sont loin d’être toutes syriennes puisque des tueurs sont venus de l’ensemble du monde musulman et même non musulman pour participer à la curée.
L’autre facteur de la résistance de ce pouvoir, c’est l’absence d’insurrection populaire. En effet, partout où le pouvoir est resté présent, c’est-à-dire sur l’essentiel du territoire, la vie suit son cours avec bien sûr les souffrances qu’endure la population d’un pays mis sous embargo et dont l’économie a été en grande partie ravagée, voire pillée par les prétendus révolutionnaires comme on l’a vu à Alep.
Ce fait est d’autant plus remarquable que l’armée syrienne, il faut le rappeler, est constituée en grande majorité de conscrits et qu’on ne peut pas forcer bien longtemps des appelés à tirer sur leurs propres concitoyens. Un pays comme les Etats Unis avait même pu s’apercevoir qu’il était difficile de forcer très longtemps des conscrits à tuer des étrangers, même quand ils n’ont pas la même couleur de peau. 
par As'ad AbuKhalil, Al-Akhbar (Liban) 25 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
En se fondant sur la couverture de la Syrie dans la presse des Etats Unis, il est possible d’identifier certaines caractéristiques de cette couverture depuis Beyrouth. 
1. Ecrivez les articles mais appuyez vous sur des pigistes locaux sous payés qui peuvent assurer la traduction et l’interprétation pour vous. 
2. Appelez le service de presse d’Hariri et les services de presse des organisations de Syriens en exil dès votre arrive dans la ville. 
3. Vous n’avez pas besoin de sortir de chez vous: le boulot nécessite d’utiliser abondamment Skype. Vous n’avez pas besoin de chercher des adresses Skype : les services de presse d’Hariri et ses alliés dans l’opposition syrienne en exil vous donneront des noms et pourront même en inventer pour vous.
4. C’est bien de montrer de la sympathie pour les organisations syriennes armées et de l’émotion dans vos reportages, exactement comme il n’est pas bien de montrer de l’émotion quand on couvre le côté arabe du conflit arabo-israélien. 
5. Traitez largement de la souffrance humaine, sauf quand elle est causée par les groupes armés syriens eux-mêmes. 
6. Ne citez pas les vrais chefs des organisations syriennes en exil qui sont dominées par les islamistes: citez par contre des Syriens qui résident dans des pays occidentaux afin de donner un visage occidentalisé à l’opposition syrienne en exil. 
7. Essayez de minimiser le rôle de la Turquie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite aux côtés des organisations armées syriennes. 
8. N’hésitez pas à vous engager dans des campagnes de collecte de fonds dans vos articles en faisant référence constamment à la pauvreté des groupes armés et à leurs carences en armes et en équipement. 
9. Essayez de montrer l’humanité des groupes armés: des photos d’enfants soldats devraient souligner le fait que ce sont d’abord des enfants après tout et qu’ils représentent la face humaine des groupes armés [comme peut-être cet adolescent Libyen qui résidait en Irlande et qui a été tué au combat en Syrie à l'âge de 16 ans]. 
10. Ne parlez pas avec les deux parties au conflit. Un côté (celui qui est soutenu par le Qatar et l’Arabie Saoudite) est suffisant. 
11.Rappelez-vous: les voitures bourrées d’explosifs ne sont pas une mauvaise chose quand elles sont utilisées par le camp soutenu par les Etats Unis. Les voitures piégées ne sont des armes destructrices haineuses que quant elles sont utilisées par des ennemis des Etats Unis.12. Dans les articles sur une intervention étrangère en Syrie, rappelez-vous qu’une intervention par l’Arabie Saoudite, le Qatar, Bahreïn, la Turquie, la Jordanie, la Libye, l’OTAN, Israël, l’UE et les Etats Unis n’est pas vraiment une intervention. C’est simplement un geste humanitaire et de bonne volonté. Intervention militaire réfère seulement à la Russie, à l’Iran et  au Hezbollah. 
13. Quand vous traitez de l’intervention libanaise en Syrie, souvenez-vous qu’on ne parle que du Hezbollah. L’intervention (militaire ou autre) des organisations hariristes et salafistes ne compte pas et ne justifie pas une intervention [pour y mettre fin].
14. Rappelez-vous que l’étalon en matière de professionnalisme journalistique dans la couverture de la Syrie est représenté par les medias des princes Saoudiens et de la famille Hariri. 
1. Les rumeurs et les inventions répandues par les médias saoudiens et d’Hariri sont «bonnes à imprimer» si elles servent les objectifs de la propagande de la coalition emmenée par les Etats Unis. 
16. Les préjugés contre les Alaouites et la lecture sectaire sont essentiels à la compréhension du conflit. SVP, parlez de tous les Alaouites, bébés compris, comme de Shabiha. Ce qui rendra plus facile de justifier leur assassinat par les groupes armés. 
17. Faites de votre mieux pour dissimuler le poids d’un leadership islamiste fanatique et l’affiliation des groupes armés. Essayez plutôt de trouver quelqu’un qui porte des jeans et affirme parler au nom de l’unité militaire libérale et «laïque» [secular]. 
18. Toute histoire relative à la défection d’une personne, même un simple soldat ou le chauffeur d’un petit cadre d’une usine locale de traitement des déchets devra être couverte très largement. 
19.  Oublions SVP notre ancienne hostilité envers al-Jazeera. Al-Jazeera a changé maintenant et nous la considérons maintenant comme une télévision exemplaire qui représente la merveilleuse propagande de la famille royale du Qatar.
20. La famille Hariri vous fournira des noms et des numéros de téléphone de ses homes dans les services de sécurité intérieure du Liban et de ceux qui acceptant de livrer toute information ou rumeur qui va contre les intérêts du Hezbollah et vous pouvez citer ces personnes comme de «hauts responsables du gouvernement libanais en matière de sécurité.» 
21. Les intérêts et la propagande d’Israël devront être fortement représentés dans la couverture du conflit, et Israël devra être présenté comme l’ami du peuple syrien, malgré son occupation [du Golan] et ses attaques en territoire syrien.
22. Exactement comme dans le cas de la couverture de presse de l’opposition irakien en exil avant 2003, souvenez-vous SVP que toutes les personnalités de l’opposition syrienne en exil sont intelligents, éloquents (même dans le cas de Cicéron de Syrie) et vraiment drôles. 
23. En parlant des armes chimiques syriennes, ne mentionnez pas SVP l’arsenal israélien d’armes de destruction massive. Au contraire, pour que les Israéliens passent encore pour des victimes, choisissez des photos d'Israéliens posant avec des masques à gaz à chaque fois que vous écrivez sur l’armement chimique syrien. 
24. Rappelez-vous, vous êtes là pour remonter le moral et pas seulement pour “couvrir” les évènements. Vous devez écrire chaque semaine quelque chose sur la chute imminente du régime de Bachar et sur les rebelles qui sont sur le point de contrôler le centre ville de Damas. 
25. Il est important de rappeler aux lecteurs que 99 % de la population syrienne soutient l’action des Etats Unis et d’Israël en Syrie et que 99 % d’entre elle s’oppose farouchement au régime. Seuls des scélérats et des voyous persistent à soutenir le régime. 
26. A l’appui du succès de l’opposition syrienne à obtenir du soutien parmi toutes les minorités en Syrie, le service de presse d’Hariri à Beyrouth vous donnera les numéros de téléphone d’un Druze, d’un Chrétien, d’un Kurde et même d’un Alaouite qui sont contre le régime. 
27. La connaissance de la langue arabe – comme toujours quand on traite du Moyen Orient – n’est pas nécessaire du moment que vous savez reconnaître un sandwich au falafel.

Michelle Obama et le cinéma de propagande en économie de marché


 Vous avez sans doute vu comme moi Michelle Obama, l’épouse du président des Etats Unis, apparaître en duplex à la cérémonie des Oscars pour annoncer le prix du meilleur film décerné à Argo de Ben Affleck.

Si certains ont pu voir là la simple magie du charme de la première dame des Etats Unis, qu’on a vue aussi dans d’autre s circonstances comme dans une séquence vidéo s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre la surcharge pondérale, on était bien obligé de faire une lecture politique de cette intrusion de la Maison Blanche dans cette fête du cinéma.
D’autant que le film récompensé porte toutes les marques d’une propagande que les critiques de cinéma n’auraient pas manqué de relever ou de dénoncer si un film de ce genre avait été produit en Iran ou même en Russie.

C’est précisément le constat que fait Max Read dans les colonnes de Gawker, ce magazine  décidément pas comme les autres.
Michelle Obama et ses conseillers culturels en treillis chic
Michelle Obama et ses conseillers culturels en treillis chic

Par Max Read, Gawker (USA) 25 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Michelle Obama, la première Dame des Etats Unis, est apparue en direct par satellite à l’Academy Awards ce dimanche soir pour annoncer qu’Argo, le film de Ben Affleck sur les escapades de la CIA en Iran, avait remporté l’oscar du Meilleur Film. Oui, Michelle Obama, l’épouse du commandant en chef, entourée de militaires en grand uniforme, badinant avec jack Nicholson et célébrant un film qui en lui-même célèbre une collaboration réussie ente l’industrie cinématographique américaine et son industrie du renseignement.

Il faut dire que son apparition à la fil de ce spectacle bizarre et interminable de remise de récompenses était la plus grosse faute de goût de cette soirée (imaginez Lyudmila Poutine proclamant «meilleur film» la restitution fictionnelle d’une opération du SVR en Géorgie), mais ici le maître de cérémonies était Seth MacFarlane, le créateur de Gamily Guy, ce qui signifiait trois heures de plaisanteries sirupeuses et égocentriques, aussi niaises et pas drôles qu’elles étaient sexistes et homophobes, ponctuées par un inexplicable «hommage» à trois comédies musicales de ces dix dernières années. 

Ce qui était vraiment le plus gênant dans la présence de Michelle Obama est qu’elle a été la reconnaissance solennelle que l’industrie cinématographique est un instrument de la puissance impériale des Etats Unis, et pas quelque chose qui aurait pu, disons, nous offrir une cérémonie de remise de prix divertissante.

vendredi 22 février 2013

Mounadil et les réseaux de l'extrême


Crawler Map est un outil qui permet de voir sous la forme de nuages de points interconnectés (ou pas) comment se situe un site ou un blog sur la toile en termes en présentant graphiquement une analyse des statistiques de connectivité.
Crawler Map propose ainsi une cartographie des "réseaux de l'extrême" qui fait apparaître un certain nombre de blocs .

Un bloc de points jaunes fortement interconnectés figure les sites et blogs antisionistes tandis qu'un bloc de points rouges figure des sites dits d'alter-infos. Ces groupes de nuages jaune et rouge sont fortement interconnectés jusqu'à se chevaucher.

Mes deux blogs jumeaux se trouvent dans le nuage jaune, à la limite du nuage rouge. La version wordpress est fortement connectée au site Alterinfo, au site de Sylvia Cattori, à Soutien Palestine et au blog d'Annie Bannie, en dépit des fortes divergences entre elles et moi sur la Syrie. Le diamètre du point et ses connexions renvoient à son "influence".

Curieusement, le site de la Ligue de Défense Juive figure à la lisière du nuage antisioniste mais en ocre (cf ci-après) et est interconnecté entre autres avec la version blogspot de Mounadil, sans doute à cause de liens qu'il fait vers les sites pro Palestine et vice versa.

Un nuage de points ocres figure les sites sionistes comme Tsahal.fr ou riposte séfarade. A noter que le site Iran Resist est figuré en ocre et nettement à l'intérieur du nuage de sites sionistes.

Un nuage de points bleus représente les sites identitaires comme Français de souche, Polémia ou islamisation.fr Le site Union des Français Juifs est figuré par un point bleu à mi-chemin du bloc sioniste et du bloc identitaire.

Un autre groupe de sites antisionistes se détache, caractérisé par une faible connectivité interne et externe.

Enfin, le groupe des sites dits salafistes est figuré par des points verts fortement interconnectés mais isolés des autres groupes de nuages.

Cette technique d'analyse statistique, très utilisée en psychologie et en marketing donne, à quelques détails près, une image assez exacte de la configuration idéologique de ce qui nous est présenté comme des réseaux de l'extrême.

Personnellement, je ne me considère pas comme un extrémiste sauf à considérer que prôner l'égalité entre tous les humains, vouloir la justice et la paix, notamment pour le peuple palestinien soient des manifestations d'extrémisme.


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mercredi 20 février 2013

Trafic d'ovocytes en Roumanie et loi du silence en France


La presse française en parle, mais il faut aller voir dans la presse féminine ou en Belgique voire même en Angleterre pour avoir en français des informations où le rôle de ressortissants sionistes dans un trafic d'ovocytes est cité autrement qu' en passant. Je parle bien des trafiquants, pas des femmes receveuses/clientes venues elles aussi de l'entité sioniste.

Une discrétion quand même bizarre pour une information susceptible d'alimenter le débat français sur la gestation pour autrui et autres techniques utiles aux couples stériles ou... homosexuels.

Peut-être n'est-ce pas de bon ton au moment où on nous annonce une "explosion" des actes antisémites en France, + 58 % en 2012 nous dit le Service de protection de la communauté juive (SPCJ, puisque ce n'est pas la police nationale qui est chargée de protéger les Juifs elle le fait pour le reste des citoyens).

Mais un certain ministre,  Manuel Valls pour être précis, ne nous a-t-il pas annoncé qu'il y avait des dizaines de Mohamed Merah potentiels en France ?

A ce ministre, on se permettra de demander combien il y a de Ben Zygier en France et combien de volontaires pour servir dans les troupes d'occupation sionistes?

par Maxime de Valensart, 7/7 (Belgique) 19 février 2012
Un réseau roumano-israélien de trafic d'ovocytes a été démantelé mardi en Roumanie, a annoncé le parquet spécialisé dans la lutte contre le crime organisé (DIICOT).
 
Les 11 membres de ce groupe --des représentants d'une clinique privée de Bucarest et des ressortissants israéliens "spécialistes des techniques de procréation assistée"-- ont "racolé des femmes" qui, en échange d'un montant de 600 à 800 euros, ont accepté qu'on leur prélève des ovocytes, ont indiqué le parquet et la police nationale.
La plupart de ces femmes étaient des étudiantes en situation précaire âgées de 18 à 30 ans et habitant en province.
"Leurs ovocytes ont été vendus par la suite entre 3.000 et 4.000 euros à des couples qui utilisaient les services de fertilisation in vitro de cette clinique", a précisé la police.
La majorité des couples bénéficiaires habitaient Israël et venaient en Roumanie pour les procédures d'insémination.
Selon la police, le réseau était composé notamment "de médecins, d'infirmières et de spécialistes en reproduction assistée". Ils sont accusés d'avoir violé "la loi sur le prélèvement et la transplantation" de cellules humaines en organisant ce trafic.
La Roumanie avait déjà été le théâtre d'un scandale similaire en 2009, lorsque les autorités avaient découvert à Bucarest une autre clinique se livrant à un trafic d'ovules.
Quatre médecins israéliens ont été condamnés en 2012 à cinq ans de prison ferme chacun par un tribunal de Bucarest pour trafic d'ovules.
Trois Roumains dont un ancien président de l'Agence nationale pour les transplantations avaient également été condamnés.

mardi 19 février 2013

Le prochain Pape pourrait être (donc sera) un antisémite !


On ignore encore qui succédera à Benoît XVI à la tête de l'église catholique, mais Alan Dershowitz nous apprend déjà que ce sera peut-être un antisémite.

Alan Dershowitz est un juriste et avocat bien connu aux Etats Unis où il est une des principales figures intellectuelles et médiatiques du lobby sioniste. C'est aussi un adepte de la pratique de la torture.
Un genre de BHL en moins chevelu mais avec une carrière universitaire plus accomplie (même si elle n'est pas sans taches).

Pourtant, si on y réfléchit bien, l'éventuelle élection du Hondurien Oscar Andres Rodriguez Maradiaga au Pontificat ne ferait pas de lui le premier antisémite à accéder à cette fonction.

Après tout, Benoît XVI ne fut-il pas un Nazi?

Il paraîtrait cependant que cet ancien nazi a fait baisser l'antisémitisme d'après le Grand Rabbin de l'entité sioniste, ce qui en soi est un scoop puisque l'antisémitisme est supposé être toujours à la hausse. Même le criminel Netanyahou, spécialiste des relations judéo-chrétiennes, y va de son satisfecit pour ce Pape qui a "renforcé les relations judéo-chrétiennes".

Le cardinal Ratzinger a été membre des Jeunes Hitlériennes, et on admettra volontiers qu'il n'avait pas eu le choix mais que son passage dans cette organisation l'a au contraire marqué et meurtri de manière indélébile. Et il n'y a personne que les sionistes apprécient plus que quelqu'un qui traîne une casserole de ce genre et un passé, volontaire ou non, dans une institution ouvertement antisémite.

On ne  reparlera pas ici de Pie XII, le Pape ouvertement détesté par la clique sioniste, mais de Jean Paul II qui, selon Sergio Itzhak Minerbi, ancien ambassadeur de l'entité sioniste et auteur d'un livre sur le Vatican et le sionisme, avait un discours au mieux ambigu:
les textes publiés par l'église et son chef doivent être examinés attentivement et pas pris pour argent comptant. Beaucoup des déclarations de Jean Paul II doivent faire l'objet d'interprétations différentes de celles qui ont été communément acceptées au moment où elles ont été faites.
La clique sioniste n'avait effectivement pas hésité à essayer de présenter Karol Wojtyla comme une personne héritière du supposé traditionnel antisémitisme polonais avant de se repentir par la suite.
Il va donc sans dire que le prochain Pape, s'il a vraiment tenu les propos que les idéologues sionistes lui prêtent, sera du pain béni pour la bande de maîtres chanteurs de Tel Aviv.
Le prochain pape pourrait être antisémite
par Benjamin Fredj, Sion Info 19 février 2013
Selon une liste publiée la semaine dernière après l'annonce de la démission du pape, le cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga du Honduras serait un prétendant sérieux à la succession de Benoit XVI.
En 2002, la controverse sur les actes pédophiles commis par des prêtres monte en puissance.
Dans une lettre adressée au rédacteur en chef du Miami Herald, Alan Dershowitz, un des avocats les plus réputés des Etats Unis, professeur de droit à Harvard affirme que l'un des candidats les plus sérieux à la succession du pape Benoît XVI,le cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, est antisémite.
" Il a blâmé les juifs pour le scandale entourant l'inconduite sexuelle de prêtres envers de jeunes paroissiens chrétiens! ".
Dans des déclarations, Maradiaga a estimé que les accusations de pédophilie portées contre certains prêtres étaient "une vengeance des juifs à l'égard de l'Eglise catholique pour ses positions anti israéliennes".
Le prélant ajoutait mêmes que les juifs "s'arrangeaient pour que les médias qu'ils contrôlent s'attardent de manière disproportionnée sur les scandales sexuels du Vatican".
Dans une entrevue accordée à la publication catholique italienne " 90 Giorni " en mai 2002, Maradiaga, affirme en effet que les Juifs ont influencé les médias, et exploité la controverse concernant les abus sexuels commis par des prêtres catholiques, uniquement dans le but de détourner l'attention de la crise israélo-palestinienne.
À l'époque, l'ADL (Anti Defamation League) avait exprimé son indignation publique et la cardinal s'était empressé de s'excuser, ajoutant qu'il n'avait jamais souhaité que ses observations perpétuent la théorie du complot antisémite ou les clichés des relations entre les juifs et les médias, promettant "que cela ne se reproduirait pas".
Dershowitz conclut dans sa lettre que " le Vatican a qualifié à juste titre l'antisémitisme de péché, et pourtant, un pécheur impénitent est sur une liste restreinte de prétendants au titre de chef de l'Eglise catholique.
Si cela devait se produire, le travail fructueux réalisé par les précédents papes pour multiplier les ponts entre l'Eglise catholique et la communauté juive serait fragilisé. "

lundi 18 février 2013

Selon le rabbin: "Pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis"


Il est interdit en France de contester la réalité de ce qu’on appelle l’holocauste, ni dans le bilan des victimes, ni dans les procédés utilisés pas plus que la volonté du régime nazi d’exterminer l’ensemble des Juifs.
Ceux qui s’aventurent à le faire s’exposent à des désagréments qui n’ont rien de symboliques, en plus du fait d’être pointé du doigt comme une survivance abominable d’une époque qu’on croyait révolue.
Ce sort peu enviable n’est cependant pas le lot de tous ceux qui nient le crime perpétré par le système nazi. Comme le rabbin Manis Friedman par exemple, qui s’est offert le luxe de déclarer devant une assemblée communautaire juive que pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis.
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Rabbi Manis Friedman: tout est expliqué dans mes bouquins
Coïncidence, il avait tenu ces propos à Melbourne, la ville australienne dont était originaire Ben Zygier, ce ressortissant Australien qui avait fait son retour à Sion avant de finir suicidé sous X dans une prison de l’entité sioniste.
Autre coïncidence, comme Ben Zygier, le rabbin Friedman appartient à la communauté hassidique (Chabad Loubavitch).
Chabad.org nous dit à propos du rabbin Manis Friedman que c’est un auteur et un philosophe de renommée mondiale.
Sûrement pour ça qu’aucun de ses propos édifiants n’est soumis à la réflexion du public hexagonal.  

Par Timna Jacks, The Australian Jewish News    18 février 2013 
Des survivants de l’holocauste ont exprimé leur indignation devant le fait que le rabbin qui s’est excusé la semaine dernière pour avoir comparé les abus sexuel à la diarrhée ait omis de formuler des regrets pour avoir soutenu que la shoah faisait partie d’un plan divin et qu’on ne devait pas en imputer la faute aux Nazis. 
“En fait, qui est mort et qui est resté en vie n’a rien à voir avec les Nazis,” avait déclaré le rabbin Manis Friedman dans un discours prononcé à Melbourne dans les années 1980. «Pas un seul enfant Juif n’est mort par la faute des Nazis… ils sont morts du fait de leur relation avec Dieu.» 
Les propos de Rabbi Friedman – dont The Australian Jewish news a obtenu une transcription auprès des archives du Jewish Holocaust Centre (JHC) – figuraient dans une conférence de 90 minutes prononcée devant des membres de la communauté dans une maison à Toorak pendant un voyage parrainé par le Women of Valour Committee du Yeshiva Centre à Melbourne [quelque chose qui a donc à voir avec une école religieuse, NdT]. 
“Rien de mal n’est arrivé à nos grands parents… Aucun malheur ne s’est abattu sur eux,» avait dit Rabbi Friedman.
Le rabbin s’est retrouvé au centre d’une controverse il y a deux semaines à cause d’un clip sur YouTube dans lequel il dit que les victimes d’abus sexuels retirent «une leçon importante» de ce crime et qu’ils n’en sont «pas si meurtris.» 
Cette affaire a remué des souvenirs chez des survivants de l’holocauste et des éducateurs qui ont contacté AJN pour discuter du CV du rabbin. Moshe Fiszman, un survivant et guide au Jewish Holocaust Centre, qui ne décolère pas depuis les propos de Rabbi Friedman sur l’holocauste, affirme que ses paroles étaient «immorales.» 
“Pour quelqu’un qui a été le témoin de cet enfer, qui est passé dans tant de camps comme moi… lire et entendre ça, c’est juste… je ne sais pas. Je suis incapable de vous expliquer ce que ressens, c’est impossible,» déclare ce nonagénaire. 
A l’époque, des survivants avaient déposé plainte auprès des autorités de Chabad (hassidiques) et le rabbin Friedman n’avait plus été invité à Melbourne.
Abe Goldberg, guide au JHC et survivant de l’holocauste, considère que le sous-entendu du rabbin Friedman selon lequel l’holocauste faisait partie d’un plan divin est un blasphème” 
“Il n’y a aucun doute sur la responsabilité d’Hitler pour ça [l’holocauste].»
Parlant des excuses officielles du rabbin Friedman pour les propos qu’il a tenus sur les abus sexuels, Goldberg déclare : «Soudain, il s’excuse ? Il ne s’est jamais excusé avant. Pourquoi ne s’excuse-t-il que maintenant ?»
Le rabbin Friedman n’a pas répondu à nos demandes pour qu'il s'exprime sur ses propos relatifs à l’holocauste.

samedi 16 février 2013

MAZEL TOV Kate Middleton!


La religion juive a ceci de particulier qu’avant d’être une affaire de croyance, d’éducation et de morale, c’est un fait racial, biologique.
En effet, la religion juive se transmet avant tout par l’hérédité biologique, plus précisément par la mère d’où l’importance pour les hommes Juifs d’éviter les shiksa non juives, sauf pour l’entraînement.
Cette transmission matrilinéaire de la religion explique que tantôt des gens qui se croyaient Juifs, par exemple parce qu’ils allaient à la synagogue ou fêtaient Yom Kippour constatent que le rabbinat ne les considère pas comme tels, et que tantôt des personnes qui se considéraient comme chrétiennes, musulmanes ou athées sont désignées comme juives.
Ces personnes sont désignées comme juives non par des antisémites patentés mais par ceux qui à un titre ou à un autre se sentent investis d’une responsabilité relativement à l’identité juive (rabbins, journalistes, essayistes, biologistes etc.). 
A chaque fois, c’est le principe biologique qui amène à inclure ou à exclure de la communauté juive. 
Après Elvis PresleyMahmoud Ahmadinejad ou même Mouammar Kadhafi, c’est maintenant au tour de Kate Middleton d’être révélée à l’opinion, si ce n’est à elle-même, comme juive sur la base non de ses convictions mais de sa filiation.
Ce qui, dans une démarche finalement typique aussi des antisémites, amène l’auteur de l’article que je vous propose à conclure qu’un futur monarque Anglais issu de l'union de Kate Middleton et du Prince William pourrait être Juif.
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Oh mon chéri, que de croix sur ce drapeau!                                   
Ma Kate adorée, le christianisme anglican est religion d'Etat dans notre belle Angleterre.
On attend ça avec intérêt, de voir comment un souverain Anglais conciliera sa «judéité» avec son statut de chef de l’église Anglicane. 
 Mazel Tov Kate
 TOT (USA) 14 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Très intéressant à connaître l’arbre généalogique de la famille de Kate Middleton, l’épouse du prince William.
 Carole Middleton la mère de Kate, est née de Roland Goldsfit et de Dorothy Harrison (tous deux Juifs).
Les parents de Dorohy Harrison sont Robert Harrison et Elizabeth Temple (tous deux Juifs).
Ils descendent de la famille Myers, des Juifs qui vivaient en Angleterre au 19ème siècle.
Pour résumer, la princesse Kate est juive par sa mère et par conséquent son enfant qui va naître et qui pourrait accéder au trône d’Angleterre est un Juif la tradition et la loi religieuse [juives].