samedi 31 août 2013

Selon Youssef al Qaradawi, le Tomahawk sera l'instrument de la vengeance divine en Syrie

La dernière trouvaille de ce tocard de Youssef al Qaradawi : les armées occidentales qui interviendront en Syrie seront l’instrument de la vengeance divine.
Que n’appelle-t-il point à l’exercice de cette vengeance divine contre ceux qui occupent la Palestine ?
Ah oui, ce sont ces mêmes vengeurs du peuple syrien qui soutiennent financièrement, politiquement et militairement ceux qui oppriment le peuple palestinien. 
Franchement, je me demande si ce al Qaradawi n'est pas un adepte de Satan

Al Qaradawi soutient l'attaque de la Syrie par l'Occident dont il suggère qu'il est un "instrument de Dieu" pour la vengeance.

DOHA,  Reuters/Europa Press – 30 août 2013 traduit de l’espagnol par Djazaïri
Le célèbre dignitaire sunnite égyptien Youssef al Qaradawi, a apporté ce vendredi un soutien tacite à toute attaque par l'Occident contre la Syrie en réponse à l'agression à l’arme chimique qu’aurait perpétrée le président syrien Bachar al-Assad et il a suggéré que les puissances étrangères sont un instrument de la vengeance divine.
 «Nous voulons être en mesure de venger nos frères qui ont été assassinés par centaines"  a dit al Qaradawi a dit dans son sermon hebdomadaire à Doha, où il a souligné que «Dieu prépare ceux qui peuvent exercer sa vengeance." 
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Al Qaradawi est une référence pour Obama (et Sarkozy) en matière d'exégèse coranique
 "Nous demandons à Dieu de les punir pour ce qu'ils ont fait. Ils méritent ce qui est en train de se passer" a déclaré le religieux en référence aux forces fidèles à Assad dans un discours qui a été diffusé sur la télévision d'Etat du Qatar.
L'Arabie saoudite et le Qatar, qui soutiennent les rebelles syriens qui tentent de renverser Assad, ont préconisé une intervention militaire en Syrie, bien que plusieurs pays arabes s'opposent à cela.Le Royaume-Uni a annoncé qu'il ne participerait pas à une éventuelle attaque suite au refus du Parlement.
Les Etats Unis et la France envisagent de lancer une action militaire pour punir el président syrien pour la supposée attaque à l’arme chimique de la semaine dernière dans laquelle des centaines de personnes ont péri dans la périphérie de Damas. Mais le gouvernement syrien a nié avoir utilisé une telle arme.
Al Qaradawi, président de la Fédération internationale des savants musulmans, jouit d'une large audience dans le monde arabe et il a soutenu les soulèvements contre les autocrates arabes depuis 2011. En Juin, il a exhorté à la guerre contre les forces d'al-Assad, après que le Hezbollah, le parti chiite libanais a envoyé des combattants en  Syrie pour aider à combattre les rebelles.

1 000 rabbins posent la question à Obama: peut-on compter sur vous pour agir en Syrie?

On peut supposer que si le président Barack Obama faisait une téléconférence avec 1 000 curés ou 1 000 imams en simultané, il y aurait quelques remous dans les médias et qu’on s’interrogerait pour savoir si ce dirigeant a toute sa tête.
Qu’on se rassure, ce n’est pas à mille curés ou imams que le président des Etats Unis vient de s’adresser mais à mille rabbins à qui il a adressé, comme il le fait chaque années, ses vœux pour le nouvel an juif.
Mais pas seulement puisque Barack Obama a déclaré aux rabbins que la conclusion de la crise syrienne, c’est-à-dire le rôle de son action, allait montrer qu’on ["on", c’est l’Etat prétendu juif] pouvait compter sur lui.
Un propos qu’il a tenu en réponse à une question qui liait Syrie et Iran
Quelqu’un disait qu’Obama était le premier président juif des Etats Unis. Il ne s’était apparemment pas trompé.

Obama souhaite shana tova à 1 000 rabbins

Dans sa téléconférence annuelle avec  des rabbins, le président des Etats Unis declare que la conclusion de la crise syrienne montrera qu’on peut compter sur lui pour freiner le programme nucléaire de l’Iran
Par Yitzhak Benhorin, Yrediot Aharonoth (Sionistan) 21 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

 WASHINGTON – Le président américain Barack Obama a abandonné quelques minutes la crise syrienne pour souhaiter à quelque 1 000 rabbins un heureux Rosh Hashana (nouvel an juif).

Un des rabbins qui a participé à la téléconférence annuelle a dit qu’Obama avait été interrogé sur la façon dont on pouvait compter sur le gouvernement des Etats Unis pour stopper le programme nucléaire iranien s’il ne réagissait pas à l’utilisation d’armes chimiques par la Syrie. Obama a refusé de dire aux rabbins ce qu’il envisageait de faire en ce qui concerne la Syrie, mais il a affirmé que la conclusion de la crise actuelle montrerait qu’on peut compter sur lui.
Nous partageons les mêmes valeurs
Le dirigeant des Etats Unis a aussi évoqué le lien inaltérable entre les Etats Unis et Israël ainsi que les valeurs partagées par les deux pays, dont les valeurs juives de justice sociale. Obama a aussi mentionné la participation des Juifs à la lutte pour les droits civiques menée par Martin Luther King Jr. Les USA viennent de commémorer le cinquantième anniversaire du discours de King «J’ai fait un rêve.»

Pendant la téléconférence, Obama a aussi parlé des efforts de son administration pour promouvoir la réforme de la protection sociale et la paix entre Israël et les Palestiniens.
les mêmes valeurs
Vaut mieux l'écrire: Obama et moi, nous partageons les mêmes valeurs

jeudi 29 août 2013

L'ambassadeur de France et la morale laïque

Christophe Bigot vient d'être nommé par François Hollande directeur de la stratégie à la Direction générale de la sécurité extérieure, à compter du 1er septembre 2013.
Si vous tapez Christophe Bigot dans la fenêtre recherche actualités de Google, le premier lien d'information proposé est celui du site du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF).
On peut se demander pourquoi.
En lisant le petit article mis en ligne par le CRIF on peut s'en faire une petite idée.
Il se trouve que ce diplomate a entre autres, été premier conseiller adjoint de l'ambassadeur à Tel-Aviv de 2004 à 2007 avant de devenir conseiller Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, Méditerranée, Asie, Amérique latine du ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner de 2007 à 2009.
Il occupait depuis le poste d'ambassadeur de France dans l'entité sioniste.
On peut constater chez ce diplomate un tropisme assez net en direction des affaires du Moyen Orient.
Pour bien comprendre la disposition d'esprit de Christophe Bigot, je me permets de reposter cette photo qui date de 2011.

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Christophe Bigot, ambassadeur de France à Tel Aviv attentif aux préceptes du rabbin Shteinman (juin 2011). Photo ambassade de France
Nous y voyons l'ambassadeur, kippa sur la tête, écouter attentivement le rabbin Aharon Yehuda Leib Shteinman à qui il rend apparemment visite dans un établissement hospitalier. le représentant de la république française laïque etc. est le seul non rabbin sur la photo (et avec le rabbin Shteinman, il est le à porter une kippa).
Le rabbin Shteinman est un éminent théologien du judaïsme lituanien et nous verrons si M. Bigot aura su profiter de ses bonnes paroles dont celles-ci:
«Il y a huit milliards d’habitants dans le monde. Et que sont-ils ? Des assassins, des voleurs, des gens sans cervelle… Mais qui est l’essence même de ce monde ? Dieu a-t-il créé le monde pour ces assassins ? Pour ces méchants ?»

Sûrement de la morale laïque et républicaine.

lundi 26 août 2013

Syrie et armes chimiques: la force de destruction du mensonge

Jason Diltz d’Antiwar nous parle des armes chimiques en Syrie. Plus précisément, il fait le point sur la manipulation grotesque mise en place par les gouvernement occidentaux pour accuser les autorités syriennes d’avoir utilisé de telles armes contre la population civile.

A ceux qui veulent une preuve de l’étendue de la manipulation, celle-ci est apporté par Diltz qui signale que le gouvernement des Etats Unis a essayé d’obtenir du Secrétaire Général de l’ONU qu’il ordonne le retrait des inspecteurs spécialisés qui se trouvent en ce moment même en Syrie.

Apparemment, les régimes occidentaux seraient prêts à en découdre contre la Syrie et une attaque serait prévue dans les deux semaines à venir.

De fait, tout en stigmatisant une éventuelle agression occidentale contre la Syrie, la Russie a fait clairement savoir qu’elle ne s’opposerait pas militairement à une telle entreprise.

On comprend bien que la Russie n’en a ni les moyens et encore moins la volonté. Mais qu’elle a sans doute reçu des garanties que les bombardements auraient une portée somme toute limitée sur le plan politique, c’est-à-dire qu’ils ne viseraient pas à détruire la direction politique syrienne mais à l’affaiblir significativement et à entretenir ainsi le chaos dans le pays.

Fait nouveau, le régime sioniste a également fait savoir nettement qu’il encourageait une telle démarche agressive contre le pouvoir syrien.

Pour prendre la mesure de l’émotion suscitée en effet par l’usage (certain d’après François Hollande) supposé d’armes chimiques par l’armée syrienne, il suffit de constater l’état de confusion mentale d’un Laurent Fabius qui est allé confier son affliction à son ami Shimon Peres, un utilisateur pourtant avéré de l’arme chimique contre le peuple palestinien.
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Le Journal du Dimanche: "le président (sioniste) Shimon Peres, qui embrasse Laurent Fabius comme un membre de sa famille"
Ce qui déclenche ces poussées humanitaires (traduisez bellicistes) chez les dirigeants occidentaux, c’est tout simplement l’état de déconfiture politique et militaire de leurs protégés qui sont repoussés partout où l’armée gouvernementale a décidé de passer à l’offensive. Ce fut le cas à al Qussayr , aux alentours de Lattaquié et c’est maintenant le cas dans la périphérie de Damas. 

Les offensives de l’armée syrienne se soldent à chaque fois par de lourdes pertes chez l’adversaire qui les compense en faisant de plus en plus appel à des gamins qu’on endoctrine  contre le gré des familles ou avec l’accord de celles qui ont un besoin désespéré de moyens de subsistance et qui acceptent donc de recevoir une indemnisation [le salaire de l’enfant soldat) et peuvent même passer en tête de liste pour l’accès à l’aide alimentaire.  

On signale même une tendance nouvelle, l’arrivée de jeunes mineurs venus de Tunisie, d’Algérie et d’Europe pour combattre en Syrie. 

L’ONU rejette un appel des Etats Unis à retirer ses inspecteurs de Syrie tandis que la guerre menace

Les Etats Unis se préparent à attaquer, mais les inspecteurs contunuent ) enquêter sur les accusations
Par  Jason Ditz, Antiwar (USA) 26 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon a rejeté aujourd’hui les demandes américaines de retirer de Syrie les inspecteurs en armement chimique, les personnes informées de la teneur de la conversation affirmant qu’il est «resté ferme sur le principe.»
Les dirigeants des Etats Unis et d’autres pays occidentaux cherchent désespérément à préserver leur version sur l’usage d’armes chimiques par la Syrie et semblent craindre que cette dernière soit sérieusement mise à mal par l’enquête onusienne.
C’est pourquoi, après avoir d’abord exigé que les inspecteurs puissent se rendre sur site, les Etats Unis ont brusquement tourné  casaque quand la Syrie a accepté, insistant pour dire qu’il était «trop tard.» Depuis, les officiels [occidentaux] ont soutenu être déjà convaincus de la culpabilité [de l’armée] syrienne sur la base d’informations de presse et de déclarations des rebelles, et se préparent à lancer des attaques dans les quinze jours à venir.
Les dirigeants britanniques ont franchi un pas supplémentaire et ont essayé d’anticiper sur les conclusions de l’enquête en affirmant que les preuves ont probablement été détruites ou «trafiquées» et que ce que les enquêteurs diront au monde sur ce qui s’est passé à Jobar sera dépourvu de fiabilité. 
A l’instar de ce qui avait conduit à l’invasion de l’Irak, les dirigeants occidentaux ont déjà pris leur décision et sont maintenant en train de faire tout leur possible pour éviter la production de preuves qui ruineraient leur projet.

lundi 19 août 2013

Le pays où on identifie les Juifs par l'ADN

On peut être certain que si l’Allemagne nazie avait eu connaissance des tests ADN, elle les aurait mis en pratique pour distinguer le bon grain de l’ivraie.
De fait, comme on le sait, l'idée que les Juifs auraient un profil génétique particulier est régulièrement dénoncée comme une manifestation abjecte d'antisémitisme

Les russophones qui souhaitent faire l’aliya pourraient être obligés de subir un test ADN

Le cabinet du premier ministre déclaré que les candidats à l’immigration originaires de l’ex Union Soviétique pourraient se voir demander de prouver leur lignage juif.
Par Asher Zeiger et rédaction, Times of Israel (Sionistan) 29 juillet 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Un certain nombre d’habitants de l'ex-Union soviétique qui souhaitent immigrer en Israël pourrait être soumis à des tests ADN pour prouver leur judéité, a déclaré dimanche le bureau du Premier ministre.
Cette procédure a été signalée par Maariv ce lundi, au lendemain de l’information révélée par ce journal israélien sur une jeune femme de 19 ans originaire de l’ex Union Soviétique qui a dû se soumettre à un test ADN en vue d’être admise à un voyage de découverte d’Israël [les Birthright trips sont des séjours de découverte réservés à de jeunes juifs en vertu de leur droit « naturel », de naissance, afin de renforcer leur attachement à l’entité sioniste et de les encourager à participer à l’œuvre coloniale, note de Djazaïri].
Les services du premier ministre ont confirmé que de nombreux Juifs de l’ex Union Soviétique qui sont nés hors mariage peuvent se voir exiger de confirmer par la génétique leur appartenance juive afin d’avoir l’autorisation d’immigrer en tant que juif.
Une source auprès des services du premier ministre a déclaré à Maariv que la procédure consulaire, approuvée par le département juridique du ministère de l’intérieur dispose qu’un enfant russophone n’ hors des liens du mariage est éligible à un visa d’immigration en Israël si  la naissance a été enregistrée avant le troisième anniversaire. Si ce n’est pas le cas, un test génétique pour prouver la filiation juive est nécessaire.
Un porte parole du ministère des affaires étrangères a expliqué que la décision d’exiger un test AND pour les Juifs russes est basée sur une recommandation de Nativ, un programme éducatif place sous les auspices du bureau du premier ministre pour aider les Juifs de l’ex Union Soviétique à immigrer en Israël.
Cette affaire touche au cœur de la loi du retour en Israël qui permet à toute personne qui a un parent, un grand parent ou un époux juif d’aller en Israël et d’accéder à la citoyenneté. Déterminer qui est un Juif – une définition qui a évolué avec les nombreux courants de la religion – a conduit le ministère de l’intérieur à créer un système byzantin de vérifications et de règles qui a parfois amené les candidats [à l’immigration], les convertis tout particulièrement, à aller devant les tribunaux israéliens pour [faire reconnaître] leur droit à immigrer.
Dans son article initial, Maariv révélait que le problème pour Mashah Yakerson, la participante au programme Birthright, tenait au fait que sa naissance n’avait été enregistrée [auprès des services consulaires] qu’à l’âge de trois ans, jetant ainsi un doute sur sa filiation. Mais selon l’article de lundi, l’affaire avait été compliquée parle fait qu’elle était née hors mariage.
Birthright propose des séjours gratuits de dix jours en Israël pour de jeunes adultes Juifs âgés entre 18 et 26 ans qui ne se sont jamais rendus dans le pays dans un contexte éducatif.
Le Dr. Shimon Yakerson [le père de Mashah, NdT] a déclaré qu’après avoir contesté la décision, on lui a répondu que sans un test ADN sa fille n’aurait pas l’autorisation de participer au programme ou d’immigrer en Israël.
“C’est du racisme flagrant à l’égard des Juifs russes,” a déclaré Shimon Yakerson à Maariv.
Yakerson a déclaré que la naissance de sa fille avait été déclarée tardivement parce qu’il travaillait dans une faculté rabbinique aux Etats Unis quand elle est née.
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Selon le traité du Dr Yakerson, vos chapeaux ne prouvent pas que vous êtes juifs!
Des officiels du ministère des affaires étrangères ont déclaré dimanche à Maariv que l’exigence d’un test ADN les laissait perplexes parce que selon la Loi du Retour, même des enfants adoptés par des Juifs sont éligibles à la citoyenneté israélienne.
Yakerson a une fille plus âgée, Dina, qui a immigré en Israël en vertu de la Loi du Retour en 1990.

vendredi 16 août 2013

Des fascistes juifs en Italie? Quand ça?

 L’actualité est très abondante en ce moment, qu’on y songe : les suites du putsch en Egypte, la crise syrienne persistante, l’attentat commis par les sionistes dans un quartier de Beyrouth réputé être un « fief» du Hezbollah (c’est-à-dire peuplé de gens qui ont le tort d’être majoritairement chiites), les troubles en Tunisie ou dans le sud algérien (Tunisie et Algérie n’ont peut-être pas fini de payer le prix de l’agression contre la Libye), la reprise des prétendues discussions de paix entre l’entité sioniste et une Autorité Palestinienne fantomatique, le décès de Me Jacques Vergès.…

Je ne vais cependant traiter aujourd'hui aucun de ces sujets intéressants et importants mais revenir sur un aspect de la seconde guerre mondiale qui reste encore d’actualité du fait de sa relation avec les questions holocaustiques.

Ce sujet qui reste d’actualité est celui de l’attitude du Pape Pie XII à l’égard des persécutions infligées par le nazisme aux Juifs en Europe. En effet, un courant d’opinion animé par la propagande sioniste soutient que le Pape Pie XII est resté passif devant les souffrances endurées par les Juifs. Cette thèse est ranimée régulièrement quand la question de la béatification de Pie XII revient dans l’actualité et aussi à titre préventif quand un nouveau Pape prend ses fonctions,  ce qui est  présentement le cas.
Comme pour d’autres aspects de l’histoire de la seconde guerre mondiale, notre représentation du rôle de Pie XII a été fortement influencée par la littérature et le cinéma, ici par  «Amen», un film de Costa Gavras adapté d’une pièce de théâtre.

De fait, ces attaques contre le Pape Pie XII sont rarement mises en question dans les médias  et c’est ce qui a amené Tim Fischer, un ancien vice-premier ministre australien à publier un livre dans lequel il pointe le rôle de ce qu’il appelle le lobby juif aux Etats Unis mais aussi le rôle négatif des fascistes… juifs en Italie à l’époque mussolinienne.

Des fascistes juifs, tiens, tiens !
Tim Fischer montre du doigt le lobby sioniste
Tim Fischer montre du doigt le lobby sioniste
  

Fischer : L'ancien Pape injustement critiqué par le lobby juif

Par Barney Zwartz, The Age (Australie) 4 août 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Il faut apporter la contradiction au lobby juif de New York qui a injustement sali le nom de Pie XII,  Pape pendant la Seconde Guerre mondiale, au service d’intérêts politiques contemporains, a affirmé l'ancien vice-Premier ministre australien Tim Fischer.
Pie a été critiqué pour n’avoir pas suffisamment agi pour protéger les Juifs pendant l’holocauste, mais M. Fischer soutient dans un livre qui sortira vendredi à Melbourne qu’il a sauvé des Juifs «et n’en obtient nulle reconnaissance.»

M. Fischer, ambassadeur auprès du Saint-Siège de 2008 à 2011, a déclaré à Fairfax Media que le lobby juif doit revoir  sa position qui est de plus en plus tapageuse dans da condamnation de Pie XII.

En fait, selon Fischer, Pie avait enjoint les Catholiques d’aider les Juifs, en c en cachant des centaines dans des couvents, des monastères et au Vatican. Les Nazis raflèrent 1 002 des 8 000 Juifs de Rome en 1943 et les envoyèrent à Auschwitz, mais les 7 000 autres furent sauvés.

Dans son livre, Holy See, Unholy Me: 1000 Days in Rome, M. Fischer écrit qu’un ambassadeur israélien qui avait appelé à reconnaître l’œuvre de protection de Pie XII avait été rapidement contraint à une rétractation humiliante.
“En outré, à chaque fois qu’il est suggéré d’envisager la béatification et la canonisation de Pie XII, ils frappent de toute leur puissance et utilisent tous les circuits médiatiques pour l’empêcher.»

Des informations en provenance du Vatican donnent à penser que le Pape François veut aller de l’avant pour la canonisation de Pie.

Présentant Mark Regev,  le porte parole  Israélien formé à Melbourne comme étant un personnage central, M. Fischer écrit que les compétences médiatiques du lobby juif excèdent de loin celles du Vatican et il laisse entendre que ses tactiques «servent à défendre une cause et à entretenir influence et pouvoir.
“Le lobby juif américain est dirigé par des tenants d’une ligne dure qui reçoivent leurs instructions quotidiennement de Jérusalem et Tel Aviv et ne lâcheront rien sur la politique d’Israël en Cisjordanie.» 

M. Fischer explique que le plus grand désastre pour la communauté juive de Rome pendant la guerre fut la scission ente les factions pro et anti fascistes. «Cela rompit l’unité au moment où elle était le plus nécessaire avec l’entrée des nazis à Rome. Les Juifs fascistes disaient que rien n’arriverait.» 

Le grand rabbin, Israel Zolli, un antifasciste, avait averti la communauté qu’elle devait sse tenir prête, par exemple en cachant les listes [des fidèles] des synagogues. Après la guerre, le rabbin Zolli se convertit au catholicisme, « ce qui le fit disparaître complètement de l’histoire [de la période].

"Le rabbin de Rome et  l'évêque de Rome à sauvèrent tous deux des milliers de vies juives, et leur action mérite d’être appréciée de façon plus juste", a déclaré M. Fischer.
Il a dit s’attendre à une réaction virulente contre ses propos, mais il espère que son livre sera lu par des gens sans parti pris.

Il a concédé qu’il existait des preuves de l’existence d’un canal catholique croate par lequel des Nazis s’échappèrent après la guerre, et il a affirmé que si Pie en était informé, il devrait être fortement critiqué [pinged] pour ça.