dimanche 25 février 2007

Selon Marek Halter, l'Islam a fait de Marie une femme soumise! Qu'en a fait le judaïsme?


Je viens de lire, dans le quotidien lyonnais "Le Progrès" de ce dimanche une interview de Marek Halter publiée sous le titre :
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"Un intellectuel ne se range pas derrière un candidat" [à la présidence de la république]
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Il y a là au moins un scoop, c'est que Marek Halter se considère comme un intellectuel. Mais comme on dit à Lyon : "Si c'est vrai, c'est dans le Progrès."
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Et voici le sous-titre de l'interview :
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"L'écrivain Marek Halter qui, à travers le personnage de Marie, lance une sorte d'appel à la révolte des femmes soumises, évoque aussi les enjeux de la présidentielle."
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Je vous reproduis ci-dessous la réponse de Marek Halter à la première question posée par Manuel da Fonseca, journaliste du Progrès.
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Q - Qui serait Marie dans le monde d'aujourd'hui?
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M.H. : "Marie était peut-être la mère de "Ni putes ni soumises," des femmes qui se battent pour la justice et qui affrontent les règles d'une société parfois archaïque. A l'époque de Marie, on lapidait les filles-mère. Il en fallait du courage pour les dénoncer! Ces mêmes femmes existent aujourd'hui, et elles essaient de faire quelque chose.En ça elles sont des Marie. Mais pour qu'elles le comprennent, il fallait d'abord montrer qu'elles ne sont pas soumises.Car contrairement à ce qu'en a fait l'Islam, Marie n'était pas une femme soumise. J'ai voulu détruire cette idée. Marie n'était pas une femme soumise, parce que c'est elle qui a sacrifié son fils pour sauver l'humanité. Elle avait de l'ambition pour lui."
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Marek Halter donne l'image curieuse d'une Marie qui se bat, au sens propre du terme, contre les injustices. Difficile de dire où il est allé chercher ça. Car si effectivement le culte marial chez les Catholiques a pu donner à Marie les caractéristiques d'une combattante, il s'agit de celui d'une femme qui combat l'impiété et le républicanisme. Merci à tout lecteur catholique de m'éclairer sur le thème de Marie la militante.
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En fait, chez Marek Halter la construction de cette figure d'une Marie féministe et révolutionnaire avant la lettre n'a pour finalité que d'être opposée à ce qu'il considère être la vision musulmane de Marie, celle d'une femme soumise.
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Il n'est pas inutile de rappeler que pour l'Islam, Marie est bien la mère de Jésus, ce dernier étant considéré comme un envoyé de Dieu, et ayant été conçu de manière "immaculée" à la réserve près que pour les Musulmans Jésus ne saurait être le fils de Dieu.
Confondre humilité et soumission est le propre des arrogants et c'est bien ainsi qu'on peut qualifier Marek Halter qui se permet de gloser sur un personnage, Marie, qui n'a aucune signification réelle pour lui.
Car sinon, pourquoi ne précise-t-il pas ce qu'a fait le judaïsme de Marie? Oui, pourquoi ne nous dit-il pas que le Talmud considère Marie comme la mère d'un bâtard, l'enfant illégitime d'une mère adultérine? le fils d'une niddah, une prostituée?

samedi 24 février 2007

Des mediums pour retrouver Ben Laden?

D'aucuns diraient que l'invasion de l'Afghanistan, suite aux attentats du 11 septembre 2001, et la traque de Ben Laden sont une des facettes de la lutte de la raison contre le fanatisme et l'obscurantisme.
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L'info que je vous présente ici montre que ce n'est pas tout à fait certain, même en se situant dans le camp des gens pour qui la "raison" prime. De fait, le seul aspect rationnel dans tout ça, c'est le recours à la démarche expérimentale pour valider ou invalider l'efficacité d'un moyen pour détecter Ben laden ou les armes de destruction massive hypothétiquement dissimulées en Irak.
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Le repaire de Ben Laden, les armes des destruction massive irakiennes, c'est comme l'Arlésienne : on en parle beaucoup, on ne les voit jamais.
Justement, comment faire pour voir ce qui est invisible?
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Il faut d'abord supposer que cet invisible existe. Et quand on constate que les techniques utilisées habituellement pour déceler l'invisible (sonars, radars et autres satellites) échouent, on peut essayer les bonnes vieilles méthodes et faire appel aux mediums et aux radiesthésistes.
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Selon l'Evening Standard, c'est ce qu'a voulu faire l'armée de sa Gracieuse Majesté ainsi que l'indiquent des documents déclassifiés du ministère britannique de la défense.

Le ministère de la défense a conduit une expérimentation pour savoir si des volontaires pouvaient « voir » des objets cachés à l'intérieur d'une enveloppe.
Ce qui implique que le ministère espérait que des résultats concluants lui auraient permis d'utiliser des mediums pour « voir à distance » la base de Ben Laden et aussi de trouver des armes de destruction massive en Irak.
Cependant, après avoir dépensé 18 000£ (1£ = environ 1,7 €) aux frais du contribuable, les responsables militaires ont conclu que le recours aux pouvoirs psychiques avait peu d'intérêt pour la défense de la nation et l'étude n'est pas allée plus loin.
Le journal précise que
l'étude avait été menée en 2002, un an après l'invasion de l'Afghanistan et alors que la capacité de Ben Laden à échapper à la capture, un peu comme Houdini, devenait de plus en plus embarrassante pour les commandements britannique et américain.
Le ministère de la défense avait essayé de recruté douze mediums connus qui vantaient leurs aptitudes sur internet, mais quand ils ont tous refusé il a du se tourner vers des volontaires « novices. »
Le rapport, rendu public aux termes de la loi sur la liberté de l'information, montre que 28 % des personnes testées avaient réussi à deviner avec exactitude le contenu des enveloppes, parmi lesquels des photos d'un couteau et de Mère Thérésa.
Mais la plupart des sujets, maintenus dans un endroit secret pour la recherche, étaient désespérément à côté de la plaque.
L'un d'entre eux s'était même assoupi alors qu'il essayait de se concentrer sur le contenu de l'enveloppe.

De la grossièreté sioniste

On peut voir comment, en France, certains semblent avoir envie de faire rouler les tambours de la guerre contre l'Iran accusé de vouloir développer l'arme atomique afin de "rayer l'entité sioniste de la carte."
Sur la question iranienne comme précédemment sur celle de l'Irak, on observe cependant que des journalistes essayent de faire simplement leur travail, c'est-à-dire de recueillir le plus objectivement possible des informations susceptibles d'éclairer les opinions publiques de leurs pays.
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Dans ces moments de grande tension entre l'Iran et la "communauté internationale" 'si on veut bien admettre que les USA, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'entité sioniste sont la dite communauté internationale), la réalisation d'une interview du président Iranien par une certaine Diane Sawyer, journaliste vedette d'ABC, un grand media US, pouvait sembler une bonne idée. Après tout n'est-il pas instructif de savoir ce que quelqu'un a dans la tête avant de la lui défoncer?
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Apparemment ce n'atait pas une bonne idée si on en croit un certain Michael Savage qui anime une des émissions radio les plus écoutées aux USA. Selon M. Savage, ce n'est pas une bonne idée d'interviewer le "Hitler actuel," car à quoi bon chercher à comprendre le point de vue de Hitler du moment que nous savons qu'il assassine des Juifs?
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Le raisonnement de M. Savage se tient, à condition qu'on admette la comparaison entre M. Ahamadinedjad et le Fuhrer. Or à ma connaissance, les autorités iraniennes ne persécutent pas les Juifs, ni en Iran ni ailleurs et n'ont agressé aucun pays tiers.
Après tout, M. Ahmadinedjad n'est que le troisième ou quatrième responsable musulman a avoir été prié de porter le costume d'Adolf Hitler, les autres ayant été je crois Saddam Hussein, Yasser Arafat et le colonel Nasser [le Hitler du Nil].
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Revenons en à Michael Savage : non seulement il n'admet pas que Diane Sawyer soit allée interviewer le Hitler de Téhéran mais il la considère d'autant plus inexcusable qu'elle ne l'a pas une seule fois interpellé sur sa contestation de la réalité de l'holocauste. [elle aurait peut-être même dû faire comme ce journaliste Américain qui, lors d'une interview, tentait d'amener le président Libyen Kaddhafi à reconnaître qu'il était fou].
Je vous propose un peu plus loin un extrait de l'émission de M. Savage consacré au reportage de Mme Sawyer. Dans cette émission, sont diffusés de courts extraits de propos de Mme Sawyer qui donnent à Michel Savage l'occasion d'éructer des grossièretés innomables à l'encontre de cette journaliste.


Au fait, peut-être pensez-vous que Michael Savage est un ces White Anglo Saxon Protestants (WASP) représentatifs de l'Amérique profonde? Je l'ai cru personnellement car la photo de ce type avec son chapeau de cow-boy renforçait en moi l'image de l'Anglo-américain qu'induisait déja son nom : Savage.

Grosse erreur car Michael Savage n'est pas un WASP et il ne s'appelle pas Savage mais Weiner et est né dans une famille juive originaire de Russie. Dans sa biographie on apprend qu'entre autres, il plaide pour une interdiction totale de l'immigration musulmane aux USA.


Comme quoi, il ne suffit pas de reconnaître l'holocauste et de condamner Hitler pour ne pas être une saloperie de raciste. En effet, imaginons que ce Savage ait été musulman ou chrétien et qu'il ait plaidé pour une interdiction totale de l'immigration juive aux USA?

Oui, des voix du monde entier se seraient manifestées pour crier, à juste titre, à l'antisémitisme (au sens de racisme anti-juif). Là c'est le silence radio.
Ma conclusion provisoire : les sionistes se donnent de plus en plus souvent à voir pour ce qu'ils sont réellement tant ils sont sûrs d'eux. Pour l'instant la réalité leur donne raison car ils peuvent en toute impunité médiatique tenir des propos des plus scandaleux. Et c'est vrai ils n'ont honte de rien tellement ils se sentent forts.
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Ils n'oublient qu'une chose, la réalité des média n'est qu'une petite partie d'une réalité qui se dérobe de plus en plus sous leurs pieds et la propagande dans laquelle ils excellent commence à tourner à vide, ne convainquant plus que leurs admirateurs de la sphère politique et médiatique.


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Au cours de son émission de radio à diffusion nationale du 16 février, Michael Savage a affirmé que Diane Sawyer, la correspondante d'ABC News « avait aidé et encouragé » le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad pendant une interview durant laquelle, selon Savage, Sawyer avait refusé d'interpeller M. Ahmadinedjad sur ses déclarations niant l'existence de l'holocauste.
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Savage a déclaré : « Voilà que Diane Sawyer va voir Mahmoud Ahmadinedjad et ne lui dit pas même une seule fois, « Comment pouvez-vous nier l'holocauste? Voici les photos des six ou sept millions de Juifs que Hitler a tués. Comment osez-vous faire ça au monde? » Savage a ajouté : « Donc Diane Sawyer, par principee, admet que l'holocauste ne s'est pas produit. » En fait, dans son interview d'Ahmadinedjad, Sawyer avait précisé, « Je ne souhaite pas débattre à nouveau du problème général de l'holocauste – de si comme vous l'avez dit, l'holocauste est un mythe, » avant de demander : « Accepteriez-vous d'aller à Auschwitz et de consulter leur documentation? Vous êtes un scientifique. Accepteriez-vous de jeter un oeil dans le centre de documentation? » Lorsque Ahmadinedjad a répondu : « pensez-vous que ça réglerait un problème quelconque? » Sawyer lui répondit : « Ce serait de l'information pour vous si vous pensez sincèrement que c'est un mythe. »
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Dans la même émission, Savage avait diffusé des extraits sonores de l'édition du 15 février de Good Morning America, l'émission d'ABC dans laquelle Sawyer parlait en détail de son interview d'Ahmadinedjad. Discutant de cette interview, Savage avait déclaré que Sawyer était « dégoûtante » et « pleine de merde » tout en la traitant de manière répétée de « putain de menteuse, » de « prostituée » et de « sorcière. » Il ajoutait, « Je maintiens ces propos, et si vous ne les aimez pas, poursuivez-moi en justice. Amenez-moi devant les tribunaux pour vous avoir qualifiée de putain parce que ce que vous avez fait pour l'audimat c'est de la prostitution intellectuelle ».
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« Savage Nation » touche plus de 8 millions d'auditeurs chaque semaine selon Talkers Magazine, ce qui en fait le troisième talk-show de radio le plus écouté dans le pays après The Rush Limbaugh Show et le Sean Hannity Show.
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Extraits de l'édition du 16 février de The Savage nation sur Talk Radio Network :
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SAVAGE : Diane Sawyer a fait un voyage en Iran où elle a baisé les pieds de Mahmoud Ahmadinedjad. Mon Dieu, elle est dégoûtante.
Voyez-vous, si c'était moi qui commandait, Sawyer aurait vu son passeport confisqué à son retour aux USA. Et son petit sourire satisfait aurait été effacé de son visage au moment de son inculpation, menottes aux poignets, pour avoir aidé et encouragé l'ennemi, le Hitler de notre époque. On aurait relevé ses empreintes digitales et inculpée pour sédition. On aurait vu alors si elle aurait encore eu le petit sourire qu'elle arborait pendant son petit discours. OK?
Voilà Diane Sawyer qui va chez Ahmadinedjad et ne lui dit pas une seule fois, « Comment pouvez-vous nier l'holocauste? Voici les photos des six ou sept millions de Juifs que Hitler a tués. Comment osez-vous faire ça au monde? »
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SAWYER : Je comprends qu'on soit parfois dérouté par ce que nous faisons et le pourquoi de notre présence là-bas, mais même...
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SAVAGE : Oh la ferme! Virez-moi cette sorcière! La ferme! Virez-moi cette sorcière de mon émission.
Nous ne sommes pas déroutés par ce que vous faites, espèce de sorcière. Vous êtes une sorcière. Vous pensez être meilleure que nous tous, c'est ça Diane. Vous pensez que nous sommes déroutés par ce que vous faites et pourquoi vous étiez là-bas? Nous ne sommes pas déroutés par le fait que vous êtes une sorcière de bas-étage qui ferait n'importe quoi pour l'audimat, comme aller à la rencontre du Hitler de notre époque.
Vous êtes une pourriture, une sorcière puante –Je prie Dieu, je prie Dieu qu'un jour vous compreniez à quel point vous êtes tombée bas, Diane Sawyer, quelle vermine de bas étage vous êtes en réalité. Remettez la bande, je veux entendre tout le passage..
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SAWYER : Je comprends qu'on soit parfois dérouté par ce que nous faisons et le pourquoi de notre présence là-bas, mais même nos adversaires ont un point de vue qui leur est propre, et comment parler de cette partie du monde si on ne comprend pas ce qu'ils disent--
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SAVAGE: Vous êtes une putain de menteuse.
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SAWYER: -- et pourquoi ils agissent comme ils le font. Même --
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SAVAGE: Vous êtes une putain de menteuse.
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SAWYER: -- on peut apprendre quelque chose sur pourquoi ils agissent comme ils le font.
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SAVAGE: Vous êtes une putain de menteuse.
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SAWYER : Et nous essayons de rapporter de vraies informations dans ce moment critique pour les gens qui vivent dans cette partie du monde. C'est si compliqué.
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SAVAGE : Vous êtes un tas de merde. Qui croyez-vous tromper? Vous êtes une menteuse et la raison pour laquelle vous avez donné cette interview sur l'entretien [avec le président iranien] c'est parce que vous vous êtes rendu compte de ce que vous avez fait. On vous a dit que les gens ne pouvaient plus vous blairer.
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Je ne sais pas comment il se fait que dans ce pays, une sorcière, une putain comme Diane Sawyer – et je pèse mes mots – pour moi c'est une putain, c'est une putain d'avoir vendu son intelligence de cette manière, se prostitue elle-même pour l'audimat. Elle part et va rendre visite au Hitler de notre époque, Mahmoud Ahmadinedjad, ne l'interpelle pas sur une de ses déclarations, pas une seule, et elle ne le fait que pour l'audimat. Et elle a le culot de rentrer ici et de prétendre que ce qu'elle fait est déroutant ainsi que le motif de sa présence là-bas. A qui croyez-vous parler? Même vos adversaires ont un point de vue qui leur est propre.
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Alors voyons si j'arrive à suivre. On est en 1940 et vous allez voir Adolf Hitler; des gens ont déjà été assassinés, exécutés et torturés à mort dans l'Allemagne nazie et vous dites que même vos adversaires ont un point de vue qui leur est propre? Et comment pouvez-vous traiter de l'Allemagne si vous ne comprenez même pas pourquoi ils disent ce qu'ils disent et pourquoi ils font ce qu'ils font?
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Diane, tout ce que je peux vous dire c'est que vous êtes probablement la créature la plus vile de toute l'histoire des journalistes Américains. Vous êtes probablement la créature la plus vile de toute l'histoire du journalisme américain. Vous m'avez entendu, Diane Sawyer? Dieu veuille que vous m'ayez entendu parce que c'est l'opinion d'un homme. Mais laissez moi vous dire, ce n'est pas seulement l'opinion d'un homme, ce sont des dizaines de millions d'Américains qui savent que vous êtes la pire putain des Etats-Unis d'Amérique.
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Je maintiens mes propos, et si vous ne les aimez pas, poursuivez-moi en justice. Amenez moi devant un tribunal pour vous avoir traitée de putain, parce que vous vous êtes prostituée intellectuellement en faisant ce que vous avez fait. Vous êtes plus basse qu'Anna Nicole Smith à son niveau le plus bas. Vous êtes plus stupide que Paris Hilton et plus superficielle que Lindsay Lohan.
[...]
SAVAGE : Je ne pense pas que Diane ait un ou deux amis juifs à New-New-York prêts à la défendre. Parmi ceux qui dans les media à New-New-York connaîtraient Diane Sawyer, éventuellement de confession juive et pourraient avoir l'occasion de lui dire, « Tu es tombée plus pas que la pire des putains en bas résille qui se trouvent devant le Holland Tunnel à trois heures du matin, et tu pues. » Et si ABC avait un minimum de décence, il la licencierait pour ce qu'elle vient de faire.

vendredi 23 février 2007

A propos de l'Iran, un exemple des pratiques de la presse francophone

Le délai imparti par l'ONU à l'Iran pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium arrive à son terme et l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) vient de communiquer son rapport aux parties concernées, notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
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Selon ce rapport, ainsi que le titre le quotidien La Croix, "l'Iran n'a pas cessé ses activités d'enrichissement d'uranium" et contrevient donc à la résolution 1737.
Si le ton du titre de la dépêche reprise par La Croix est neutre, ce n'est pas le cas d'autres media francophones à l'instar du Monde qui titre "L'Iran continue de défier la communauté internationale," du Soir de Bruxelles qui écrit de manière un peu moins pompeuse il est vrai : "L'Iran continue de défier l'Onu."
La palme du titre choc revient, faut-il s'en étonner à Libération qui clame : "Le jusqu'au-boutisme de l'Iran dénoncé par l'AIEA."
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Que l'Iran n'ait pas rempli ses obligations vis-à-vis de la "communauté internationale" ne doit pas nous surprendre. Quant on lit la résolution 1737, on a l'étrange impression de se trouver face à une sorte de texte de déclaration de guerre.
D'autant que cette résolution présente un caractère d'illégalité manifeste car elle demande à l'Iran d'interrompre une activité qu'elle est autorisée à conduire aux termes du Traité de Non Prolifération (TNP) dont cet Etat est signataire.
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On rétorquera que si cet Etat est signataire du TNP, alors il doit montrer sa volonté de le respecter (à la différence de l'entité sioniste qui ne l'a pas signe, n'est-ce-pas Mme Royal?).
A condition cependant que cela ne soit pas rendu impossible. Or c'est précisément ce que les USA flanqués de leurs alliés, c'est-à-dire la France et le Royaume-Uni essentiellement se sont attelés à faire. Exactement comme pour le régime irakien avant que George Bush Jr ne sonne l'hallali et n'envoie ses hordes de soldats et mercenaires écraser l'Irak. On se souvient de la teneur des propos de Hans Blix avant et après avoir son départ de l'AIEA.
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Pour faire simple, un Etat mis dans la situation de l'Iran aujourd'hui, de l'Irak hier, ne peut satisafaire aux obligations édictées par les USA via l'ONU qu'n acceptant d'être mis sous tutelle, en acceptant la présence d'espions dans tous les domaines de ses activités civiles ou militaires et, enfin, en acceptant que ces espions puissent aller fouiller même sous le matelas du chef de l'Etat.
C'est exactement ce qu'ont fait les Américains avant et pendant la guerre qu'ils ont livré à l'Irak.
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Nos journaux semblent avoir la mémoire courte et si le rapport de l'AIEA arrive bien à la conclusion de la non conformation de l'Iran à la résolution onusienne, les titres qu'ils adoptent pour les dépêches qu'ils reproduisent reflètent avant tout la tonalité qu'ils veulent donner à notre lecture des articles. Le but recherché étant de provoquer notre alarme et non notre curiosité.
Nos journaux en ont en effet le mérite exclusif et il se dégage de leurs titres comme un petit parfum de poudre qu'ils voudraient peut-être faire parler à la place de leurs plumes trempées dans le fiel.
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A ma connaissance, aucun de nos journaux francophones ne parle de ceci :
Les renseignements US sur l'Iran ne valent rien selon des sources de l'AIEA
Il ne s'agit pas du titre d'une agence de presse iranienne mais de celui d'un article du quotidien britannique The Guardian. La Grande-bretagne c'est tout près de la France. Un peu trop loin tout de même pour les rédactions du Monde et de Libération. Ci-après une traduction de la première partie de l'article, la seconde correspondant grosso modo à ce qu'on peut trouver sur le dossier iranien dans la presse francophone :
La plupart des informations sur les sites nucléaires iraniens fournies aux inspecteurs de l'ONU par les services d'espionnage américains se sont avérées sans fondement d'après des sources diplomatiques à Vienne (siège de l'AIEA).
Cette assertion, qui n'est pas sans rappeler le fiasco du renseignement avant la guerre contre l'Irak coïncide avec une nette augmentation de la tension internationale au moment où l'AIEA rapporte que l'iran défie un ulltimatum du Conseil de Sécurité de l'ONU sur le gel de son programme nucléaire.
Ce rapport, livré au Conseil de Sécurité par Mohamed Elbaradei, directeur général de l'AIEA, ouvre la voie à des discussions internationales acharnées sur l'imposition de sanctions plus strictes contre l'Iran et accroit la possibilité d'une action militaire des USA contre les sites nucléaires iraniens.
Au coeur du débat on trouve des accusations, lancées par les USA selon lesquelles l'Iran essaye secrètement de développer des armes nucléaires. Cependant, la plupart des informations sur de supposés sites d'armes secrets, fournies par la C.I.A. et d'autres services de renseignements américains, ont abouti à des impasses après examen par des inspecteurs de l'AIEA, selon des sources informées à Vienne.
"Presque tout s'est avéré faux," selon un diplomate en poste à l'AIEA et bien informé des enquêtes de l'agence. "Ils nous ont donné un papier avec une liste de site. [Les inspecteurs] ont donné suite dans une certaine mesure, ils sont allés dans quelques sites militaires, mais il n'y avait aucun signe d'acivités [nucléaires interdites]."
"Désormais les inspecteurs ne foncent pas tête baissée. Il faut que l'information subisse un test de crédibilité."
Une question particulièrement délicate concernait des informations sur des plans de construction d'une tête nucléaire, que la C.I.A. disait avoir trouvé sur un ordinateur portable volé et transmis par un informateur à l'intérieur de l'Iran.
En juillet 2005, des responsables du renseignement américain avaient montré des versions imprimées de ce matériel aux fonctionnnaires de l'AIEA, qui l'avaient jugé suffisamment précis pour être confronté aux Iraniens.
Téhéran avait rejeté ce matériel comme étant une fabrication et on reste encore réservé sur son authenticité à l'AIEA si on en croit des officiels au courant du débat interne à l'agence.
"Tout d'abord, si vous avez un programme clandestin, vous ne le mettez pas dans des ordinateurs portables qui peuvent être escamotés," déclare un officiel. "Toutes les données sont en anglais, ce qui peut sembler raisonnable pour les aspects techniques, mais à un moment donné on pensait qu'il y aurait bien au moins quelques notes en persan. C'est pourquoi il y a des doutes sur la provenance de l'ordinateur."
Les fonctionnaires de l'agence ne font pas de commentaires sur les informations transmises à l'AIEA par des gouvernements étrangers car toutes les aides de ce genre sont confidentielles.
Apparemment à l'AIEA, certains ont envie d'éviter que l'agence soit instrumentalisée à nouveau pour justifier le déclenchement d'une guerre. Sinon comment expliquer que ces gens qui "ne font pas de commentaires" en fassent pour un grand journal anglais?
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Tout le problème est de savoir quel sera le niveau de reprise de ces commentaires dans la presse internationale. Pour ce qui est de la presse française, ce niveau est pour l'instant de zéro, c'est-à-dire le niveau habituel de cette presse.

jeudi 22 février 2007

Une bombe dans le turban, est-ce possible quand on n'est pas musulman?


D'après mes souvenirs, une des caricatures danoises du prophète de l'Islam le représentait avec une bombe dans son turban. Je ne suis pas le seul à m'en rappeler puisque selon une page du site Eath Times datée du 22 février :
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"En Ecosse, un étudiant Sikh a été battu à coups de poings et de pieds par une bande de voyous qui l'accusaient d'avoir une bombe sous son turban.
La bande a agressé Lakhivar Singh, 22 ans et étudiant à la Paisley University, alors qu'il attendait le bus après avoir fini son travail de mise en rayons dans un supermarché où il travaille à temps partiel..
Selon le Daily Record, la semaine dernière, les voyous ont arraché le turban de Singh, l'ont frappé au visage et lui ont donné des coups de pieds alors qu'il était au sol dans un des centres commerciaux de Paisley avant d'être chassés par des agents de sécurité.
'A un moment j'ai cru que j'allais être tué,' déclare Singh qui est arrivé en Ecosse il y a six mois pour suivre un deuxième cycle en finances.
'Toute ma famille est à Mumbai et elle veut que je rentre car elle pense que l'Ecosse n'est plus un endroit sûr pour moi' explique l'étudiant Indien.
'Je me plaisais bien ici et la plupart des gens sont sympathiques, mais maintenant j'ai peur d'aller au travail et je veux seulement rentrer chez moi.'
Une enquête de police est en cours. "
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On voit donc les effets de ces caricatures qui visent une religion dont les adeptes, en Europe, font partie de minorités peu ou pas représentées dans l'espace politique et médiatique où ils sont cependant omniprésents comme objets du discours.
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Le fait qu' un Sikh ne soit pas un Musulman ne fait que souligner, s'il en était besoin, la signification et la portée réelles des caricatures.

dimanche 18 février 2007

Lyon : semaine de solidarité avec la Palestine (du 5 au 9 mars 2007)

Je viens de recevoir de palestine en marche (Lyon) le programme de la semaine de solidarité avec la Palestine. Est-il utile de préciser l'intérêt de cette manifestation? Et que même si la plupart des actions ont lieu sur un campus universitaire, ce programme n'est pas réservé aux seuls étudiants?
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L’Union Générale des étudiants de Palestine (GUPS), le collectif Génération Palestine et le Comité Critique de Réflexion et d’Action Sociale et Solidaire (CCRASS) vous présentent la :
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Semaine de Solidarité avec la Palestine -du 5 au 9 Mars 2007
À l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon
14 avenue Berthelot 69007 Lyon
Participation libre
« Rien ne ressemble à Mon Pays »
Exposition

Durant cette semaine, l’IEP accueillera pour vous deux expositions palestiniennes. L’une rassemble des œuvres de plusieurs artistes Palestiniens citoyens de l’Etat d’Israël, Fatma Abu Rumi, Abed Abdi, Ahmad Canaan et Khalil Rayyan. L’autre de la photographe Makbula Nassar, portant sur les villages détruits en 1948 et dont l’objectif était de montrer aux réfugiés de la diaspora palestinienne leur village d’origine.

Expo de Palestine en Marche & GUPS
Lieu : Atrium de l’IEP, rue C. Appleton. Tram 2 Centre Berthelot. Lyon 7ème.

Lundi 05 Mars 2007 18h00 – 20h00
« Des Ponts au-delà du Mur »
Témoignages suite à la mission civile en Palestine
Présentation du projet de séjour pour une solidarité active en Palestine initié par la GUPS et témoignages suite au séjour de cet été de 10 jeunes de « Génération Palestine » de la région lyonnaise.
« Ces camps d'été ont été l'occasion de découvrir par nous-mêmes la réalité du quotidien des palestiniens. Confrontés à l'occupation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, et aux discriminations subies au sein d'Israël »
Présenté par Génération Palestine
Lieu : Salle 202 de l’IEP, rue C. Appleton. Tram 2 Centre Berthelot. Lyon 7ème.


Mardi 06 Mars 2007, 16h00 – 18h00
« Rêves d’Exil »
Film de la réalisatrice palestinienne May-el-Masri

Du camp de Shatila à Beyrouth à celui de Dheisheh à Bethléem, un gros plan sur deux adolescentes, Mona 13 ans et Manar, 14 ans, qui, séparées par l’exil, vont faire connaissance et se lier d’amitié via l’Internet jusqu’à ce qu’une rencontre soit possible à la faveur des évènements politiques. Tourné après la libération du Sud-Liban de l’occupant israélien et le début de la deuxième Intifada, le film, en témoignant du processus de cette rencontre, questionne les relations entre mémoire, rêve et identité palestinienne.
Réalisateur : May-al-Masri, 2000, 50min,
Suivi d’un débat sur le film
Projeté par Bobinophile
Lieu : Petit Amphi de l’IEP, rue C. Appleton. Tram 2 Centre Berthelot. Lyon 7ème.

Jeudi 08 Mars 2007, 18h00 – 20h00
« Décolonisation en Palestine, de quoi parle-t-on ? »

Conférence en présence de Mme Khoury, déléguée générale et de M. Balawi, responsable de communication de la Délégation générale de la Palestine en France
Le démantèlement de toutes les colonies établies dans les territoires occupés est une des conditions essentielles de l’application du droit international, qui suppose la réappropriation par les Palestiniens de leurs terres et de leurs biens. Pourtant aujourd’hui, l’extension des colonies continue et nous en sommes à 450 000 colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Qu’a signifié alors le démantèlement des colonies de la bande de Gaza ? Et comment envisager la décolonisation dans le reste des territoires occupés et notamment à Jérusalem/Al Qods ?
En présence de Mme Hind Khoury et Mr Hassan Balawi et animée par Mr Joni Assi, professeur de géopolitique à l’IEP et venu de l’université de Birzeit en Palestine.
Lieu : Grand Amphi, rue C. Appleton. Tram 2 Centre Berthelot. Lyon 7ème.

Vendredi 09 Mars 2007 dès 19h30
« de l’autre coté du Mur » Soirée culturelle
Avant de clore cette semaine, une petite soirée en compagnie de nos partenaires et ami(e)s avec au programme : poésie, contes, musique, danse (dabka), dégustations, vente de produits palestiniens…
Lieu : Café « De l’autre coté du pont », 25 cours Gambetta. Métro Guillotière. Lyon 3ème.

Lundi 12 Mars 2007 18h00 – 20h00
« Discutons La Palestine » Table ronde

Débat libre entre les étudiants avec interventions de quelques partenaires associatifs de la région lyonnaise autour du thème de la construction de l’image du conflit au proche orient. L’intérêt de cette réflexion commune est de prendre du recul face à certaines idées généralement admises sur le monde arabe notamment à travers le conflit israélo-palestinien et de susciter chez le public une prise de conscience sur les enjeux de la vision occidentale de la question palestinienne.
Lieu : Salle 202, rue C. Appleton. Tram 2 Centre Berthelot. Lyon 7ème.

Participants : Animafac ; Bobinophile ; CCRASS ; Collectif 69 de soutiens au peuple Palestinien ; Etudiants Musulmans de France (EMF) ; Génération Palestine ; GUPS ; Palestine en Marche ; Palestine, terre et culture ; Trace ta route Gamin ; Union Juive Française pour la Paix (UJFP) ;

Profanation du carré où repose le fondateur du sionisme politique

Je vous disais récemment, en me fondant sur une article du Yedioth, qu'on observait actuellement un Regain d'antisémitisme au Proche-Orient, plus précisément dans la "seule démocratie de cette région," expression consacrée chez les sionolâtres pour désigner l'entité sioniste..
Une info publiée dans ce même Yedioth qui reste mon quotidien sioniste préféré confirme cette montée de l'antisémistisme au pays de sion puisqu'il nous apprend que :
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Le Yedioth daté du 18 février 2007 écrit que :
Des employés du cimetière Mont Herzl [à Jérusalem] ont eu la surprise de découvrir que la parcelle funéraire de son fondateur avait été profanée. Des plantes avaient été arrachées et des drapeaux d'israël et de l'Organisation Sioniste mondiale [World Zionist Organization] ont été retrouvés déchirés.C'est le deuxième incident de ce genre en 24 heures et d'après les responsables du cimetière c'est un problème récurrent. Cependant comme les plaintes auprès de la police sont généralement sans effets, il n'y a tout simplement plus de dépôt de plaintes.
Suivent ces propos de Zeev Bielski, le président exécutif de l'Organisation Sioniste Mondiale :
"Ce n'est pas assez de devoir combattre l'antisémitisme et la haine contre Israël dans le monde entier, maintenant nous le subissons également en Israël. Les vandales n'ont pas seulement porté atteinte à la tombe de Herzl mais à toute l'idéologie sioniste."
La police mettra peut-être la main sur le ou les auteurs de cette profanation mais elle ne pourra pas mettre un terme à cette haine principielle qui caractérise le sionisme.
Haine qui se cherchera toujours des cibles, à l'extérieur comme à l'intérieur. Cette profanation n'est certes pas la première et sera probablement suivie par d'autres.
J'ai quand même une suggestion à faire aux représentants du sionisme international : pourquoi nes pas enterrer ce qui reste de cette crapule de Herzl en Hongrie, son pays natal? Où en Autriche, autre patrie de cet Austro-Hongrois?
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Bon, j'attends quand même les cris d'indignation contre cette manifestation d'antisémitisme de la part de nos BHL, de Villepin, Nicolas Sarkozy, Julien Dray etc.

vendredi 16 février 2007

La vie peut devenir impossible quand la population musulmane d'un pays non musulman atteint environ 10 % comme en France

En me promenant sur le site de The angry Arab, je suis tombé sur un article d'un journal australien. Je vous en livre la traduction ci-après. Voilà une lecture édifiante sur les pratiques du sionisme qui consistent à instiller partout le venin de la haine. Remplacez "musulmans" par "juifs" et "Islam" par "Judaïsme" et "université hébraïque" par "université islamique" avant d'en proposer une lecture au CRIF ou à la LICRA pour voir l'effet qu'aurait cet article sur les dirigeants de ces organisations.
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Ah, et tant que vous y êtes remplacez "professeur Israeli" par "professeur Tariq Ramadan."
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Avertissement à l'Australie : limitez l'immigration musulmane
Barney Zwartz, 16/02/2007, Sydney Morning Herald (Australie), traduit de l'anglais par Djazaïri
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La vie peut devenir impossible quand la population musulmane d'un pays non musulman atteint environ 10 % comme on peut le voir en France, affirme un spécialiste juif de l'Islam.
L'édition d'hier de l'Australian Jewish News citait Raphael Israeli pour qui l'Australie devrait limiter l'immigration musulmane ou courir le risque d'être submergée d'Indonésiens.
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Le professeur Israeli a déclaré au Sydney Morning Herald avoir été mal compris. Mais il a affirmé :
« Quand la population musulmane atteint une masse critique vous avez des problèmes. C'est une règle générale qui, si elle s'applique partout, s'applique aussi en Australie. »
Le professeur Israeli qui est un spécialiste d'histoire islamique à l'université hébraïque de Jérusalema été invité en Australie par le Shalom Institute de l'université des Nouvelles Galles du Sud. L'Australia-Israel Jewish Affairs Council co-parraine beaucoup de ses activités.
Selon lui, les immigrés Musulmans ont la réputation de manipuler les valeurs des pays occidentaux, mettant à profit leur hospitalité et leur tolérance.
« Les Grecs, les Italiens ou les Juifs ne recourent pas à la violence. Il n'y a pas de Hilaly Juif ou Italien [allusion à Cheikh Taj el-Din al Hilaly, l'imam controversé de la mosquée lakemba]. Pourquoi? »
NDT : Hilaly, mufti d'Australie auto-proclamé, s'exprimant sur le viol avait comparé les femmes à de la "viande" [en fait il utilisait l'image de la viande présentée sans protection à un chat] d'où son propos selon lequel la femme qui exhibe son corps prend le risque d'être violée. On se souviendra que ce genre de propos, qui a heurté également la communauté musulmane australienne, n'est ni nouveau ni propre aux religieux, fussent-ils musulmans.
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Le professeur Israeli affirme qu'avec l'accroissement de la population musulmane le risque de violence augmente.
« Là où vous avez d'importantes populations musulmanes prêtes à recourir à la violence; vous êtes dans les ennuis. S'ils ne représentent qu'un ou deux pour cent, ils n'osent pas causer de problèmes – ils n'ont pas l'appui d'une communauté importante. Ils savent qu'ils sont noyés dans un environnement non musulman et ils sont amenés à mieux se tenir. »
En Australie, les Musulmans représentent environ 1,5 % de la population.
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Le professeur Israeli explique qu'en France, pays européen qui a la plus forte proportieon de Musulmans, il était déjà trop tard. Il y existe des zones où la police n'ose pas pénétrer, et les militants Musulmans sont en train de modifier le tissu politique, économique et culturel du pays et exigent des politiques antisémites et anti-israéliennes.
« Les français disent qu'ils sont des étrangers dans leur propre pays. C'est un point de non retour.
Si vous allez au conflit, alors que pouvez-vous faire. Vous ne pouvez pas tous les mettre en prison, et de toutes manières, ils ne sont pas tous violents. Vous ne pouvez pas tous les renvoyer. C'est un vrai casse-tête. C'est irréversible. »
Le professeur Israeli dit qu'en Australie quelques imams ont prêché la violence.
« Vous ne devriez pas laisser les imams fondamentalistes venir ici. Contrôlez les 1000 fois avant de les accepter et, après leur entrée, contrôlez ce qu'ils racontent à la mosquée. »
Selon lui, certains musulmans voudraient imposer la sharia (loi islamique) dans leurs pays d'adoption et quand leur propagande ne marche pas ils pratiquent l'intimidation.
Le professeur Israeli explique que son travail est de décrire et non de prescrire. Il ajoute que son avertissement ne concernait pas les migrants, Musulmans compris, qui cherchaient simplement à améliorer leur condition. Tant qu'ils respectent la loi et la démocratie, leur nombre – qu'ils soient Musulmans, Bouddhistes ou Juifs – importait peu. Il le devient quand un groupe accepte la violence.
« Ce ne sont pas des Chrétiens ou des Bouddhistes mais des Musulmans qui ont fait sauter les trains à Londres et à Madrid, c'est donc d'eux qu'il faut se méfier. » a-t-il expliqué.

Pour Keysar Trad, de l'Islamic Friendship Association of Australia,
« Il ne faut pas seulement contrôler les clercs religieux avant l'entrée en Australie mais aussi les universitaires... ce genre de professeurs ne fait que prôner la haine, la suspicion et la division... Il faudrait se pencher non seulement sur ce que cet homme a dit mais aussi sur ceux qui l'ont parrainé, pour voir s'ils approuvent ses propos. »

mardi 13 février 2007

Sur les récents attentats en Algérie


Le GSPC, alias la branche algérienne d'Al Qaïda vient de frapper en Algérie. Plus précisément en Kabylie, dans les wilayas de Boumerdes et Tizi-Ouzou où des explosions ont tué six personnes dont deux membres des forces de sécurité.
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Si le secteur de Boumerdes est une zone d'activité bien connue des groupes du GSPC, et si la wilaya de Tizi-Ouzou n'a jamais été exempte d'actions terroristes, certaines cibles des actions dont nous parlons ici peuvent laisser perplexe.
En effet, à Tizi-Ouzou, outre Draa Ben Khedda qui est une commune importante, ce sont deux villages perchés dans les montagnes qui ont été ciblés : Mekla et Illoula Oumalou.
Je ne sais pas vous, mais moi je trouve, tout en respectant la peine des familles des victimes, qu'il s'agit de cibles bien mineures pour une organisation qui vient de s'affilier à Al Qaïda.
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La Grande Kabylie a, dès le début de l'activisme armé, abrité des membres de groupes armés ainsi que des réseaux de soutien. Elle a notamment toujours été le lieu privilégié d'implantation de notre Al Qaïda à la sauce algérienne (et du GIA antérieurement). D'aucuns soutiennent que GIA puis GSPC ne seraient que des créatures de la hiérarchie militaire et agiraient en fonction des intérêts de cette dernière.
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Un élément parmi d'autres qui donne du poids à cette thèse est l'inaction du GSPC au moment des émeutes qui ont secoué la Kabylie après la mort d'un jeune homme, M. Guermah, dans des locaux de la gendarmerie. Compte tenu de la colère populaire à l'époque, c'était l'occasion rêvée pour un mouvement qui dit aspirer à abattre le pouvoir impie de s'attirer de nombreux sympathisants en s'attaquant aux membres de la gendarmerie puisque c'est ce corps qui était responsable de la mort du jeune homme.
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Je passe rapidement sur le fait qu'il n'est pas forcément logique de frapper là où on dispose de refuges et de réseaux de soutien, Mekla étant justement un village où était présent un tel réseau.
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Avec ces événements nous restons dans une logique purement algéro-algérienne y-compris dans le retentissement qu'ils peuvent avoir à l'international.
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Il faut d'abord signaler que, depuis la fin des émeutes et la reprise en mains de la Kabylie par les autorités, cette région vit une grave crise politique au sens où les deux principaux partis de la région, le RCD de Saïd Saadi et le FFS d'Aït-Ahmed ont vu leur influence battue en brêche par un étrange mouvement des "aarouch," structure à base tribale supposée incarner la modernité. Si Saïd Saadi comprit rapidement comment le vent allait tourner dans son fief électoral et s'empressa de démissionner du gouvernement pour apporter son soutien aux "aarouch," ce ne fut pas le cas d'Aït Ahmed dont le parti fut voué aux gémonies pour avoir participé aux élections locales.
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Aujourd'hui, il n'est plus guère question de "aarouch" et le FLN entreprend semble-t-il avec un certain succès une reconquête patiente de la Kabylie. Par contre le FFS reste dans une situation difficile, la représentativité de ses élus étant souvent contestée, l'un d'entre eux, Rabah Aïssat, ayant même été assassiné. Ce même Aïssat avait connu en novembre 2005 une prise de fonction pour le moins houleuse. En 2002, dans la commune d'illoula-Oumalou qui vient d'être ciblée par une bombe, le siège local du FFS avait été saccagé.

Ajoutons les récentes vélleités de Saïd Saadi, à l'occasion du congrès du RCD, de relancer son parti, et on peut dire que la Kabylie est un terrain intéressant pour l'action politique sous toutes ses formes.

Si on considère le retentissement à l'étranger d'une action de notre Al Qaïda à nous, et par étranger il faut d'abord entendre la France qui est notre proche-étranger, nul doute que la Kabylie est le lieu idéal pour commettre des attentats. La présence d'une forte communauté algérienne originaire de Kabylie garantit un minimum de retentissement à ces attentats surtout quand on connaît l'intérêt que portent, pour diverses raisons, les medias français à cette région.

Or, comme vous le savez, notre Al Qaïda à nous a menacé de s'en prendre à la France en pleine campagne électorale. Comme quoi le GSPC peut faire d'une pierre deux coups : intervenir dans les luttes sourdes qui se jouent en Algérie, dont beaucoup ont des répercussions immédiates en Kabylie, et maintenir la crédibilité d'une action terroriste en France. Ce qui peut être utile à certains des deux côtés de la Méditerranée.
Ce n'est en fait pas la première fois que le GSPC frappe en Algérie sous la dénomination Al Qaïda puisque une attaque contre un bus transportant du personnel de la société Brown & Root-Condor, filiale du groupe US Halliburton, avait été rapportée par la presse. Je vous avais dit ce que j'en pensais dans un post antérieur.
Et que penser de la déclaration récente de M. Ould-Kablia lors d'une réunion des ministres arabes de l'intérieur à Tunis?
“Nous ne lui [le GSPC] prêtons pas plus d’importance qu’il n’en a. Allié d’Al Qaïda ou pas, c’est un mouvement qui tend à être éradiqué en totalité et ne pose pas de problème en terme de menace importante”
Ce qui n'empêche pas les militaires Algériens de participer à une Coalition afro-américaine contre le GSPC, coalition réunie le 7 février à Dakar par le Pentagone. Pourquoi une coalition multinationale contre un mouvement qui ne pose pas de "menace importante"?
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Il fallait bien faire quelque chose pour faire oublier la contradiction entre la déclaration du ministre et la réunion convoquée par le Pentagone.
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Gageons que le bras de fer qui se joue en Algérie entre les partisans d'un plus grand rapporchement avec Bush, sur le dossier iranien notamment, et les tenants d'une approche plus équilibrée donnera lieu à d'autres attentats où périront d'autres innocents.

lundi 12 février 2007

Regain d'antisémitisme au proche-Orient


Ce pays où l'antisémitisme est à la hausse, c'est celui là même où comme je vous le disais dans un post précédent on ne croit pas à "l'holocauste," c'est-à-dire l'entité sioniste. Dans sa rubrique "culture," un article de mon journal sioniste préféré, le Yedioth Ahronoth, porte ce titre évocateur :
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Le chapeau de l'article explique qu'il s'agit d'un
"phénomène dont aucune autorité israélienne ne veut s'occuper : l'antisémitisme de personnes venues de l'ex-Union Soviétique et qui utilisent le mot 'Juif' comme une insulte banale. Le nombre d'incidents est en augmentation".

Il faut dire qu'en anglais il y a deux manières de dire "juif" : on peut dire "jewish" et "jew." Habituellement les Juifs anglophones perçoivent le terme "jew" comme péjoratif.

Le journal donne bien entendu des exemples de propos ou actes antisémites comme :

L'histoire de B qui avait mené il y a quelques années une "bataille" contre son voisin antisémite et n'avait reçu aucun soutien des autorités est un autre exemple de cette suppuration antisémité sous nos pieds.
17 ans plus tôt, elle avait emménagé dans une résidence au sud du pays et souffert de l'antisémitisme de ses voisins russophones qui n'étaient pas Juifs. Ses doléances auprès des autorités restaient sans réponse, les responsables ne voulaient pas reconnaître le fait que l'antisémitisme existe en Israël, ils lui avaient simplement recommandé de "déménager et de cesser de s'occuper de ce problème".

En fait c'est le persécuteur de B. qui a déménagé en toute impunité, au grand désappointement de la dame qui conclut :

"...ce que j'ai subi ici, je ne l'avais jamais subi en union Soviétique... j'espère avoir la chance de m'échapper d'ici. La seule chose qui me retient ici ce sont mes enfants et petits enfants".

Un autre témoignage est celui d'Elia Shapira, une immigrante Russe qui relate :

"Je marchais avec mon chien à Tel Aviv. Au moment où j'allais traverser la rue je me suis retrouvée à côté d'un homme apparemment ivre. Mon chien a eu peur et s'est mis à aboyer après lui. J'ai présenté mes excuses et j'ai continué à marcher. J'ai soudain senti qu'on me poussait et je suis tombée par terre. L'homme ivre me repoussa à terre, prit la laisse et entreprit d'étrangler mon chien. Il me criait "sale youpine" [stinking zhidovka]. Vous les Juifs avez détruit la russie et vous gênez tous les gens normaux qui habitent ici."


De nombreux incidents de ce genre sont collationnés par une organisation d'assistance aux victimes d'antisémitisme, la "Dmir Assistance in Absorption" mais, selon le président de cette organisation :

"Tout le monde cache le problème de l'antisémitisme en israël sous le tapis."


Elia Shapira a bien sa réponse sur l'origine de ce problème d'antisémitisme au Sionistan. Selon elle tout vient du fait que l'Agence juive s'occupe de l'immigration [la fameuse "aliyah"] comme d'un business rentable mais qu'elle fait venir n'importe qui, c'est à dire des gens qui ne sont pas Juifs ou d'autres [apparemment Juifs ceux-là] qui ont été élevés dans la haine des Juifs.
Shapira donne l'exemple qui suit :

"Un jour, j'ai entendu un groupe de gamins à côté d'une école et qui se traitaient de "sale juif." J'ai pensé que je devais les approcher et comprendre pourquoi ils avaient tant de haine contre les Juifs. Ils m'ont expliqué qu'avant de venir en Israël, ils ignoraient avoir du sang juif. Leurs parents et leurs proches, dont ceux qui étaient venus en Israël - détestaient les Juifs... le mot "Juif" en Russie était considéré comme un gros mot. La plupart d'entre eux étaient gênés d'être Juifs, détestaient cette idée et avaient appris des Russes à haïr les juifs."

Saisi du problème, le président Katsav avait répondu en être conscient mais qu'il n'était pas de sa compétence. De toutes façons il a maintenant d'autres chats à fouetter. Peut-être nos amis sionistes pourraient-ils solliciter le secours efficace de nos politiciens hexagonaux?
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Il est quand même étonnant que l'entité sioniste qui ne cesse de donner des leçons au sujet de la lutte contre l'antisémitisme s'ingénie à ignorer le problème chez elle. En fait, moi ça ne m'étonne qu'à moitié. Quand vous lisez que la dénommée Elia Shapira vous parle comme ça de "sang juif," vous avez résumée toute la philosophie de cette entité. Une philosophie exclusiviste au service d'un "peuple élu." Il est tout à fait normal qu'une organisation politique fondée sur un antagonisme principiel et haineux entre le "dedans" [le Juif] et le "dehors" [le non Juif] suscite des antagonismes du même genre à l'intérieur. Seules l'agression et la guerre contre les autres peuvent mettre durablement en sourdine ces antagonismes. Que ces agressions soient commises au nom de la réalisation de la colonisation complète de la Palestine ou, comme ce pourrait être le cas avec l'iran, au nom de la prévention d'un nouvel "holocauste."

Comme le disait si bien Tzipi Livni, la ministre sioniste des affaires étrangères :

"l'antisémitisme...reflète aussi l'état de la société dans laquelle il ose montrer son visage monstrueux".

L'entité sioniste montre elle montre un double visage monstrueusement antisémite puisqu'elle se fonde sur la dépossession et le meurtre de ces Sémites que sont les Palestiniens.

dimanche 11 février 2007

Barack Obama a-t-il une chance de devenir président des USA?

C'est vrai que le candidat à l'investiture démocrate a beaucoup d'atouts dans sa manche. Il est intelligent, diplômé de la prestigieuse université de Harvard, plutôt bel homme, a un sourire franc et se fait le relais, parmi d'autres demandes, d'une large volonté populaire pour un désengagement rapide du bourbier irakien.
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Certes, il est noir, ce qui en soi met un bémol aux possibilités de le voir réaliser son ambition présidentielle. Toutefois c'est probablement le premier noir Américain a avoir une réelle chance d'obtenir une investiture pour la course à la Maison Blanche.
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Il sera donc la cible d'attaques des plus sournoises, certaines venant du camp adverse (Républicain), d'autres de son propre camp. Ces attaques ont déja commencé.
Ainsi le Premier Ministre Australien John Howard, allié inconditionnel de George W. Bush et prosioniste patenté, vient de se fendre d'une déclaration selon laquelle :
Il est vrai que, comme le note le Times of India, Obama sonne trop comme Osama.
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Venant de son camp, peut-être cette attaque : un article d'Insight Magazine, une revue franchement de droite (liée semble-t-il au révérend Moon) explique que :
L'entourage d'Hillary [Clinton] s'interroge sur l'éducation musulmane d'Obama"
Le peuple Américain est-il prêt pour un président élu qui a reçu sa prime éducation dans une madrassa et ne s'est pas expliqué sur son héritage musulman?"
Il s'avère en effet que le deuxième prénom de Barack Obama est Hussein et qu'il a effectivement fréquenté une école primaire en Indonésie, pays à majorité musulmane. De là à dire qu'il a fréquenté une "madrassa" au sens que certains lui donnent de lieu d'apprentissage du terrorisme, il n'y a qu'un pas... A ce point, Insight donne quelques moyens à l'imagination du lecteur de vagabonder dans la bonne direction.
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On rappellera que "medersa" signifie simplement école en arabe (et rien de plus).
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Mais bon, qu'est-ce qui a bien pu amener Obama dans une madrassa ou medersa?
Simplement le fait qu'après le divorce des ses parents, sa mère s'était remariée à un cadre Indonésien du secteur pétrolier. Tout naturellement sa famille l'a scolarisé dans une medersa, pardon école!, indonésienne.
Pas n'importe laquelle, une école chic fondée par les autorités coloniales néerlandaises pour scolariser les enfants des cadres coloniaux mais aussi des autres Européens et de l'aristocratie locale. Reuters rapporte même que la fameuse madrassa est encore surplombée par la flêche caractéristique des églises hollandaises.
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D'où la consternation d'Ahmad Solikhin, Principal adjoint de cette école :
"C'est une école publique ouverte à tous indépendemment de l'appartenance ethnique ou religieuse. Nous avons une mosquée, une classe d'étude de la Bible et un partenariat aves le temple Hindou local. C'est un endroit où vous pouvez constater l'entente entre Musulmans et Chrétiens. En tout cas, pourquoi les Américains ont-ils si peur de l'Islam?"
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Si le père et le beau-père de Barack Obama étaient Musulmans, ce n'est pas son cas à lui et il a tenu à le faire savoir en défense à ce qu'il faut bien appeler, selon Associated press, une accusation. Obama est donc Chrétien et membre de la Trinity United Church of Christ.
L'entourage de Hillary Clinton a également démenti être à l'origine de l'information et on semble le considérer de bonne foi.
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Voire. La revue Insight a beau être de la droite dure, il semble qu'elle avance rarement à la légère de tels coups fumants (même si une lecture attentive de son article montre qu'il n'y a rien de vraiment fumant). Le Post Chronicle, un webzine, prétend même, preuve à l'appui, qu'Insight a été à l'origine de nombreux "coups" journalistiques qui lui ont valu d'être repris par ce que le Post considère comme des magazines de gauche.
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Le plus dur est à venir parce qu'Obama a d'autres défauts : il fume et...
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Patience!

jeudi 8 février 2007

Exposé sur les méthodes sionistes : Le rabbin est allé à Téhéran, ses enfants seront renvoyés de l'école

Premier ministre de l'Autriche de 1970 à 1983 après avoir été ministre des affaires étrangères, Bruno Kreisky avait fait de son pays une plaque tournante de la diplomatie proche-orientale en Europe. Fermement engagé aux côtés de l'Organisation de Libération de la Palestine, Juif jamais gagné aux thèses sionistes, il avait été le premier chef de gouvernement occidental à recevoir Yasser Arafat en 1979.
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Il est loin le temps où Kreisky qualifiait l'organisation de S. Wiesenthal, le "fameux" "chasseur de nazis" de "mafia politique" et de "méthodes de mafia." Tous deux sont aujourd'hui morts mais si l'Autriche a pour un temps tourné le dos à la social-démocratie qu'incarnait Kreisky, les organisations que l'ancien premier ministre taxait de mafieuses fleurissent à leur aise dans ce pays où a été éduqué le fondateur du sionisme politique (Herzl était originaire de Budapest, alors intégrée dans l'empire Austro-Hongrois). On a vu récemment ce pays incarcérer David Irving, un historien Britannique autodidacte condamné à trois ans de prison pour négation de "l'holocauste." Irving a été libéré après un an de détention.
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Eh bien, ces sionistes qui non seulement défendent bec et ongles la seule démocratie du Proche-Orient, supposée représenter les valeurs occidentales au milieu d'un monde arabe et musulman couvert de ténèbres n'hésitent pas à intervenir dans ces "détails" parfois si importants qui font la vie de tous les jours d'une personne ou d'une famille.
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Tiens, la scolarisation de vos enfants par exemple. Si vous vous appelez Moshe Aryeh Friedman, que vous êtes rabbin mais membre de Naturei Karta, que vous résidez en Autriche et qu'en plus vous avez participé à la conférence sur "l'holocauste" en Iran, voila ce qui vous attend selon le Jerusalem Post :
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Les quatre enfants de Friedman se sont-ils mal comportés? Non.
Ont-ils volé le lecteur MP3 d'un camarade? Non.
Ont-ils insulté un enseignant? Non.
Ont-ils dégradé les locaux? Non.
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En fait la notification, sur papier à en-tête de l'école juive de Vienne que fréquentaient ses enfants, motive ainsi l'exclusion des enfants :
une des raisons des exclusions était sa "conduite scandaleuse" par sa présence à la conférence sur l'Holocauste le mois dernier."
En admettant que cette participation ait été une "faute grave," il n'est tout de même pas banal de voir des enfants sanctionnés pour la conduite de leurs parents. Quoique, n'est-ce pas ce que subissent les enfants Palestiniens et Libanais depuis des années?
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Avec le sionisme tout le monde trinque... pas de jaloux. Probablement un des mystères de la démocratie bien comprise.
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Friedman s'est aussi entendu dire que aucune école juive en Autriche n'accepterait d'inscrire ses enfants. Le voilà prévenu. Il ne lui restera plus qu'à inscrire ses gosses dans une école catholique ou, pourquoi pas, publique? A moins que ces dernières aient été aussi mises au parfum.
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En fait Friedman, s'il n'en est pas au début de ses déboires avec Sion n'est certainement pas au bout de ses difficultés car la rage sioniste est tenace, Wiesenthal en avait donné un bon exemple.
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Pas à ses débuts tout simplement parce qu'il avait déja eu des ennuis mi-janvier 2007 à New-York, cette ville où le sionisme participe à une sorte de co-gestion.
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Friedman était descendu en famille dans un hôtel de Brooklyn. Il avait quand même pris soin d'enregistrer la famille sous le nom de sa femme. Précaution inutile puisque lors d'une de ses escapades dans le quartier il a été reconnu et, deux jours après son arrivée, un petit attroupement se formait devant son hôtel pour protester contre sa présence.
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Comment un rabbin étranger a-t-il pu être reconnu dans un immense quartier très peuplé où les rabbins sont monnaie courante? Mystère et boule de gomme car, vous dirais-je, je ne suis pas un spécialiste en persécutologie sioniste.
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Après, ce sont les employés qui s'en mêlent, puis le gérant qui appelle la police locale en vue d'obtenir l'expulsion de l'encombrant individu. Manque de pot pour le gérant, les flics ne voient pas en vertu de quelle règlementation ils agiraient ainsi.
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Ensuite la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans la communauté juive et ce sont des centaines de personnes qui viennent manifester un samedi soir pour demander l'expulsion du rabbin indésirable (shabbat, ça dure jusqu'à quelle heure au fait?).
C'est d'ailleurs ce même soir que se terminait la réservation de Friedman qui a du quitter l'hôtel sous escorte policière.
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Bon, mais ces flics, c'étaient des goyim, alors il a bien fallu autoriser des manifestants de la Ligue de Défense Juive à visiter l'hôtel pour contrôler que l'individu avait bien vidé les lieux.
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A méditer...

mercredi 7 février 2007

Un bon moyen d'émigrer au Canada (un peu risqué quand même)

Mohamed Essam Ghoneim El-Attar est un heureux Egyptien qui a pu émigrer au Canada où il a trouvé à s'employer dans une banque de Toronto.
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Tout est pour le mieux, alors pourquoi en causer?
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Simplement parce que El-Attar a été arrêté en Egypte le 1er janvier pour espionnage au profit de l'entité sioniste. C'est Radio Canada qui nous relate cette affaire : ce jeune homme à l'âge toutefois indétermine, entre 26 et 31 ans, serait entré au Canada sous une fausse identité et la banque où il exerçait se trouvait non loin d'une mosquée.

Il aurait été chargé d'espionner ses compatriotes et des ressortissants d'autres pays arabes, notamment en surveillant certains comptes bancaires.

Montant des émoluments de la part du Mossad pour EL-Attar : 66 000$

Tiens, tiens, une banque, voilà qui nous ramène à cette autre affaire dont je vous avais parlé auparavant.

C'est au cours d'un séjour en Turquie que El-Attar, ex-étudiant d'Al Azhar, avait rencontré trois agents sionistes, deux d'entre eux porteurs de la double nationalité turque et sioniste, et dont les autorités égyptiennes donnent les noms. Mus par un réflexe sincère, ces trois personnes avaient fait le nécessaire pour aider notre Egyptien à émigrer au Canada.

Tous trois font l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré par la justice egyptienne. A mon avis, l'Egypte, et les agents du Mossad, peuvent toujours courir : on voit mal les amis de l'entité lever le petit doigt pour répondre à la demande des autorités du caire.

Il va de soi que les autorités sionistes démentent. C'est même un "non sens" a déclaré, à son homologue canadien, Avi Dichter le ministre sioniste de l'Intérieur.

Oui, comment le Sionistan pourrait-il pratiquer l'espionnage chez Stephen Harper, son ami prosioniste et accessoirement premier ministre du Canada?

Avec Pollard et le USS Liberty, les sionistes nous ont pourtant habitués au non sens.

PS : dernière info, comme les choses vont bon train, l'identité d'emprunt d'El-Attar est désormais connue. Le ministre sioniste continuera sans doute à parler de non sens, de stupidités.

samedi 3 février 2007

Chaussette trouée n'est pas panier percé

Un peu d'humour dans ce monde si brutal. Paul Wolfowitz est un des hommes les plus puissants de la planète. Ce néoconservateur américano-sioniste après avoir été Sectétaire d'Etat adjoint à la défense de l'administration Bush a vu ses bons et loyaux services récompensés par une nomination à la présidence de la Banque Mondiale. Pour un état des services complets de ce promoteur des agressions contre l'Afghanistan et l'Irak, c'est par ici.



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L'Association des Fabricants Turcs de Bonneterie (ÇSD) a envoyé 12 paires de chaussettes au Président de la Banque mondiale Paul Wolfowitz après qu'il ait été photographié avec des chaussettes trouées lors d'une visite en Turquie.

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Wolfowitz a été photographié avec des trous dans ses chaussettes à l'entrée de la Mosquée historique Selimiye à Edirne, une des plus anciennes villes de Turquie.
La visite de Wolfowitz a été éclipsée dans les médias par les photos de ses chaussettes trouées et des commentaires comme "le responsable de la Banque mondiale ne peut pas s'offrir des chaussettes neuves ?" Par ce geste, le ÇSD espère attirer l'attention sur la qualité des produits de l'industrie bonnetière turque.

jeudi 1 février 2007

Petit exemple de désinformation / propagande sioniste

Les sionistes sont connus pour leur prodigalité - ne distribuent-ils pas sans lésiner leurs bienfaits [certes subventionnés par les contribuables Allemands et US] aux populations dans le besoin?
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N'ont-ils pas généreusement offert au Liban des milliers de bombes à fragmentation?
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Hésitent-ils un seul instant avant de distribuer des balles dans la tête des Palestiniens petits ou grands? Leurs bulldozers ne s'activent-ils pas bénévolement pour démolir les hideuses maisons des territoires occupés?
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Ces qualités éprouvées leur donnent donc le droit de s'ériger en parangons de vertu et de fustiger les discours bellicistes des autres.
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Par exemple le discours agressif de l'Iran, pays si radin qu'il n'a jamais bombardé un autre pays en premier. C'est le propre des radins de ne donner qu'après avoir reçu (et, de fait, l'Iran n'a participé qu'à une seule guerre depuis 1945).
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Plus sérieusement, comment qualifier autrement que de propagande cet article qui reprend une dépêche de l'AFP et qui s'intitule : Des livres scolaires iraniens préparent les jeunes au djihad.
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La dépêche se fonde-t-elle sur une analyse de ces livres conduite par les journalistes eux-mêmes? Non!
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Se fonde-t-elle alors sur une analyse réalisée par des spécialistes de type universitaire ou, pourquoi pas, de l'UNESCO? Non!
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Il suffit d'une conférence de presse organisée par une officine sioniste au titre ronflant et on a droit à une dépêche d'agence qui va noircir du papier jusqu'au Canada. On appelle ça l'éthique journalistique.
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Même si je vous ai proposé le lien vers l'article, je ne résiste pas à la tentation de vous en livrer cet extrait qui montre bien le bellicisme iranien :
Dans un autre livre, destiné à l'année avant le baccalauréat, l'ayatollah Khomeiny est cité déclarant que «même si nous sommes mille fois dépecés, nous ne devons pas arrêter de lutter contre ceux qui nous oppriment».
En d'autres termes, la liberté ou la mort. Je vous propose quelques liens sur ce thème, tous renvoient à des sites ultra-bellicistes :
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