dimanche 28 février 2010

L'affront d'une petite ville irlandaise à l'ambassadeur sioniste

Mes amis sionistes vont certainement être ravis: je vais faire une pause dans la rédaction de ce blog pour cause d'une période d'activité professionnelle très chargée qui commence pour moi. Donc, sauf événement très important dans l'actualité, ce blog ne sera pas mis à jour pendant au moins un dizaine de jours.
Mais en attendant, je vous livre un article sur un petit incident diplomatique en Irlande.

En ce moment, les diplomates sionistes, quand ils ne donnent pas leurs dernières consignes aux agents du Mossad, sont assez affairés à essayer de redorer le blason de leur Etat voyou. Ainsi, le plénipotentiaire sioniste en poste à Dublin a-t-il entrepris récemment une tournée à travers l'Irlande pour porter la bonne parole et contredire les idées "fausses" sur son pays.
Tout se serait passé sans encombre s'il n'était passé par Carricjmacross où ul a voulu rendre une visite impromptue à la mairie. Ce qui a amené des élus de cette ville à organiser à la hâte une petite manifestation puis à demander et obtenir, lors d'un conseil municipal ultérieur, la suppression de la page du livre d'or de la ville signée par le diplomate sioniste.
Un incident qui a tout de même provoqué une réaction du ministère irlandais des affaires étrangères.


Le conseil municipal provoque un incident diplomatique en faisant affront à l'ambassadeur Israélien

par MAEVE SHEEHAN, Irish Independent 28 février 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

L'ambassadeur Israélien en Irlande est au centre d'une polémique diplomatique après que des conseillers municipaux aient voté la suppression de la page du livre d'or de la ville qu'il avait signée lors d'une visite inopinée en janvier.

Les élus municipaux de Carricjmacross, Comté de Monaghan, ont voté par cinq voix contre quatre vendredi dernier pour retirer la page qui avait été signée par Zion Evrony pendant une visite dans cette ville commerçante. Parmi ceux qui étaient favorables au retrait de cette entrée du livre d'or, se trouvent un élu du Fianna Fail, deux Verts et deux élus du Sinn Fein.

Les conseillers municipaux ont donnée ce camouflet diplomatique suite à la visite des bureaux municipaux par l'ambassadeur Israélien.

Cet affront diplomatique a été largement rapporté par les journaux juifs dont un des éditorialistes a comparé cette suppression de la page du livre d'or avec une scène de Father Ted.

L'incident est survenu dans un moment de montée de la tension entre l'Irlande et Israël suite aux allégations selon lesquelles des agents du Mossad sont entrés le mois dernier à Dubaï avec des passeports irlandais contrefaits pour assassiner un dirigeant du Hamas. Israël a déclaré n'avoir aucune information sur ce complot.

L'ambassadeur israélien se trouvait dans le comté de Monaghan dans le cadre d'un "tour de l'Irlande" visant à contrer ce qu'il appelle des "idées fausses" sur Israël.

Il avait contacté le conseil municipal dans l'espoir de rencontrer des élus et d'autres personnalités de la vile, mais sa visite a déclenché une onde de protestations et une manifestation organisée à la hâte par le Sinn Fein.
Environ trente manifestants ont chahuté l'ambassadeur à son arrivée au siège de la municipalité, accompagné d'une forte escorte policière.
Le leader des protestataires, Math Carthy, élu du Sinn Fein, a dit à l'ambassadeur qu'il n'était pas le bienvenu et lui a demandé de s'en aller. Cependant, l'ambassadeur a pu prendre des rafraïchissements avec Mary Kerr-Conlon, la maire membre du parti Fine Gael.

Lors d'une réunion du conseil municipal il y a une dizaine de jours, Clir carthy a proposé que "cette page du livre d'or" signée par Zion Evrony soirt retirée et que le conseil écrive à l'ambassade d'Israël pour lui notifier qu'une nouvelle visite ne serait pas la bienvenue."

Les élus de Fine Gael n'étaient pas d'accord mais la motion a été votée et la page a été retirée. "Je ne pense pas que c'était de bonne diplomatie," explique Mark Clark, élu Fine Gael, "même si la question est 100 % justifiée, dans le sens que le conflit israélo-arabe doit être résolu."

M. Evrony a écrit à Gerry Adams, le président du Sinn Fein, pour condamner les protestataires.

Le ministère des affaires étrangères a déclaré ce week-end ne pas approuver la manière dont l'ambassadeur a été traité.

Un porte parole a refusé de dire si l'ambassadeur Israélien avait soulevé le problème de la manifestation au cours d'une réunion avec le secrétaire général du ministère pour discuter de l'usage allégué de faux passeports irlandais à Dubaï par les présumés assassins Israéliens.

La colère du gouvernement au sujet de l'usage allégué de passeports irlandais dans le complot a pris de l'ampleur.C'est seulement par des articles parus le 4 février dans la presse de Dubaï que le gouvernement a appris que les assassins présumés circulaient avec des passeports irlandais.

L'ambassadeur Irlandais aux Emirats Arabes Unis, Ciaran madden, a cherché à avoir plus d'informations auprès des autorités de Dubaï. Il les a rencontrées le 8 février, mais 'atendue de l'utilisation des passeports irlandais n'est apparue qu'après la tenue le 15 janvier d'une conférence de presse par la police de Dubaï.

Depuis lors, la police irlandaise est resté en contact régulier avec celle de Dubaï. Elles enquêtent sur la manière dont les membres de l'équipe de tueurs ont choisi les adresses en Irlande qu'ils ont données au moment de remplir les fiches d'hôtel.

Il y a des années que l'Iran doit avoir sa bombe atomique dans six mois!

Je n'aime pas trop traduire des articles issus de blogs, mais il m'arrive de faire exception comme maintenant. Car si j'évite de me référer aux blogs pour des informations "brutes" au profit de sources grand public (c'est-à-dire la presse ordinaire), il faut reconnaître que les blogueurs ont souvent une vision fine de l'information. C'est le cas ici avec cet article d'un blogueur australien qui nous rappelle opportunément que cela fait des années qu'on nous prédit le plus sérieusement du monde la bombe atomique iranienne... dans six mois.
On notera que David Albright, le "spécialiste" dont il est question dans l'article est cité par le journal Le Monde et donne encore une prédiction de l'ordre de six mois.
Bizarre que ce chiffre de six se soit imposé.


Cela fait des années maintenant que l'Iran est capable d'avoir une 'arme nucléaire en six mois' - mais, comme 'demain', elle n'arrive jamais.
Lataan (Australie) 28 février 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

Les trente ans qui ont suivi l'éviction du Shah par le peuple iranien ont vu divers intervalles de temps mentionnés pour situer le délai nécessaire aux Iraniens pour fabriquer une bombe atomique, mais le chiffre de six mois semble très populaire. Peu importe, bien entendu, l'absence complète de preuves suggérant seulement que les Iraniens font autre chose que construire des réacteurs nucléaires pour produire de l'électricité ou des isotopes pour des fins médicales. Mais cela n'a pas arrêté les propagandistes qui semblent insister pour dire que l'Iran est à seulement six mois de posséder une arme atomique.

Si j'avais commencé en 1980, après le départ du Shah, la liste des affirmations selon lesquelles l'Iran disposerait d'une arme atomique dans les six mois, il vous faudrait... six mois pour les lire! J'écourterai donc la liste pour commencer avec certaines des affirmations qui remontent au début de ce siècle.

En août 2003, le Los Angeles Times rapportait que l'Iran pourrait avoir une 'arme nucléaire en six mois.' Un peu plus de deux ans après, en septembre 2005, Israël affirmait que l'Iran aurait des "armes nucléaires dans six mois.' Puis, près de trois ans plus tard, en juin 2008, on nous a encore dit que l'Iran aurait une 'arme nucléaire dans six mois.' Un an plus tard, en juillet 2009, Haaretz rapportait que 'L'Allemagne pense que l'Iran pourrait avoir une bombe nucléaire dans six mois.'

Présentement, dans la toute dernière déclaration datée du 23 février par le soi-disant 'expert sur l'armement iranien' David Albright, l'Iran, d'après ce spécialiste, est aujourd'hui à seulement ... (surprise) six mois d'avoir une arme nucléaire. C'est précisément le même David Albright qui nous disait il y a un peu plus d'un an, en février 2009: "C'est une affaire de quelques mois pour que l'Iran soit capable d'avoir suffisamment d'uranium de qualité militaire pour des armes nucléaires." C'est également le même David Albright qui avait déclaré en 1999 dans l'émission '60 minutes' sur CBS que Saddam Hussein était "à quelques mois ou un an d'avoir une arme nucléaire."

Albright? Pas possible! C'est ce type qui criait au loup dès le début! Malheureusement, les media continueront à faire écho à ses jérémiades et à celles de ses semblables et il y aura ceux qui les croient. En fin de compte, l'Occident emmené par Israël et les Etats Unis, attaquera l'Iran sur la base de ces mensonges, mais le pire que des centaines, des milliers ou peut-être des millions de morts plus tard, le reste du monde s'en accommodera sans un murmure.

vendredi 26 février 2010

Comment obtenir un vrai/faux passeport en Australie (et sans doute ailleurs)?

Eh oui, comme je vous le disais dans les posts précédents, le mésusage par le Mossad de passeports de nations amies fait des vagues aux antipodes aussi. Et cet article du quotidien The Age expose presque en pleine lumière les pratiques de l'entité sioniste dans les Nations "amies" (si le mot amitié peut avoir un sens pour les sionistes). On appréciera notamment les changements répétés de nom, pour convenances personnelles nous disent des personnes qui aiment à s'adonner au jeu des sept familles. On appréciera aussi les dires de ce député Australien qui n'a rien trouvé de mieux à faire que de soutenir le régime sioniste dans sa pratique qui consiste à falsifier les documents de voyage de pays amis pour commettre des actes terroristes, comme par exemple l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh. J'espère au moins que le lobby sioniste le paye bien, car faire la Marie couche toi là avec autant de brio mérite vraiment une belle récompense.
Et ce que le Mossad fait en Australie se fait aussi dans d'autres pays ainsi que le confirme un sioniste cité dans l'article.



Les services secrets australiens enquêtent sur l'espionnage israélien
par Jason Koutsoukis and Jonathan Pearlman The Age (Australie) 27 février 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

L'ASIO (Australian Security Intelligence Organisation) enquête sur au moins trois personnes ayant la double citoyenneté australienne-israélienne qu'elle soupçonne d'utiliser une couverture australienne pour espionner en faveur d'Israël.

L'enquête a démarré au moins six mois avant l'assassinat en janvier de Mahmoud al-Mabhouh, un militant du Hamas, dont on considère généralement maintenant qu'il a été commis par le Mossad, le service de renseignements extérieurs israélien.

Les autorités de Dubaï ont révélé que trois personnes soupçonnées d'implication dans l'assassinat voyageaient avec des passeports australiens falsifiés au nom de trois personnes ayant la double citoyenneté australienne-israélienne.
Les trois personnes reliées à la mort de Mabhouh ne sont en rien liées aux trois qui font l'objet des investigations de l'ASIO.

L'Australie a confronté Israël pour la deuxième fois au sujet de l'utilisation de passeports australiens trafiqués, l'ambassadeur actuellement en poste à Tel Aviv, Nocoli Maning-Campbell ayant  transmis aux officiels Israéliens les préoccupations de son gouvernement.

La police fédérale australienne enquête sur cette affaire, aux côtés de l'ASIO et de l'Australian Passport Office.

Entre temps, l'Australie s'apprêtait hier soir à New York à s'abstenir dans un vote à l'ONU sur une nouvelle résolution pressant Israël et l'Autorité palestinienne d'enquêter sur les allégations de crimes de guerre commis pendant la guerre de l'année dernière à Gaza.

On attendait pour le début de la matinée le vote sur la résolution par l'Assemblée Générale.

Des allégations de crimes de guerre perpétrés par Israël et le Hamas ont été avancées dans un rapport spécial de l'ONU rédigé par le juge Sud Africain Richard Goldstone.

L'Australie avait voté contre une résolution similaire présentée devant l'Assemblée générale de l'ONU l'an dernier.

Le gouvernement Rudd a averti Israël que la falsification de passeports australiens ne serait pas considérée comme "le geste d'un ami."

Mais Yigal Palmor, le porte parole du ministère israélien des affaires étrangères a démenti hier que les relations diplomatiques étaient dans une mauvaise passe.

"je n'ai entendu aucun gouvernement accuser Israël d'être impliquée dans cette affaire, ni en France, ni en Grande Bretagne, ni en Irlande, ni en Allemagne et ni en Australie en ce moment," a-t-il dit sur ABC Radio.

Selon nos deux sources au sein des services de renseignements australiens, les trois personnes à la double citoyenneté sous surveillance de l'ASIO ont émigré en Israël au cours de la dernière décennie.

Chacun de ces trois hommes est, depuis, revenu en Australie à des moments différents pour changer de nom et obtenir un nouveau passeport australien.

Un des hommes sous surveillance a changé trois fois de nom de famille et les deux autres deux fois. Dans chaque cas, les hommes ont changé des patronymes qui pouvaient être perçus comme sonnant juif européen au profit de noms identifiés plus typiquement comme anglo-australiens.

Les citoyens australiens ont en général l'autorisation de changer de patronyme une fois tous les douze mois dès lors que ce n'est pas pour des motifs criminels.

Ces nouveaux passeports australiens ont depuis été utilisés pour pouvoir entrer dans un certain nombre de pays qui sont hostiles à Israël, dont l'Iran, la Syrie et le Liban. Aucun de ces trois pays ne reconnaît Israël et ils interdisent spécifiquement l'entrée de citoyens Israéliens sur leur territoire.

Notre journal a appris que ces trois citoyens Australiens ont en commun de travailler pour une société européenne de télécommunications qui possède une filiale au Moyen Orient..

The Age a contacté deux de ces hommes qui ont nié être impliqué dans une quelconque activité d'espionnage. Ils ont confirmé avoir changé de patronymes mais ont affirmé que l'idée qu'ils l'auraient fait pour obtenir de nouveaux documents de voyage pour circuler au Moyen Orient était, selon les termes de l'un d'entre eux, "totalement absurde."

Tous deux ont déclaré avoir changé de nom pour des raisons personnelles. On pense qu'un de ces hommes a aussi la citoyenneté britannique et qu'il fait l'objet de l'attention des services secrets britanniques depuis son changement de nom.

L'ASIO n'a fait aucun commentaire.

Un spécialiste Israélien du renseignement a déclaré hier à The Age qu'il n'était un secret pour personne qu'Israël approchait des gens qui avaient immigré d'autres pays pour aider Israël en remettant leurs passeports. "Les noms sont utilisés plus tard, mais la personne qui cède son passeport n'est pas impliquée."

Warren Reed, un ancien agent des services d'espionnage australiens, l'Australian Secret Intelligence Service, explique que le vol de passeports par des services étrangers n'était "pas nouveau."

"L'utilisation de faux papiers dans l'espionnage est aussi vieux que l'espionnage," dit-il.

Le député libéral Julian McGauran s'est nettement démarqué de la position de son leader et a critiqué le ministre des affaires étrangères Stephen Smith pour avoir "publiquement montré du doigt Israël."

Le leader d'opposition Tony Abbott, qui avait critiqué le premier le système australien des passeports, n'avait pas pu être joint hier au sujet de cette affaire.

Un Australien averti en vaut deux. Sauf quand on le met en garde contre le Mossad.

L'utilisation de vrais/faux passeports par les tueurs du Mossad qui ont opéré à Dubaï fait des vagues jusqu'en Australie, pays dont le premier ministre Kevin Rudd avait pourtant affirmé que le soutien à l'entité sioniste était inscrit dans ses gènes. On devra donc considérer que l'utilisation de vrais/faux passeports australiens par des membres du commando australien n'est rien d'autre qu'une maladie génétique incurable et qu'il faudra bien accepter de vivre avec.
A cette réserve près qu'un diplomate palestinien en poste à Canberra avait tenté, vainement, d'alerter les autorités australiennes sur les manigances d'agents du Mossad qui s'affairaient à obtenir de vrais/faux passeports australiens. Et que ses tentatives d'alerte étaient intervenues dans le contexte de l'arrestation de deux agents du Mossad qui de leur côté avaient essayé de se faire délivrer un vrai/faux passeport néo-zélandais.
On lira avec attention les réponses peu convaincantes du ministre australien des affaires étrangères en poste à l'époque où l'attention de ses services avait été attirée sur les agissements du Mossad en Australie; en particulier la phrase suivante: "ils [les services secrets sionistes] ne devraient pas envisager d'utiliser des passeports australiens, en anglais: "they should not consider using Australian passports" au lieu de "They mustn't use" (ils ne doivent pas utiliser) ou "We refuse" (nous refusons) ou encore "They won't in any case use" (Ils n'utiliseront en aucun cas).
De même, on notera l'ironie des journalistes qui évoquent le mutisme du lobby juif en Australie, habituellement si "volubile."
The Australian est un journal qui appartient à News Corp, le groupe de Rupert Murdoch, un sioniste patenté. Une indication supplémentaire de l'onde de choc de la brillante opération du Mossad.
La mort de Mahmoud al-Mabhouh aura au moins servi à dévoiler l'étendue de la pénétration sioniste dans certains appareils d'Etat et le mépris souverain des sionistes pour ceux qui se considèrent comme leurs amis.


L'avertissement sur la contrefaçon de passeports avait été ignoré, déclare un ancien diplomate
par Mark Dodd and Paul Maley, The Australian 26 février 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri


En 2004, c'était un secret de polichinelle dans la communauté moyen-orientale de Canberra que des agents Israéliens essayaient d'obtenir des passeports "propres" dans des pays comme l'Australie ou la Nouvelle Zélande en vue de leur utilisation par les espions du Mossad.

Ali Kazak était le représentant de la Palestine en Australie à l'époque et il s'était ouvert publiquement de son inquiétude, avertissant le gouvernement Howard que le Mossad essayait d'obtenir frauduleusement des précisions sur le passeport australien.

M. Kazak, qui fut ambassadeur semi-officiel entre 1982 et 2006, a déclaré hier que raison lui a été donnée par la confirmation que des passeports australiens clonés avaient été utilisés par des suspects dans l'assassinat du militant Palestinien Mahmoud al-Mabhouh.

"Je vous l'avais dit mais vous n'avez rien fait malgré tout," déclare M. Kazak. "Et vous avez mis en danger des vies australiennes."

En 2004, M. Kazak avait signalé qu'un agent du Mossad opérant à l'époque à Sydney avait obtenu 25 faux passeports australiens.

M. Kazak explique que ses affirmations avaient été minimisées par Philip Ruddock, procureur général à l'époque.

Quelques mois plus tard, la police néo-zélandaise interpellait deux agents présumés du Mossad, en provenance d'Australie, suite à une tentative ratée d'obtenir un faux passeport en se servant de l'identité d'un infirme moteur cérébral en fauteuil roulant [il s'agissait en fait d'une tentative d'usurpation d'identité pour obtenir un véritable passeport, NdT].]

Ces agents avaient choisi une cible selon eux peu susceptible de voyager à l'étranger mais leurs tentatives d'imiter l'accent néo-zélandais avait éveillé les soupçons d'un fonctionnaire de l'immigration qui avait alerté le petit, mais efficace, service de sécurité de Wellington.

Les deux Israéliens, Eli Cara et Urie Zoshe Kelman, furent arrêtés immédiatement.

Helen Clark, alors premier ministre de Nouvelle Zélande, avait sévèrement fustigé Israël et suspendu tous les contacts diplomatiques de haut niveau suite à cet incident.

Cara et Kelman plaidèrent coupable et furent condamnés à six mois de prison par un tribunal d'Auckland pour avoir tenté d'obtenir frauduleusement un passeport.
Tous deux purgèrent leur peine puis furent renvoyés en Israël.

Un an plus tard, Israël présenta ses excuses et les liens diplomatiques furent restaurés.

Cara, un ancien officier des forces aériennes israéliennes gérait une agence de voyages à Turramurra dans la banlieue nord de Sydney.

M. Kazak a déclaré hier ne pas douter que le Mossad est derrière l'assassinat de Mabhouh.

"Hier, les membres du parlement israélien complimentaient le chef du Mossad pour ce qu'il a fait - pour avoir assassiné le dirigent du Hamas à Dubai¨," dit-il.
.
"Nous savons qu'ils ont été responsables de la contrefaçon de passeports néo-zélandais. Nous savons qu'en 1997, quand il (le Mossad) avait essayé d'assassiner le chef du Hamas, Khaled Meshaal, il s'était servi de passeports canadiens. Et nous savons que des agents du Mossad qui étaient à l'oeuvre à Sydney (en 2003) falsifiaient des passeports australiens.

"Je l'avais dit à l'époque, pais le gouvernement australien - Alexander Downer, le chef de la diplomatie - a-t-il enquêté sérieusement sur cette activité du Mossad? Non, je ne le pense pas."

En 1997, le Mossad avait échoué en Jordanie à assassiner Meshaal à qui des agents Israéliens, munis de papiers canadiens, avaient injecté du poison. Meshaal avait survécu après que ses agresseurs aient été capturés par ses gardes du corps et qu'Israël ait fourni un antidote.

M. Kazak affirme que l'absence de volonté du gouvernement australien d'enquêter de manière appropriée sur les activités du Mossad revenait à de l'apaisement et avait mis en danger la vie d'Australiens. "Pouvez-vous vous imaginer ce que ferait l'Australie si cela (la falsification de passeports) avait été le fait d'un pays arabe ou musulman?" dit-il.

"Cette négligence, cet apaisement, cette cécité envers Israël revient à placer les intérêts d'Israël au dessus de ceux de l'Australie."

M. Downer a hier catégoriquement rejeté les affirmations de M. Kazak.

S'exprimant depuis la Grèce, l'ancien ministre des affaires étrangères a affirmé que le gouvernement Howard avait fermement averti Israël de ne pas donner de faux passeports australiens à ses agents secrets.

"Je ne suis pas à 100 % certain de ne pas avoir soulevé ça moi-même devant les Israéliens," a déclaré M. Downer. "Je l'ai peut-être fait. Je ne peux pas l'exclure."

M. Downer précise que cet avertissement avait été donné dans le contexte d'une série d'opérations ratées impliquant des agents du Mossad voyageant avec de faux passeports.

"Mon souvenir est qu'à un moment donné, nous avons soulevé cette question avec les Israéliens," dit-il. "Nous avons soulevé le problème d'agents Israéliens qui utilisent des passeports étrangers et qu'ils ne devraient pas envisager d'utiliser des passeports australiens."

M. Downer a affirmé que la tentative de falsifier un passeport néo-zélandais avait causé un scandale des deux côtés de la mer de Tasmanie [mer qui sépare l'Australie de la Nouvelle Zélande].
"Je l'avais certainement soulevé de manière très vive avec Phil Goff lorsqu'il était ministre Néo-zélandais des affaires étrangères," a déclaré M. Downer. "Ils étaient très, très vifs à ce sujet."

L'Australia Israel Jewish Affairs Council, le lobby juif habituellement si volubile a refusé de s'exprimer hier sur la querelle diplomatique qui se profile. Un porte parole de l'AIJAC a indiqué à The Australian que son directeur, Colin Rubinstein, cherchait à avoir plus de précisions.

Messieurs les Irlandais, tirez les premiers! ou les conséquences diplomatiques du meurtre perpétré par le Mossad à Dubaï

Les effets diplomatiques de la récente escapade meurtrière d'agents du Mossad à Dubaï commencent à se faire sentir et c'est à l'Irlande, ce pays qui n'a guère d'accointances avec l'entité sioniste, qu'a échu la tâche de donner le coup d'envoi de ce qui pourrait être le début d'une nouvelle donne pour la région.
On apprend en effet par un site web chinois (!) d'informations en français (!) que Micheal Martin, le chef de la diplomatie irlandaise, est arrivé jeudi à Gaza. 
Certes, M. Martin n'a pas prévu de rencontrer des membres de la direction du Hamas ou de son gouvernement mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit là d'un signal fort de la part du gouvernement irlandais.
Une dépêche reproduite sur le site M&C nous donne une idée de l'importance réelle de cette visite:

Gaza City (dpa) - le ministre Irlandais des affaires étrangères Micheal martin est arrivé jeudi dans la bande de Gaza pour la première vsite dans l'enclave dirigée par le Hamas jamais effectuée par un haut responsable politique Occidental.
Aucun ministre des affaires étrangères ou premier ministre de l'Union Européenne ne s'est rendu à Gaza depuis la prise de contrôle de ce territoire par le muvement islamiste radical en juin 2007.
L'Union Européenne et les Etats Unis ont proclamé un boycott du hamas en raison de son refus de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.
Martin est arrivé dans l'enclave appauvrie et sous blocus par le point de passage de Rafah à la frontière avec l'Egypte, escorté par des véhicules de l'ONU.
Il avait essayé de s'y rendre l'an dernier alors qu'il était en visite en israël mais les autorités israéliennes ne lui en avaient pas donné la permission.

jeudi 25 février 2010

La mort d'Ali Tounsi

Ali Tounsi, le chef de la DGSN (Sûreté nationale) vient d'être assassiné alors qu'il était en réunion avec ses proches collaborateurs. C'est précisément un de ces derniers qui aurait tiré sur M. Tounsi car il était révolté à l'idée d'être limogé pour corruption.
En soi, un limogeage pour cause de corruption n'a rien de scandaleux. Sauf quand celui qui s'apprête à prendre une décision de ce genre est tout sauf un modèle de vertu. Car M. Tounsi n'est pas spécialement exemplaire en matière de probité, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pas plus que le corps de la Sûreté nationale dont il était le chef et qui, paradoxalement, est un important pourvoyeur de cadres dans les représentations consulaires de l'Etat algérien à l'étranger. Cherchez l'erreur.
Alors, si on peut toujours déplorer la mort violente d'un homme, est-il pour autant imaginable d'évoquer, comme le fait M. Zerhouni, ministre Algérien de l'Intérieur, "le patriotisme de feu Colonel Ali Tounsi, compagnon d'armes et cadre valeureux".?
Compagnon d'armes peut-être, mais avec qui et quand?

Quoi qu'il en soit, le dénouement de cette réunion en dit long sur l'état de décomposition de l'institution policière. S'il se confirmait que l'auteur du meurtre pourrait être le propre gendre du chef de la DGSN, ce ne serait qu'une illustration supplémentaire de cette déliquescence d'un instrument essentiel de l'Etat. Si les autres institutions fonctionnent de la même manière, les dirigeants n'ont plus qu'à espérer que les prix du pétrole restent à un niveau suffisamment élevé, faute de quoi l'Algérie explosera encore.

Un tueur sioniste sur le sol irlandais...



L'utilisation de vais/faux passeports de l'Union Européenne et d'Australie par le commando du Mossad qui a assassiné un cadre du Hamas à Dubaï est une affaire grave qui augure de lendemains qui déchantent pour la voyoucratie sioniste. Certes la plupart des pays concernés, à l'image de la France, font profil bas mais la suggestion de Bernard Kouchner, qui n'est pas spécialement antisioniste, de reconnaître immédiatement un Etat palestinien en dit long sur le remue ménage consécutif à cette énième opération du Mossad. Il reste aussi qu'un pays comme l'Irlande, qui n'a pas d'accointances majeures avec le régime de Tel Aviv ne se contentera pas des dénégations formulées par la diplomatie sioniste. D'autant que si l'Etat voyou n'a pas confirmé officiellement son rôle dans l'assassinat, sa hasbara (propagande) a mis en place des stratégies de justification ou de détournement de l'attention.
En Irlande, justement, au moins un journal a conduit sa petite enquête qui l'a amené à constater que le passeport irlandais d'un des membres du commando mentionnait une adresse dans le quartier diplomatique de Dublin, à deux pas de l'ambassade de l'entité sioniste. On apprend aussi que cet individu est arrivé en compagnie d'un autre membre du commando en provenance de Paris sur un vol d'Air France. Ils seraient, le conditionnel est de rigueur, repartis vers la même ville une fois leur forfait accompli.
Sachant que ces agents du Mossad devaient nécessairement disposer d'une possibilité de planque dans les villes qui leur servent de base de départ, ou de lieu de transit, j'ose espérer que la police et les services secrets de l'Hexagone s'activent en ce moment pour localiser le lieu sûr qui a servi aux tueurs lors de leur séjour à Paris.
Par MARY FITZGERALD, Irish Times (Irl) 23 février 2010. traduit de l'anglais par Djazaïri
 
Une propriété inhabitée de Dublin Ballbridge, propriété d'un frère de l'ancien premier ministre Albert Reynolds, a été donnée comme adresse personnelle par un des cinq détenteurs de passeports irlandais appartenant à l'équipe présumée responsable de l'assassinat d'un cadre du Hamas à Dubaï.
L'Irish Times a obtenu la copie d'une facture délivrée par l'hôtel Jumeirah Emirates Towers à un home voyageant sous le nom de Kevin Daveron qui a été désigné la semaine dernière par la police de Dubaï comme l'un des 18 suspects pour le meurtre le mois dernier de Mahmoud al Mabhouh.
La facture – qui note le départ de M. Deveron à 13h40 le 19 janvier, jour de l'assassinat de M. Mabhouh dans sa chambre d'hôtel – indique une adresse au 6 Elgin Road à Ballsbridge.

La propriété à cette adresse appartient depuis les années 1960 à James Reynolds, le père de John Reynolds, le producteur musical et organisateur d'Electric Picnic La maison sur trois niveaux, qui à un moment avait été divisée en appartements, est vide depuis dix ans. Située à Ballsbridge, le quartier des ambassades, la bâtisse est proche de plusieurs missions diplomatiques dont celles d'Ukraine, des Etats Unis et d'Israël.

La nuit dernière, John Reynolds qui s'exprimait au nom de son père, a déclaré à l'Irish Times que la famille était "vraiment choquée et horrifiée" que son bien ait été utilisé à son insu comme adresse par un membre du commando de tueurs.

L'hôtel Jumeirah Emirates Towers a confirmé hier que les détails sur la facture obtenue par l'Irish Times correspondent à ceux des dossiers de l'hôtel.

La facture mentionne l'arrivée de M. Daveron le 18 janvier et donne le détail du coût des deux nuitées, du petit déjeuner commandé à la réception de l'hôtel, et de boissons non alcoolisées consommées au mini-bar. La facture totale s'élevait à 715€ et a été payée en espèces.

Selon des informations divulguées la semaine dernière par la police de Dubaï, M. Daveron est arrivé en provenance de Paris sur un vol d'Air France en compagnie d'une femme voyageant sous le nom de Gail Folliard. Elle détenait aussi in faux passeport irlandais. La police pense que les deux faisaient partie d'une ou deux équipes de surveillance envoyées à l'avance pour obtenir des renseignements sur M. Mabhouh. Après avoir réglé sa note d'hôtel, M. Daveron a enfilé une perruque et des lunettes avant d'arriver à l'hôtel où le cadre du Hamas prévoyait de séjourner.
Mme Folliard et lui auraient fait le guet pendant que les assassins agissaient. On pense que tous deux sont repartis à Paris le soir même.

Le lien avec la maison de Ballsbrige est le dernier rebondissement dans ce qui est devenu une énorme intrigue international. Les assassins présumés ont également utilisé six passeports britanniques, un passeport allemand et un français, selon ma police de Dubaï.

Une des lignes de l'enquête se centre sur des affirmations selon lesquelles des cartes de crédit délivrées aux Etats Unis ont été utilisées pour acheter les billets d'avion pour l'opération.

Une autre tourne autour d'allégations selon lesquelles l'équipe aurait utilisé des cartes SIM autrichiennes. Le chef de la police de Dubaï a déclaré être sûr à "99 %" que le Mossad israélien était derrière le meurtre. Israël a pour l'instant refuse de confirmer ou démentir son implication dans l'assassinat.

Hier, les ministres des affaires étrangères de l'UE ont condamné l'usage frauduleux de passeports irlandais et d'autres pays de l'UE alors que le ministre Israélien des affaires étrangères a affirmé n'avoir aucune connaissance de cette affaire dans une série de rencontres avec ses homologies Européens, dont Micheal Martin, le chef de la diplomatie irlandaise.

Une déclaration de l'UE, pressant tous les pays de coopérer à l'enquête de Dubaï, ne fait aucune mention d'Israël. Au cours de sa rencontre avec Avigdor Lieberman, ministre Israélien des affaires étrangères, M. Martin a critiqué "la violation" de passeports irlandais.

Les cinq faux passeports irlandais apparemment utilisés pour l'opération avaient des numéros correspondant à ceux d'authentiques passeports irlandais, ce qui met en danger les véritables détenteurs de passeports irlandais. M. Martin a déclaré que son homologue Israélien n'avait « absolument aucune information » sur cette situation. Il a ajouté avoir insisté que son gouvernement voulait des assurances de la non implication d'agents Israéliens.
 
 Article repéré via Xymphora

mercredi 24 février 2010

Une bonne adresse pour les dingues (aux sens propre et figuré) d'objets nazis

En 2000, la LICRA et l'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF) avaient poursuivi en justice le portail internet Yahoo pour avoir hébergé une vente aux enchères d'objets nazis. Yahoo avait été relaxé en appel pour des motifs un peu compliqués que vous pourrez apprécier en allant sur ce lien. L'avocat de l'UEJF avait même plaidé en première instance que ces enchères étaient " un défi à la morale républicaine et à nos lois ", et qualifié Yahoo de complice de Robert faurisson.
Pour l'instant, la loi française interdit tout ce qui consiste à faire l'apologie du nazisme, et l'exposition d'objets allemands de cette période présentés sous un jour favorable peut être considérée comme en faisant partie. Elle interdit notamment le port d'insignes ou d'uniformes nazis. Il y a bien eu une proposition de loi débattue au parlement pour interdire carrément ce genre de ventes, mais je ne sais pas si elle a été adoptée ou si elle est passée  à la trappe.
Quoi qu'il en soit, si vous êtes collectionneur de ce genre de choses (faut vraiment aimer la guerre!), une seule adresse: le marché aux puces de Tel Aviv. Là, vous pourrez trouver des pièces ordinaires et d'autres plus intéressantes (toujours du point de vue de ceux qui aiment ça). C'est qu'au marché de Tel Aviv, vous allez trouver des "antiquaires" compétents dont l'un a même envoyé un de ses agents écumer les plus petits villages de la Saxe ou de la Forêt Noire pour dénicher ces "raretés" qui sont depuis longtemps introuvables dans les grandes villes.
Sauf à Tel Aviv?
Ben oui.
Il n'y a que la LICRA et l'UEJF qui l'ignorent. C'est pour ça qu'elles n'ont pas moufté.


Souvenirs nazis en vente à Tel Aviv


Si cela se passait dans n'importe quel autre pays, on serait en train de crier 'antisémitisme!' mais ça se passe en plein jour dans la première ville hébraïque. Et oui, il y a des acheteurs.
par Assaf Weiss, Yediot Aharonot (Sionistan) 24 janvier 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri

"Si vous achetez cette médaile nazie, je vous laisse la carte postale d'Hitler à moitié prix". Le vendredi après-midi au marché aux puces de la place Dizengoff à Tel Aviv, entre des porcelaines anciennes, des disques vinyl de collection et des vêtements d'époque, j'aperçois soudain Hitler sur un timbre. A côté du timbre, se trouvent  des cartes postales envoyées dans les années 1940 à leurs familles par des officiers SS, signées de la tristement célèbre salutation "Heil."

Puis je vois des médailles, des pièces de monnaie, des billets et des lettres - tous authentiques, datant tous de l'époque du IIIème Reich et exposés en pleine lulière du jour dans la première ville hébraïque, en vente contre de l'argent israélien. Chaque article comporte la tristement fameuse swatiska, le symbole qui passait devant les yeux de millions de personnes avant leur mise à mort.

J'ai la tentation d'aller demander des explications au placier du marché, qui permet qu'on fasse de l'argent avec le terrible traumatisme subi par notre nation, mais je fuis les coins sombres. Un des vendeurs explique, "Je vends des antiquités qui ont une valeur historique, et le reste ne m'intéresse pas." Il n'a aucun scrupule à faire ce commerce.

Après avoir chiné pendant une heure, je constate que les pièces de valeur ne sont même pas exposées. Elles sont dissimulées dans des sacs et des tiroirs, peut-être pour les mettre à l'abri des regards de la police ou des passants, ou par sentiment de culpabilité.

Je demande à un marchand s'il vend l'attirail S.S. Entendre ce mot semble le stresser, et il me dévisage un long moment avant d'apporter une valise et de me montrer divers articles nazis de collection qui coûtent des centaines de shekels (1 shekel = environ 0,20€, NdT)..

Il y a une trousse SS de premiers secours, conçue pour être fixée sur une motocyclette - 2500 shekels (670 dollars) à débattre. Je demande si les prix sont surévalués. "Bien sûr qu'ils le sont," dit-il en souriant. "Le IIIème Reich est le roi des objets de collection."

Ces temps ci, il semble que soit effectivement vrai pour beaucoup de gens. Il y a neuf mois, des organisations d'extrême droite dans le monde ont commémoré le 120ème anniversaire d'Hitler. Ces commémorations étaient accompagnées de toutes sortes de ventes écoeurantes. Il est diffcile de faire de l'argent avec de la souffrance et des atrocités, alors les organisateurs s'étaient tournés vers d'autres oeuvres d'Hitler: des peintures faites par Hitler se sont vendues à des prix avoisinant 350 000 dollars.

Toutefois, transformer l'action meurtrière en articles de consommation n'est pas une activité nouvelle: Staline et Mao Tse-Toung avaient déjà leurs portraits imprimés sur des T-shirts portés par des millions de personnes soucieuses de la mode mais à l'éthique douteuse. Mais à la différence de ses collègues meurtriers de masse, Hitler n'était pas encore devenue une icône culturelle - une situation qui va bientôt changer si on en juge par les étalages du marché aux puces de Tel Aviv.

Tout en me présentant une montre d'officier nazi (1000$), un autre vendeur m'explique que son agent s'est rendu pendant des années dans des villages allemands reculés. "C'est seulement dans ces zones rurales qu'on peut encore trouver des pièces intéressantes de ce genre," dit-il. "Dans les grandes villes, vous ne trouverez rien de ce genre."

Mais dans la plus grande ville d'Israël, vous le pouvez? "Je ne vois pas ce qu'il y a de mal avec ça," dit-il. "Ce sont des objets de collection."

Et vous vendriez aussi des chaussures, des lunettes ou des vêtements portés par les Juifs qui ont été assassinés dans l'holocauste? "Non, c'est un problème différent," dit-il. "Vous serez surpris de savoir que beaucoup d'acheteurs sont des enfants de survivants. Ce sont des clients compulsifs. Je pense que c'est un cas classique de victime qui s'identifie à son agresseur."
Il poursuit par une explication su sindrome de Stockholm, caractérisé par le développement d'une empathie avec son bourreau, mais quelqu'un surprend notre conversation, et exprime un intérêt pour les articles. Son [c'est une femme, NdT] explication de cet intérêt est différente, et jette un éclairage révélateur.

"Je pense que ça a de la valeur. En ce moment précisément, avec le déni de holocauste qui se répand dans le monde, les gens devraient garder des témoignages sur cette période," dit-elle avant de sortir son porte-monnaie.

mardi 23 février 2010

Sionisme, fellation et cunnilingtus: remise en ligne de la vidéo supprimée par les propagandistes sionistes

Devant l'écho rencontré par la promotion sexualisée du tourisme dans leur repaire, les sionistes ont supprimé la vidéo où on voit une jeune femme accepter l'éventualité d'un séjour dans l'entité sioniste (assimilée à la petite bistouquette du monsieur) en échange de la promesse du monsieur de lui offrir à son tout une petite gâterie.

Bon, j'ai pu retrouver (pas facilement) la vidéo en question sur Youtube et je l'ai enregistrée au cas où.

lundi 22 février 2010

Sionisme, fellation et cunnilingtus

SIZE DOESN'T MATTER - BIG PARADISE from Size Doesnt Matter on Vimeo.


Tikun Olam nous propose un vidéoclip produit par le Canadian Council for Israel and Jewish Advocacy (CIJA) dans le but de promouvoir le tourisme dans l'entité sioniste. Un spot publicitaire qui utilise les recettes désormais traditionnelles qui consistent à associer une action ou un produit quelconques à la satisfaction d'un désir ou d'un besoin fondamental, souvent à caractère sexuel.
Comme dans tous les spots publicitaires qui jouent sur ce registre, l'ambigüité est de mise, mais pas trop car il faut quand même que tous les destinataires du message le reçoivent 5 sur 5.

Ci après, le contenu du dialogue entre les deux jeunes gens:

La Fille: Euh ...
Le Garçon: Quoi?
F: Ne sois pas fou ... C'est juste que c'est petit ...
G: Petit?!
F: Je ne sais pas si je peux y aller.
G: Je considère que c'est un endroit culte. Il est peut-être petit, mais il a ramené les endroits les plus secs à la vie. Bébé, c'est le paradis. [la caméra pivote pour montrer la carte d'Israël et le guides touristique couvrant entrejambe du garçon].
F: D'accord, mais si je vais là-bas pour toi, il faut me promettre que tu iras vers le sud pour moi l'hiver prochain.

Comme le remarque Richard Silverstein de Tikun Olam, pas besoin d'être diplômé d'Oxford pour comprendre que le voyage dans l'entité sioniste est associé à la fellation demandée par le jeune homme. Ce qu'on comprend au départ comme petite, c'est-à-dire la bistouquette du monsieur, s'avère en réalité être l'entité sioniste. Poursuivant la métaphore à caractère sexuel, le monsieur explique à la dame que peu importe la taille, ce petit objet (sa bistouquette/l'Etat sioniste a fait mouiller des femmes frigides/fait fleurir le désert.
Conclusion de la dame: OK pour la fellation cette fois-ci en échange d'une promesse de cunnilingtus.

Ce type de promotion est à relier, d'après R. Silverstein, aux promesses de plaisir sensuel (juif) qu'offre le programme Birthright/Taglit.

dimanche 21 février 2010

Tueurs du Mossad: des passeports diplomatiques contrefaits?

François Fillon a-t-il rappelé à l'ordre son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, de sa propre initiative ou parce qu'on lui a fait comprendre qu'une ligne rouge avait été franchie par le médecin diplomate? Il est vrai qu'en ce moment M. Fillon fait flèche de tout bois et veut jouer les "durs" mais avec l'Iran pas avec l'entité sioniste. C'est peut-être le prix à payer pour atteindre la stature d'un présidentiable. 
Car, avec quelques années de retard sur les Etats Unis, la classe politique française en est là et le tohu bohu autour des supposés propos antisémites de Georges Frêche en est aussi une indication. Georges Frêche a certes des défauts mais son "philosémitisme" ne s'est jamais démenti. Les soutiens qu'il vient d'ailleurs d'obtenir de la part de hiérarques du PS (François Rebsamen, Gérard Collomb) témoignent de la ligne de fracture qui traverse l'appareil de ce parti; ligne qui n'est pas idéologique (au sens social démocrate versus socialiste dirigiste voire néo marxiste) mais d'une nature extérieure à ces éléments doctrinaires liés à la façon de concevoir l'Etat et son rôle dans l'économie, l'aménagement du territoire etc. Je pense que Mme Aubry n'en est qu'au début de ses ennuis.

Ce détour n'est pas complètement sans rapport avec ce dont je veux vous parler maintenant. Dans le post qui précède celui-ci, j'évoquais la possibilité de la présence d'agents sionistes dans l'administration britannique chargée de délivrer des passeports. Ce qui vaut pour le Royaume Uni vaut d'ailleurs sans doute pour d'autres pays et ce n'est pas pour rien qu'en ce moment la hasbara sioniste tente de brouiller les pistes en avançant que les passeports auraient pu être contrefaits par la police de l'air et des frontières de l'Etat sioniste mafieux.
Le soulagement procuré par ce schéma dans les chancelleries concernées aura cependant été de courte durée car la police de Dubaï vient de donner une autre information que la presse française met curieusement un peu de temps à relayer: plusieurs passeports diplomatiques ont été utilisés par la bande de tueurs sionistes.

Si cette information se confirme, et tout ce qui est venu de la police de Dubaï est le fruit d'un travail sérieux, nous sommes devant quelque chose de très grave, peut-être d'unique dans les annales (à vérifier).
Hormis l'AFP, seul ce site propose actuellement cette information en français. 
Bizarre, isn't it?

Pourtant c'est une dépêche Agence France Presse qui nous l'apprend et non une agence qui s'exprime dans une langue exotique.
Et comme le dit Dhahi Khalfan, le chef de la police de Dubaï: "Ce n'est plus une affaire locale, mais c'est une affaire de sécurité qui touche des pays européens"

On ne saurait mieux dire.

samedi 20 février 2010

Passeports du Mossad: vrais ou faux? ou vrais et faux?

Le gouvernement britannique s'offusque apparemment que des passeports biométriques délivrés par ses services aient été utilisés par les agents du Mossad qui ont assassiné un cadre du mouvement Palestinien, Mahmoud al-Mabhouh, dans un hôtel de Dubaï.
D'autant que ces passeports sont authentiques et, si on en prend en compte l'ensemble des passeports de la brigade de tueurs, certains comportent les identités et/ou les photos d'identité réelles des meurtriers.
Ainsi a-t-on aujourd'hui la certitude que le passeport allemand utilisé dans l'opération n'était pas un faux . Il a en effet été délivré l'été dernier à Cologne à un certain Michael Bodenheimer (et non à Tel Aviv comme l'écrit le Yediot ainsi que le signale un commentaire de l'article du journal sioniste). Bodenheimer qui a immigré des Etats Unis vers la Palestine occupée il y a vingt ans, prétend n'être en rien impliqué dans l'assassinat (mon oeil). Le passeport français d'un des assassins serait un faux. Comment fait_on pour falsifier un passeport biométrique si on n'a pas par exemple accès à la base de données des personnes titulaires?

S'agissant d'une femme d'origine britannique membre du commando, Erika Chambers, elle disposait d'un passeport britannique authentique mais avec la fausse identité de Gail Folliard. Voici deux photos de cette personne: en brune (une perruque déjà?) sous l'identité d'Erika Chambers, avec une perruque blonde sur son passeport au nom de Gail Folliard. Le changement d'identité était impératif pour elle compte tenu du fait qu'elle avait déjà participé à une autre mission d'assassinat en 1979 au Liban.
Le passeport au nom de Folliard n'a pu être délivré que par l'administration britannique ou contrefait avec sa complicité.
Cela ne signifie pas forcément que le gouvernement de sa Majesté était au courant mais que des gens qui activent pour le régime sioniste travaillent au sein de son administration.
Comment pourrait-il en aller autrement d'ailleurs dans un pays où la collusion entre les élites dirigeantes et le régime sioniste est allée vraiment très loin?

Un exemple de cette collusion nous est donné une fois de plus par Jews Sans Frontières qui observent que parmi les parrains du Fonds National Juif figurent David Cameron, le leader du parti conservateur britannique, l'ancien premier ministre Britannique Tony Blair et l'actuel premier ministre Gordon Brown. 
Or, vous ne devez pas comprendre Fonds National Juif comme Fonds pour les Juifs Britanniques  mais, ainsi qu'on peut le lire sur le site de son alter ego en France, dont l'objet est:
de collecter des fonds en France en vue de réaliser des projets concrets en Israël (plantation de forêts, construction de réservoirs d’eau, d’aires de jeux ou de repos, de routes de sécurité, d’infrastructures diverses…).
Grâce à son action quotidienne en faveur de l’éducation sioniste, il entend également sensibiliser les jeunes Juifs de France à l’amour d’Israël et à la défense de l’environnement.


Haïti: la manifestation hostile à Sarkozy occultée par la presse française

C'est bizarre, mais j'ai l'impression que la presse française n'a pas rendu compte de cet épisode de la récente visite de M. Sarkozy en Haïti.
Cette visite a peut-être été un succès comme l'écrit France Soir, mais est-ce une raison pour omettre de parler du comité d'accueil qui attendait le chef de l'Etat français?
En l'occurence le présence de manifestants hostiles; présence dont était informé le protocole présidentiel puisque l'itinéraire de M. Sarkozy a dû être modifié.
La presse canadienne en rend cependant compte en français comme on peut le voir sur le site de Cyberpresse Canada


Sinon, il faut chercher dans les blogs, comme d'hab.

jeudi 18 février 2010

Synthèse d'un important discours du secrétaire général du Hezbollah libanais

Le compte à rebours pour la fin de l'entité sioniste a commencé en 1948. Et j'ajoute à l'intention de nos amis sionistes: chose promise, chose due!

Discours stratégique et déroute israélienne
CIREPAL (Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)
18 février 2010
C’est au terme de la semaine consacrée à honorer la mémoire des martyrs de la révolution islamique au Liban, les martyrs du Hezbollah et notamment ses trois dirigeants, Sheikh Ragheb Harb, Sayyid Abbas al-Moussawi et le dirigeant combattant Imad Moughnieh, que Sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hezbollah, a prononcé un discours historique devant une foule toujours aussi fidèle et enthousiaste, annonçant la nouvelle stratégie de la résistance.
Analystes politiques et stratèges militaires, de tous bords, reconnaissent qu’une nouvelle phase du conflit opposant la nation arabo-musulmane à l’entité coloniale sioniste est désormais en cours : celle de la riposte au coup pour coup, celle de la capacité de la résistance islamique à riposter aussi durement que l’ennemi israélien. Sayyid Nasrullah n’a pas hésité à confirmer ce que les responsables israéliens disent depuis la fin de la guerre de juillet 2006 : oui, nous nous armons, oui, nos nouvelles armes sophistiquées peuvent atteindre toute la Palestine occupée. Mais au-delà de cette confirmation, le chef de la résistance arabe a annoncé que le Hizbullah était en mesure de riposter au coup pour coup : « Si vous attaquez l’aéroport du martyr Rafiq al-Hariri à Beyrouth, nous attaquerons l’aéroport Ben Gourion à Tel Aviv, si vous attaquez nos centrales électriques, nous attaquerons vos centrales électriques, si vous attaquez nos usines, nous attaquerons vos usines », tout en faisant remarquer que si la population au Liban était habituée à vivre sans électricité, les israéliens ne le sont pas.
Pour la première fois depuis l’occupation et la colonisation de la Palestine, il y a 62 ans, un dirigeant arabe, et quel dirigeant ! remet Israël à sa place, non pas en lançant de vagues « menaces », comme le faisaient auparavant des chefs enthousiastes mais impuissants, mais en promettant, comme le promettent toujours les « hommes de Dieu », les combattants du Hezbollah et leur dirigeant, que toute attaque israélienne sera immédiatement suivie d’une attaque de même niveau. Il ne s’agit pas, comme l’a rappelé Sayyid Nasrullah, d’occasionner des trous dans quelques maisons de Tel Aviv, si c’est à cela que les dirigeants israéliens pensent, non, il s’agit de bombarder plusieurs immeubles de Tel Aviv si un seul immeuble de la banlieue sud de Beyrouth est bombardé. Pour faire encore plus comprendre les choses et assurer que ses paroles ne sont pas gratuites, il a précisé l’importance stratégique pour les Israéliens de toute la zone située au sud de Haïfa, autour de Tel Aviv : c’est là où se trouvent la majeure partie de la population israélienne, des agglomérations industrielles, les principales centrales électriques, les sièges de plusieurs centres vitaux pour la colonie sioniste : militaires, administratifs et de recherches stratégiques.
Ce discours historique et stratégique n’a pas été diffusé sur les chaînes israéliennes, la censure militaire d’un pays jugé démocratique par la « communauté internationale », ayant sévèrement agi. Seuls quelques passages du discours ont été diffusés, mais ce qui est encore plus significatif, est le silence des dirigeants israéliens. Même Lieberman, toujours prêt à bavarder, n’a pas bronché. Car ce que le dirigeant de la résistance leur a annoncé, sans détours, c’est que le Hezbollah est armé de telle manière qu’il peut riposter à toute attaque, et nul ne l’en empêchera. Il ripostera aussi loin et aussi durement à toute attaque sioniste. Il est évident que ni les dirigeants sionistes, ni leurs alliés, ne s’attendaient à un tel discours. Concernant son armement, le Hizbullah leur a fait comprendre plusieurs choses : d’abord, le Liban n’avait besoin de personne pour s’armer, la résistance a et aura ce qu’il faut (et si cela ne leur plaît pas, qu’ils boivent la mer, a-t-il ajouté). Ceci en réponse aux Etats-Unis et à la France et tous les Etats qui promettent d’équiper l’armée libanaise, dans un souci de conflit interne. Depuis des mois, les responsables militaires américains font la navette et des discours, promettant d’équiper l’armée libanaise, mais de manière à maintenir la supériorité militaire aérienne, terrestre et maritime, favorable à la colonie sioniste. Donc, le Liban n’a pas besoin de tous ces Etats qui marchandent la sécurité d’un pays. Grâce à la résistance islamique qui a su s’armer, ce marchandage n’a plus de raison d’être. Ils vendront ce qu’ils veulent à l’armée libanaise, d’autres armes sont là pour protéger le pays.
Sayyid Hassan Nasrullah a également fait comprendre aux parties libanaises internes que ni l’ONU, ni la communauté internationale, ni les Etats-Unis, ni la France « amie » du Liban, ne le protègeront contre les attaques israéliennes. C’est sur ses propres forces qu’il faut compter, comme pour la guerre de libération du Liban, de 1982 jusqu’à la libération. Il a expliqué que la communauté internationale ne respecte que le puissant : Israël n’a jamais appliqué une résolution de l’ONU ou du conseil de Sécurité, ni en Palestine, ni dans aucun pays arabe. C’est pourquoi il faut acquérir cette puissance, et c’est ce que le Hezbollah a fait. Dorénavant, avant toute attaque, il faudra réfléchir mille fois, et non une seule. A ce propos, le dirigeant de la résistance islamique a expliqué pourquoi les sionistes sont actuellement dans une impasse : ils ne peuvent faire la guerre alors qu’ils veulent la faire. Depuis leur défaite en 2006 (Liban) et 2009 (Gaza), ils réfléchissent à une guerre qu’ils veulent victorieuse, rapide et décisive. Il est évident que plus le temps passe, moins ils pourront la mener, car les résistants, palestiniens et libanais, et même la Syrie et l’Iran, profitent de ces moments de déroute israélienne, pour s’armer, s’équiper, réfléchir sur de nouvelles stratégies, récupérer des renseignements sur le front intérieur, bref, les résistants se préparent.
Le dirigeant de la résistance islamique a fait également remarquer aux Libanais que la stratégie militaire du Liban devait être unique, puisque les Libanais ne cessent d’évoquer qu’ils sont uniques : puisque vous l’êtes, puisque vous ne cessez de le clamer, adoptez donc cette nouvelle stratégie de défense, unique dans le monde : l’alliance entre la résistance, l’armée et le peuple résistant. Car, sur le plan intérieur, quelques personnalités politiques réclament encore la démilitarisation du Hezbollah, jugeant même que tant que le parti de la résistance existe, Israël prendra le prétexte d’attaquer le Liban. N’ayant pas encore tiré les leçons de l’histoire, en retard d’un demi-siècle et de deux guerres, ces voix discordantes représenteront, si elles maintiennent leur discours, un appel à l’agression israélienne, comme l’a expliqué Sayyid Hassan Nasrullah. Et dans une telle situation, elles vont inexorablement à leur perte.
Ce discours historique du chef de la résistance, non seulement libanaise, mais arabe et musulmane, contre l’ennemi sioniste, aura certainement un impact décisif sur toute décision américano-sioniste dans la région. Alors que les dirigeants sionistes ne cessent, depuis la fin de la guerre contre la bande de Gaza, de menacer haut et fort toutes les résistances et les pays qui refusent leur diktat, les voilà servis : ils ont déjà reçu la réponse du ministre syrien des affaires étrangères, qui a remis Lieberman à sa place, le traitant en plus de voyou, et ils reçoivent aujourd’hui la réponse du Hezbollah. Vous voulez la guerre ? Osez donc la faire. Vous voulez attaquer et détruire ? Osez donc ! Nous sommes prêts, « le martyr Imad Mughnieh vous a préparé des dizaines de milliers de combattants prêts pour le martyre ». Nous vous attendons, dans les vallées, les montagnes, les villages, les ruelles et les maisons. Et en plus, nous avons les moyens et nous riposterons de la même manière.
Tant il est vrai que le discours de Sayyid Nasrullah a inauguré une nouvelle étape dans la lutte de libération de la Palestine, il est encore plus vrai que les sionistes sont en pleine déconfiture, notamment avec l’assassinat du responsable des Brigades Sheikh Izzidine al-Qassam, à Dubaï. A présent, c’est le Mossad lui-même, considéré comme la fine fleur des renseignements dans le monde, qui se retrouve coincé et remis en cause, même par les Israéliens. Au premier abord, son opération semblait réussie : il réussit à faire entrer neuf agents dans un pays arabe et assassine en quelques minutes le martyr Mabhouh, avant de quitter le pays dans l’heure qui suit. Mais Dubaï, pays allié des Etats-Unis et qui se trouve dans le camp de la normalisation avec Israël, ne peut accepter ce défi. Ses caméras réussissent à désigner les coupables, entrés dans le pays avec des passeports falsifiés, passeports entre autres européens. Il est vrai que les puissances alliées des Israéliens ne réagissent pas à l’assassinat lui-même, au contraire, si l’opération n’avait laissé aucune trace, ils l’auraient bénie, mais le Mossad a laissé de lourdes traces, mondialement découvertes. Colère apparente ou véritable des chancelleries européennes ? La Grande-Bretagne et la France devront réagir à cet acte de banditisme international, ce qui pose le problème du trafic de passeports par le Mossad, présent dans toutes les capitales et villes européennes, et même dans les aéroports. Mais aussi trafic de passeports falsifiés d’Israéliens eux-mêmes. Le Mossad agit-il contre ses propres citoyens ? Le Mossad et son dirigeant, présenté cependant une semaine auparavant, comme un des meilleurs chefs de ce service, semblent avoir perdu la main. Ce qui est certain, c’est que l’assassinat du martyr Mabhouh commence, avant même la riposte promise du Hamas, par avoir de lourdes conséquences sur l’Etat colonial, qui n’a pas encore entièrement résorbé l’affaire du rapport Goldstone.
Il va sans dire que les promesses de venger les martyrs, le martyr Imad Mughnieh (Hezbollah) et le martyr Mabhoud (Hamas) ne vont certainement pas laisser les dirigeants sionistes dormir tranquilles. Eux qui déjà se plaignaient de mal dormir parce que les Palestiniens augmentent en nombre tous les jours (déclaration de leur dirigeante Golda Meier), les voilà qui devront prendre toutes les précautions avant de circuler, dans et hors de la colonie. Sayyid Nasrullah le leur a rappelé : nous ne sommes pas pressés, nous prendons notre temps, notre vengeance sera à la mesure du dirigeant martyr (c’est-à-dire immense). Il a ajouté : Nous avions eu, ces deux dernières années, de nombreuses possibilités de frapper des petites cibles, mais nous choisissons nos cibles et nous dirons : voici la riposte du Hezbollah à l’assassinat de notre dirigeant martyr. Nous choisirons le lieu, le moment et la cible.. Et s’adressant à ceux qui le questionnent ou qui pensent que la riposte est incertaine, il a répondu : que personne ne fasse pression sur nous, que personne ne fasse de la surenchère ! Notre ennemi est inquiet, laissez-le s’inquiéter, tous les jours, en tout lieu et pour toute cible.. Et aujourd’hui, pour la commémoration de l’assassinat de Hajj Imad, je le dis : « nous voulons une cible de la taille de Imad Mughnieh, non pas par vengeance, mais pour protéger nos dirigeants, nos cadres et toute la cause qu’a défendue Ima Mughnieh. »
Quand donc les Israéliens comprendront que ce pays, la Palestine, ne pourra jamais être pour eux un lieu de sécurité ? Tant que cette colonie existe, ceux qui y vivent en colons sont menacés par la résistance, de plus en plus puissante et capable.
 Transmis par CIREPAL

mercredi 17 février 2010

La sculpture "antisémite" qui fait réagir l'ambassade sioniste en Espagne

Le sculpteur Espagnol Eugenio Merino nous administre une nouvelle preuve de la montée de l'antisémitisme en Espagne, comme un peu partout dans le monde d'ailleurs.
Ce sont deux oeuvres de cet artiste qui ont provoqué le mécontentement de l'ambassade sioniste à Madrid.
L'une d'entre elles représente un pistolet mitrailleur de type Uzi (fabriqué dans l'entité sioniste) qui se transforme en candélabre, un des symboles du judaïsme (et de l'Etat voyou également).
 

Un symbole d'une paix à  venir nous dit l'artiste dont on attend de voir si l'oeuvre en question sera du goût de ceux qui ont plaidé voire milité pour la diffusion des fameuses caricatures de "Mahomet".

Reste que ce n'est pas cette sculpture qui a le plus irrité la diplomatie sioniste mais celle-ci:



Cette sculpture montre trois personnes en prière: un musulman courbé sur un tapis avec, à genoux sur son dos un prêtre catholique qui porte lui-même sur ses épaules un juif debout.
Selon le sculpteur, cette oeuvre représente la coopération des trois religions dans l'accession à la même finalité qu'est Dieu.
On a un peu de peine à se le figurer, c'est vrai! 
Mais qu'a pu y voir d'offensant l'ambassade sioniste aussi bien pour les Juifs que pour l'Etat qu'elle représente?  Quels sont les stéréotypes  relatifs aux juifs supposés être véhiculés par cette sculpture?
Et pourquoi n'y a-t-il pas eu de réaction virulente côté catholique ou côté musulman? Car après tout, c'est le musulman qui porte les deux autres sur son dos.
En fin d'article, on apprend que cette statue a été achetée pour être offerte à une certaine Fondation Shimon Peres qui prêche la non violence. Encore le culot sioniste.


Une sculpture de l'artiste Catalan Eugenio Merino offense Israël
L'artiste affirme que "L'escalier vers le ciel" qui est exposé à l'ARCO n'est pas antisémite mais reflète l'alliance des civilisations
La vanguardia (Espagne) 17/02/2010 traduit de l'espagnol par Djazaïri

Madrid (Agences) - L'ambassade d'Israël à Madrid a publié un communiqué soulignant son rejet des oeuvres que l'artiste catalan Eugenio Merino présente sur le stand de la galerie AND à la manifestation culturelle ARCOmadrid. Concrètement, elle expose son dégoût pour l'oeuvre intitulée Escalier vers le ciel, qui montre trois croyants (un musulman, un curé et un juif) priant empilés l'un sur l'autre.

L'ambassade israélienne considère que l'oeuvre de Merino comporte des éléments insultants pour les Juifs, les Israéliens et certainement pour d'autres." "Des valeurs comme la liberté d'expression ou la liberté artistique servent parfois de simples déguisements pour les préjugés, les stéréotypes ou de la provocation pour le plaisir de provoquer," affirme-t-elle. Elle signale également qu'un message "offensant n'est pas moins douloureux quand ils se prétend être une oeuvre artistique." "Nous considérons que nous sommes devant un de ces cas et nous sommes conscients que ce type de provocation a du succès, c'est précisément pourquoi le bon sens ne peut les laisser sans réponse," dit-elle.

Il y a toujours le problème de où on met l'un [des personnages] et où on met l'autre, iet l faut trancher," explique Merino.
Après avoir pris connaissance de la réaction d'Israël, Merino a affirmé que son oeuvre représentait une "image positive" et que "celui qui veut la voir comme négative, c'est son problème." L'artiste dit ne pas être "antisémite" et se consacrer uniquement à l'art. "Je me consacre à l'art et j'accepte qu'on pense ce qu'on veut. J'ai réalisé en tout cas une pièce qui est censée parler de l'unité des religions et de l'alliance des civilisations.

Dans le même ordre d'idée, il explique qu'avec la religion il y a toujours "problème" et il précise avoir essayé d'être "respectueux au maximum." "J'accepte leur critique mais ils doivent accepeter mon travail," déclare l'artiste qui considère que son oeuvre n'est pas "agressive" parce qu'elle a un "air certain de religiosité." "Il y a toujours une opinion ou une interprétation que je ne peux pas contrôler. Ce que les autres pensent dépend de nombreux éléments que je ne peux contrôler, comme le lieu où ils ont vécu. La lecture de l'oeuvre est très claire: c'est une tour où les trois grandes religions collaborent pour arriver à une même finalité. La même finalité est Dieu," explique Merino qui admet que "toute cette polémique" ne l'intéresse pas.

"Elles ont en commun un ensemble de livres et de prophètes qu'elles partagent, et j'ai simplement proposé une alliance et l'acceptation de toutes les valeurs des uns et des autres," déclare l'artiste pour qui la provocation "est en toute oeuvre d'art."

En ce qui concerne une autre oeuvre, installée aussi dans la galerie ADN et dans laquelle apparaissent un candélabre et une mitraillette, il reconnait qu'elle est peut-être un peu "plus agressive." Mais dans le fod, elle parle aussi de paix," insiste-t-il. "La mitraillette est un Uzi, une mitraillette israélienne. Je propose une vision où les éléments sont recyclés pour être transormés en quelque chose d'autre qui ne tue pas," explique-t-il. "Je peux accepter qu'on me dise que mon travail n'est pas exactement ce qu'il parait être, mais en fin de compte ce que j'ai dit, c'est ce que j'ai fait, et c'est ce qu'elle est," conclut-il.

Une collectionneuse juive a acheté l'oeuvre
Interrogé sur l'acquisition de l'oeuvre par une collectionneuse juive belge, Merino dit ignorer le destin final de cette pièce.

A ce sujet, Miguel Angel Sanchez, directeur de la galerie ADN, indique que l'acheteuse lui avait parlé de son intention de placer l'oeuvre dans une institution ou une fondation, avant de préciser "que ce n'étaient que des propos informels."

Le galeriste s'est montré satisfait de la vente réalisée puisque cette oeuvre sera envoyée dans une institution, la Fondation Shimon Peres," une fondation internationale pour les enfants qui promeut la tolérance et la non violence."

Les voyages à Tel Aviv forment la jeunesse

Les voyages Birthright (droit naturel ou de naissance) offrent des séjours gratuits en Palestine occupée à de jeunes Juifs qui résident principalement aux Etats Unis. Il s'agit d'un outil important de la propagande sioniste. Si le nombre d'apprentis colons issus de ces voyages est sans doute faible, ils permettent par contre bien souvent d'endoctriner de jeunes Juifs pas toujours sensibilisés à la cause sioniste. Cette sensibilisation, comme ne note Steve Horn dans l'article que je vous propose, s'appuie essentiellement sur les excellents souvenirs de ce séjour entièrement gratuit que garderont de nombreux jeunes. Selon Edward Bernays, le père des relations publiques (au sens de manipulation de l'opinion, propagande), sur lequel s'appuie Horn, l'homme est fondamentalement irrationnel et peut être facilement influencé par l'association d'idées à des désirs inconscients. C'est exactement ce qui se passe d'après Horn avec les voyages Bithright qui associent une pédagogie orientée à ce qu'apprécient le plus les jeunes étudiants: la fête, la boisson et la débauche.
Horn n'a lui pas vraiment été convaincu, où du moins très momentanément. D'où cet article qui vise à avertir, non à dissuader, les candidats au voyage gratuit en Palestine occupée.
NB: ces voyages sont proposés en France aussi (lien un peu plus bas) et sont offerts moyennant l'engagement suivant:

Le programme est un "cadeau" , mais les initiateurs du projet, tout autant que le Fonds Social Juif Unifié qui l'anime en France, tiennent à ce que ce séjour ait une suite.      
A ton retour, et en tenant compte de tes disponibilités, de tes centres d'intérêts, nous te demanderons de participer à la vie communautaire à travers des projets - nous t'en présenterons un large éventail - ou des associations adhérentes au FSJU mais également de poursuivre Taglit "la découverte" dans un programme d'activités avec ton groupe.

Ce n'est pas parce que c'est votre droit naturel que ça veut dire que c'est bien
par Steve Horn
UW Badger Herald (USA), 16 février 2010 traduit de l'anglais par Djazaïri


Les séjours en Taglit-Birthright (droit naturel) Israël sont un concept bizarre. Depuis sa création il y a dix ans, l'organisation a envoyé plus de 230 000 Juifs âgés entre 18 et 26 ans dans des voyages tous frais payés en Terre Sainte. Mais qu'est-ce qui peut bien amener de riches mécènes à donner leur argent pour offrir des séjours gratuits en Israël pour de jeunes adultes et un groupe d'étudiants Juifs pris au hasard? La réponse, pour faire simple, est que Birthright est un outil de relations publiques pour l'Etat d'Israël. Alors que la clôture des inscriptions pour le séjour d'été Birthright fixée pour 11h approche à grands pas, il importe d'examiner de quoi il est question avec Birthright.

Edward Bernays, le défunt père des relations publiques modernes, aurait été fier s'il avait su à quel point ses procédés ont été bien utilisés par Taglit. Le voyage a pour but sous-jacent de persuader les Juifs Américains de devenir aveuglément sionistes par la maîtrise des enseignements de Bernays.

Révélation importante pour la foule de ceux qui voudraient me lyncher: J'ai participé à un voyage Birthright Israël pendant l'hiver 2009 avec le groupe Hillel de notre université (association étudiante juive) et ce fut un des grands moments de ma vie. Détaché de la communauté juive et d'Israël, je m'étais inscrit pour le voyage et j'en suis revenu totalement partisan d'Israël, promettant de revenir sur le campus pour m'y tenir "aux côtés" d'Israël en toutes circonstances.Passer d'un sentiment extrême à l'autre atteste de l'efficacité de Taglit en matière de relations publiques.

Mais revenons à nos moutons. Dans son essai intitulé "Ingénierie du consentement", Bernays décrit les individus comme "fondamentalement irrationnels". Ce qui sonne assez juste. Il observe aussi, à juste titre, que les individus manquent de principes intellectuels ou moraux affirmés et sont vulnérables à une influence inconsciente qui s'opère en associant des idées à des désirs inconscients. Birthright  a maîtrisé cet art et le fait pour garantir  qu'Israël soit associée à de bons souvenirs du temps passé avec des pairs, à la fête, la boisson et la débauche - tout ce que les étudiants de premier cycle aiment le plus. Oh, et quand tout ça esr fourni aux frais de quelqu'un d'autre, ça ne fait pas de mal non plus.

Le séjour n'a pas pour but de faire connaître la complexité de l'histoire et de la situation sur le terrain en Israël/Palestine et de permettre une compréhension approfondie d'un problème assez compliqué. Ses buts sont en fait exactement le contraire. Le prisme à travers lequel l'histoire d'Israël est enseignée par les guides accompagnateurs est toujours celui du petit gars qui brave l'adversité, avec les Palestiniens et autres opposants toujours décrits comme les grands méchants. Pourtant, un regard objectif sur l'histoire du sionisme montrera qu'il a loint d'avoir été celle de David contre Goliath. Et qu'Israël n'a pas toujours eu le beau rôle.

Deux exemples concrets: Premièrement, l'arrivée des sionistes en Palestine n'st pas présentée par les guides accompagnateurs comme une forme de colonialisme à l'imitation de nombreux autres mouvements coloniaux à travers l'histoire, dans lesquels le colonisateur déplace la population indigène. Les guides enseignent au contraire que la Palestine était une "terre sans peuple pour un peuple sans terre." Deuxièmement, la guerre de 1948 par laquelle les sionistes ont obtenu leur Etat est présentée comme un miracle du genre Moïse traversant la mer Rouge^par les guides accompagnateurs de Birthright alors qu'en réalité, environ 750 000 Palestiniens ont été expulsés de force de leurs foyers sous la menace des armes sionistes.

Le principe de base est que les relations publiques ne sont jamais complètement honnêtes - Bernays avait créé les relations publiques comme un outil pour tromper, pas pour dire la vérité. Taglit n'enseigne rien de ce qui concerne Israël avec objectivité et espère que, une fois de retour chez vous après votre séjour, que vous ne vérifierez rien de ce qu'ils vous ont raconté. Taglit veut que vous rentriez chez vous et que vous militiez en faveur d'Israël, que vous reveniez en Israël et, s'ils ont vraiment beaucoup de chance, que vous envisagiez même l'aliyah - mot hébreu pour "ascension" mieux connu comme immigration en Israël. Drôle de voir que la population indigène n'a pas ce droit là, maus hé, cette controverse ne sera pas débattue non plus pendant le séjour.

Donc, par tous les moyens, allez en Israël pour apprécier un voyage indiscutablement incroyable. Mais allez-y et repartez-en avec un esprit ouvert et prenez conscience que Birthright est un outil de relations publiques dont se servent les sionistes pour promouvoir leurs propres agendas politiques partisans et leur vision du monde biaisée. Birthrigh devrait être le point de départ de votre exploration du problème Israël/Palestine et non son terme. Chaque récit a de multiples facettes. Apprenez des deux et formez vos propres conclusions sur cette base.

Steve Horn (sahorn@wisc.edu) est un étidiant qui se spécialise en science politique et en sciences juridiques

mardi 16 février 2010

Une collégienne sanctionnée à Villefranche s/S (pas pour une burka )

La Calade, c'est la région de Villefranche sur Saône au nord de Lyon

Collectif caladois pour le peuple palestinien

Communiqué de soutien à Zeyneb D., élève en classe de 3ème au collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône, victime d'une exclusion de 3 jours pour avoir osé porter, en classe, un tee-shirt « Palestine libre ! »

Villefranche-sur-Saône, le 15 février 2010.

Le Collectif caladois pour le peuple palestinien (CCPP) témoigne tout son soutien à Zeyneb D., élève en classe de 3ème du collège Claude Bernard de Villefranche-sur-Saône (69400), victime d'une exclusion de 3 jours pour avoir osé porter, en classe, un tee-shirt « Palestine libre ! ».

Alors que son professeur d'histoire avait, dans un cours précédent, fait l'éloge d'Israël et repris à son compte et devant les élèves toute la rhétorique justifiant la colonisation de la Palestine, Zeyneb a eu le courage de s'opposer à cette propagande indigne d'un fonctionnaire de la République en venant le lendemain en classe avec un tee-shirt : « Palestine libre ! ». Sommée de cacher son tee-shirt ou de quitter le cours, Zeyneb, choquée et humiliée par les cris de son professeur, a préféré sortir de classe. Le professeur s'en est alors pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de « charlatans ».

La direction du collège, prenant fait et cause pour le professeur, a décidé d'exclure pour trois jours l'élève Zeïneb…

Si l'École de la République ne saurait encourager le prosélytisme de la part des élèves, elle peut encore moins le supporter d'un enseignant. À cet égard, la réaction de l'élève Zeyneb relève du courage et de l'exemplarité dans son refus de voir réécrire l'histoire par son professeur et de voir bafouer les droits imprescriptibles de tout un peuple. Le droit des peuples a disposer d'eux-mêmes, inscrit dans la Constitution de la République (Préambule), fait partie de l'enseignement d'éducation civique de la classe de 3ème. Le défendre est tout sauf un acte de prosélytisme.

Le Collectif caladois pour le peuple palestinien demande donc l'annulation immédiate de la sanction prise contre Zeyneb D. ainsi que sa complète réhabilitation. Il demande en outre que Zeyneb et ses camarades puissent bénéficier à l'avenir d'un enseignement d'histoire de qualité, honnête, neutre et respectueux des principes de la République, qui ne fasse pas l'éloge éhontée de la colonisation.

Font également partie du Collectif caladois pour le peuple palestinien un certain nombre d'enseignants, actifs ou retraités, ainsi que des organisations syndicales (FSU), qui ont tenu à faire la déclaration suivante : « Tous, nous avons été scandalisés par le comportement et les paroles de ce « collègue » : de tels propos tendancieux, est-ce là l'enseignement ? L'humiliation et la violence traumatisante infligées à une adolescente, est-ce là la pédagogie ? Nous entendons dénoncer une faute grave : et professionnelle, et humaine – une attitude indigne d'un enseignant responsable. »

Contact du collectif: ccpp69400-arobase-yahoo.fr

Lettre de soutien à Zeïneb: écrivez à la direction du collège Claude Bernard de Villefranche: mode d'emploi.

Présentation du collectif

Le collectif est né en janvier 2009 à Villefranche à l'occasion des bombardements israéliens sur Gaza. Il regroupe des associations : Section Parti Communiste Français, ATTAC, UL CGT, NPA, MPEP, Campagne civile internationale pour la protection du peuple Palestinien, Ligue des droits de l’Homme de Villefranche, Communauté islamique Milli Gorus, Association cultuelle et culturelle Maghrébine, Organisation de Femmes Egalité ainsi que de très nombreux citoyens.

Le collectif a élaboré une charte qui définit le cadre de son action.