jeudi 30 octobre 2008

Judéité, germanité, un vieux débat

Voyons ce qui se passe dans l'unique démocratie du Moyen-Orient, petite soeur des démocraties occidentales et que ces dernières protègent au nom de valeurs partagées.
Un des débats importants de notre démocratie sioniste porte sur la judéité, c'est-à-dire sur le fait de savoir qui est juif et qui ne l'est pas. Car ne l'oublions pas, le fait d'être juif vaut autorisation à participer au pillage de la Palestine pour tout Juif (Polonais, Hongrois, Français, Slovaque...) qui aurait envie de jouer au colon en tant que citoyen de l'entité sioniste.
Voilà qui fait furieusement penser aux débats sur la "francité" ou la "germanité" chère à un certain moustachu
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C'est que l'entité sioniste a besoin de colons citoyens pour contrebalancer la poussée démographique palestinienne dans l'ensemble de la Palestine historique. D'où une conception dite "libérale" de la judéité qui concède le caractère juif à ceux qui ont satisfait à une procédure de conversion.
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Le hic, c'est que le rabbinat orthodoxe ne s'en satisfait que si le converti respecte à la lettre et à vie les préceptes de l'orthodoxie (Sabbat, cacherout notamment). Pas moyen pour ces néo Juifs d'être simplement de "mauvais" Juifs comme on dit qu'il y a de mauvais Chrétiens, de mauvais Musulmans.
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Pour avoir le droit d'être de bons colons, ils doivent être de "bons" Juifs.

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On note deux passages amusants dans ce texte. Le premier est celui où le rabbin convertisseur Drukman affirme qu'un Commandement ordonne "d'aimer chaque Juif." Oui, vous lisez bien chaque Juif et non chaque être humain.

Le deuxième passage est en fait le pendant du premier. Il s'agit des propos de la néo juive Danoise par qui les problèmes ont commencé. Cette dernière évoque en effet"une loi non écrite selon laquelle nous devrions être bons les uns envers les autres êtres humains" et qu'elle a "toujours relié ça à la religion".
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Je dirais que nous avons là la preuve que sa conversion est bidon puisque le rabbin Drukman parle "d'aimer chaque Juif" et non chaque être humain (c'est le Christ qui parlait, je crois, d'aimer son prochain comme soi-même). Et effectivement elle l'a toujours relié à sa religion chrétienne. En tant que néo juive, elle aurait dû savoir que seuls les rabbins (et encore en fonction de leurs qualifications) sont habilités à connaître et à expliquer la loi non écrite (la Torah non écrite) et certainement pas une néo convertie qui n'observe pas le sabbat.
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La décision du rabbin met des milliers de convertis dans le flou

Canadian Press, 30 octobre 2008 traduit de l'anglais par Djazairi
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JERUSALEM – Eduquée sans religion dans le Maryland, Shannon avait voulu se faire une nouvelle vie en Israël.
Au cours d’un processus rigoureux de conversion, elle a étudié la loi religieuse pendant un an, adopté un nom hébreu et changé sa garde robe au profit de jupes et de manches longues ainsi que le prescrit la coutume juive orthodoxe. Finalement, un jury de rabbins l’a déclarée juive.
Mais cinq ans plus tard, elle et quelques 40 000 personnes dans son cas ont vu leurs conversions brusquement annulées par la Haute Cour Rabbinique d’Israël. La Cour affirme que le rabbin qui dirige l’instance gouvernementale mise en place pour superviser les conversions est trop libérale dans leur reconnaissance.
L’affaire, maintenant portée devant la Cour Suprême d’Israël, a mis en lumière l’intensification de la lutte pour le pouvoir à l’intérieur de l’establishment religieux israélien au sujet cette ancienne question de savoir « qui est Juif. » Elle menace également d’accroître la distance entre Israël et les Juifs Américains qui sont généralement adeptes d’écoles du judaïsme plus libérales.
Si la citoyenneté israélienne de Shannon, 34 ans, n’est pas réellement menacée, la décision amoindrit ses droits religieux. De nombreux rabbins ne célébreront plus de rituels juifs fondamentaux pour elle, comme celui du mariage ou de funérailles juives. Si elle a des enfants, ils pourraient ne pas être considérés comme Juifs.
« Je suis très préoccupée. Je ne pourrais probablement pas être mariée en Israël, » dit-elle. « Dieu me pardonne, si je meurs, aurais-je des obsèques juives ? »
Shannon était le nom que cette femme avait reçu à sa naissance dans le bourg agricole du Maryland où elle a grandi. Elle a demandé à taire son patronyme ainsi que son prénom hébreu par peur de braquer les rabbins qui tiennent son destin entre leurs mains. D’autres convertis interviewés par Associated Press ont fait la même requête.
La recherche d’une définition de la judéité est un problème récurrent depuis le début en Israël et s’est transformée en question urgente ces dernières années avec l’afflux d’immigrants, surtout de l’ancienne Union Soviétique et d’Ethiopie. Beaucoup d’entre eux ont des racines juives mais ne sont pas considérés comme Juifs par la loi religieuse juive orthodoxe car ils ne sont pas de mère juive.
Trois ans plus tôt, le gouvernement avait institué une autorité de la conversion pour mettre en place des normes universelles, sous la direction d’Haim Drukman, un rabbin juif orthodoxe respecté qui avait déjà supervisé des milliers de conversions pendant des années, dont celle de Shannon.

Née d’un père Juif et d’une mère Chrétienne, Shannon se sentit attirée par ses racines juives et s’installa en Israël en 1995. Ne satisfaisant pas aux critères du rabbinat orthodoxe de judaïté, elle entreprit alors une conversion, reconnue en 2003 par Drukman, et adopta jusqu’à ce jour un style de vie religieux, respectant la cacherout et ne travaillant pas pendant le Sabbat.
Mais en mars dernier, le tribunal rabbinique financé par l’Etat, et qui a le dernier mot pour dire qui est Juifs a annulé sa conversion et celle de quelque 40 000 autres supervisées par Drukman et ses disciples.
Les rabbins ont justifié leur décision par la découverte qu’une Danoise convertie par Drukman il y a plus de dix ans n’observait pas le Sabbat. Mais leur décision n’était que le symptôme d’une lutte plus large.
D’un côté une ligne ultra orthodoxe dure qui insiste sur le fait que les convertis doivent adopter à vie leur interprétation stricte du judaïsme. De l’autre des modérés comme Drukman. « Un commandement ordonne d’aimer chaque Juif et un commandement spécial ordonne d’aimer le converti, » affirme-t-il.
Un des objectifs importants du service de Drukman était d’aider les plus de 300 000 immigrants de l’ex Union Soviétique dont la judéité était mise en question.
Le rabbin Eliyahu Ben-Dahan, directeur des tribunaux rabbiniques considère que trop de convertis ne sont pas véritablement intéressés par la religion. « Personne n’a vraiment vérifié combien parmi ces 300 000 personnes souhaitaient réellement être juives, » explique Ben-Dahan.
La décision a également fragilisé les liens avec ces Juifs Américains affiliés aux dénominations libérales et conservatrices. La décision sur les conversions est perçue comme un nouveau coup porté à leur combat pour la reconnaissance en Israël.
« Peu de crises ont semé à ce point la division entre la communauté juive américaine et Israël, » avait écrit en juillet au premier ministre Ehud Olmert l’United Jewish Community, une fédération d’organisations qui donne des centaines de millions de dollars chaque année à Israël.
A l’appel de l’organisation pour une action, Olmert répliqua qu’il était « déterminé » à résoudre la crise des conversions.
Mais le même mois, Olmert renvoya abruptement Drukman. Il affirmait que la réglementation obligeait le rabbin âgé de 76 ans à se retirer, mais un officiel explique qu’Olmert considérait que le taux de conversions de Drukman – 3400 pendant les trois années d’existence de l’autorité – était trop bas. Cet officiel s’est exprimé sous condition d’anonymat car il détient des informations confidentielles.
Drukman, s’exprimant devant l’Associated Press, a qualifié sa destitution de « stupide et malveillante, » affirmant que son contrat avait été renouvelé l’année dernière seulement

La Cour Suprême prendra probablement en charge d’ici quelques semaines une action légale introduite par Yael, la Danoise au cœur du conflit. Elle s’était convertie pour épouser un Israélien qu’elle avait rencontré vingt ans plus tôt mais, pendant sa procédure de divorce l’année dernière, elle avait reconnu ne plus vivre selon le rite orthodoxe. Les rabbins invalidèrent alors sa conversion et toutes celles effectuées par Drukman.
Yael affirme que les rabbins agissent à l’encontre de l’esprit du judaïsme.
« Il existe une loi non écrite selon laquelle nous devrions être bons les uns envers les autres et être des êtres humains, et j’ai toujours relié ça à la religion, » dit-elle.

mercredi 29 octobre 2008

Un témoin Syrien réagit au raid américain

La BBC publie le témoignage d’un de ses auditeurs Syriens qui réside près de l’endroit où a eu lieu une agression héliportée américaine.
Il a certainement fallu du courage à cette personne qui met en cause l’armée US, qui vient effectivement de perpétrer un crime de guerre, mais aussi les autorités de son propre pays.
Et il faut le dire, l’armée syrienne qui, comme toutes les armées arabes, s’y entend pour traquer les opposants, communistes ou islamistes, est resté inerte. Inertie qu’on avait pu constater lors de précédentes agressions, sionistes celles là.
Alors permettons nous de poser la question qui sous tend ce témoignage : à quoi servent les armées des pays arabes?
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Un témoin Syrien réagit au raid américain
BBC (UK) 27 octobre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri
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La Syrie a accusé les USA dé avoir commis un « crime de guerre » après un raid héliporté à l’intérieur de son territoire qui a causé la mort de huit personnes.
Sam est un auditeur de la BBC qui réside à Abu Kamel, la cité frontalière syrienne où l’attaque a eu lieu ce dimanche. Il décrit la colère des habitants au sujet cette attaque, colère tournée vers l’Amérique mais aussi vers les autorités syriennes.
J’habite à moins de trois kilomètres de l’endroit où ça s’est passé. Je dormais à ce moment là, mais je me suis rendu à l’hôpital moins de deux heures après. Pratiquement tous ceux qui en ont entendu parler y étaient.
La plupart des gens d’ici éprouvent un fort ressentiment contre les Américains et ça n’a fait que mettre de l’huile sur le feu.
Nous sommes aussi très déçus par l’absence de réaction de nos propres autorités. L’attaque s’est déroulée dans le village de Sukariya, qui est peuplé presque exclusivement par la tribu Mashahda.
Ce sont des gens qui ont bon caractère, pas très religieux - aucun moudjahidine [combattant] ne vient de cette tribu. Le garde et la femme qui ont péri étaient des gens très simples.
Ils vivaient sous une tente et étaient payés pour surveiller des matériaux de construction comme du ciment ou du bois. Ces gens n’avaient rien à voir avec l’insurrection en Irak.
La majorité des gens qui vivent ici ont de la famille en Irak. Il y a beaucoup de contrebande : des armes et des moutons d’Irak vers la Syrie.
Il y a de la sécurité partout dans ce pays. Le gouvernement est très sévère avec les habitants du coin; s’il a une information selon laquelle quelqu’un a une arme volée, l’endroit où il se trouve sera cerné en deux minutes.
Mais hier, la réaction a été nulle. L’attaque s’est produite près d’un pont sur l’Euphrate et il y a des postes militaires de chaque côté du pont - c’est-à-dire tout près d’ici.
Mais l’armée est indécise quand il s’agit de passer à l’action. Les personnes qui ont été tuées étaient inoffensives, elles auraient dû être protégées. C’est une expérience très attristante.
Les gens parlent de patriotisme mais quand vient le moment d’agir - rien.
Les gens d’ici détestent l’Amérique plus qu’avant et ils sont déçus de la réaction de leurs propres autorités.

mardi 28 octobre 2008

Selon Sarkozy (et d'après une source sioniste bien informée) la position d'Obama sur l'Iran serait complètement immature!

Dans des réunions à huis clos, M. Nicolas Sarkozy se laisserait à exprimer sa déception au sujet de la politique d’Obama à l’égard de l’Iran : « complètement immature,» telle serait sa description de la position du sénateur de l’Illinois à ce sujet.
C’est du moins ce que prétend Haaretz, ce quotidien de l’entité sioniste qui se réfère à une source gouvernementale sioniste haut placée. Suffisamment haut sans doute pour savoir ce que dit le président Français lors de réunions à huis clos tenues en France. Je l'avais écrit précédemment : bientôt pour savoir ce qui se passe en France, il faudra se reposer sur la presse sioniste.

Si les informations d’Haaretz sont vraies, elles n’ont pas de quoi nous surprendre de la part d’un président Français qui semble aspirer à succéder à Tony Blair dans le rôle de principal fournisseur de chair à canon pour le compte des néo conservateurs US.
Et vrai ou faux, le contenu de cet article nous montre à quel point les sionistes ont du mal à faire confiance à Barack Obama en dépit des protestations et déclarations de ce dernier en faveur de Sion. En effet, le lobby sait parfaitement qui il tient ou pas : la mesure du contrôle s’effectue en espèces sonnantes et trébuchantes. Et à cette aune, le lobby sioniste sait parfaitement qu’il ne tient pas Obama dont un des aspects les plus innovateurs de la campagne a été la capacité à lever une bonne partie de ses fonds auprès d’une multitude de petits donateurs (issus du peuple autrement dit) pour qui il incarne un véritable espoir de changement.

Leurs espoirs seront-ils déçus? Impossible à dire à l’heure actuelle mais; et pour la première fois, c’est l’incertitude qui semble dominer quant à la future politique d’Obama s’il est élu. Les élections précédentes nous avaient fourni en effet surtout des certitudes quant à la continuation de politiques tant intérieures qu’internationales.

Pour mettre de la sorte ses espoirs dans un Nicolas Sarkozy qui est avant tout un suiviste de l’administration Bush, il faut croire que le lobby sioniste est lui-même dans une incertitude qui lui est difficile à supporter!




Par Barak David, Haaretz (Sionistan) 28 octobre 2008, traduit de l'anglais par Djazaïri
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Le président Français Nicolas Sarkozy est très critique vis-à-vis des positions d’Obama sur l’Iran, selon des informations parvenues au gouvernement israélien.
Sarkozy a émis ses critiques seulement dans des forums tenus à huis clos en France. Mais selon une source gouvernementale israélienne de haut niveau, les informations parvenues à Israël indiquent que Sarkozy considère la position du candidat Démocrate sur l’Iran comme « complètement immature » et constituée de « formulations vides de tout contenu. »
Obama a visité Paris en juillet, et le dossier iranien était au cœur de sa rencontre avec Sarkozy. Lors d’une conférence de presse commune après leur rencontre, Obama avait pressé l’Iran d’accepter les propositions de l’Occident sur son programme nucléaire, déclarant que l’Iran était en train de créer une situation grave qui mettait en danger Israël comme l’Occident.

Selon les informations parvenues à Israël, Sarkozy avait déclaré à Obama lors de cette rencontre que si le président Américain nouvellement élu en novembre modifiait la politique de son pays envers l’Iran, ce serait « très problématique. »

Jusqu’à présent, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, plus l’Allemagne, ont essayé de maintenir un front uni sur l’Iran. Mais d’après notre source israélienne de haut niveau, Sarkozy craint qu’Obama puisse « avec arrogance » ignorer les autres membres de ce front et lancer un dialogue direct avec l’Iran sans conditions préalables.

Après leur rencontre de juillet, Sarkozy a exprimé de manière répétée sa déception quant aux positions d’Obama sur l’Iran, concluant qu’elles n’étaient « pas cristallisées, et que, en conséquence, de nombreux problèmes restaient en suspens, » indique la source israélienne. Des conseillers du président Français qui ont tenu des réunions séparées avec des conseillers d’Obama en sont sortis avec des impressions similaires et ont exprimé la même déception.
Selon la source israélienne, Sarkozy envisage d’entamer d’intenses négociations avec la nouvelle administration américaine, qu’elle soit dirigée par Obama ou par le sénateur Républicain McCain, avant même la prise de fonctions du nouveau président en janvier, dans le but de le persuader de poursuivre la politique actuelle sur l‘Iran.
Mais le pessimisme de Sarkozy n’est pas lié à la seule position d’Obama, il découle également de l’attitude générale de la communauté internationale à l’égard du programme nucléaire iranien. Sarkozy pense que la politique des petits pas rendra impossible l’obtention d’un changement de la politique nucléaire de l’Iran.

La communauté française du renseignement considère que l’Iran a déjà obtenu environ 40 % de l’uranium enrichi dont il aurait besoin pour sa première bombe, et qu’au rythme actuel, il obtiendra le reste de l’uranium dont il a besoin au printemps ou à l’été 2009.
Cependant, les services français sont divisés sur ce que l’Iran a l’intention de faire une fois en possession de cet uranium. Un point ce vue est que les Iraniens fabriqueront immédiatement une bombe atomique afin de prouver leur maîtrise technologique. L’autre point de vue est que l’Iran continuera à enrichir de l’uranium sans fabriquer de bombe - au moins jusqu’à disposer de suffisamment d’uranium enrichi pour plusieurs bombes.

dimanche 26 octobre 2008

Obama = Hitler (bis)

Obama = Hitler. L'article que je vous propose montre que cette analogie n'est pas seulement le propre de quelques fanatiques sionistes puisqu'un spécialiste en communication politique recruté par le Parti Républicain n'a pas hésité à l'utiliser dans un message destiné à convaincre des électeurs Juifs de voter McCain. Voter Obama consisterait, selon ce spécialiste, à courir le risque d'un nouvel holocauste (pour les Juifs naturellement) du fait des voisins menaçants de l'entité sioniste.
Le message a été certes désavoué par les responsables de la campagne McCain mais comment croire que son contenu n'avait pas été autorisé par la direction du parti Républicain de Pennsylvanie? C'est en tout cas ce que laisse entendre son auteur.
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Le Parti Républicain désavoue un courriel destiné aux électeurs Juifs
THE JERUSALEM POST (Sionistan) 26 octobre 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri
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(AP)-Les Républicains de Pennsylvanie désavouent un courriel envoyé aux électeurs Juifs comparant un vote pour le candidat Démocrate à la présidentielle Barack Obama aux événements qui ont conduit à l’Holocauste.
« Les Juifs Américains ne peuvent pas se permettre de prendre la mauvaise décision mardi 4 novembre 2008, lit-on dans ce courriel. « Beaucoup de nos ancêtres ignorèrent les signes avant coureurs des années 1930 et 1940 et commirent une erreur tragique. Ne faisons pas la même chose cette année ! »
Une copie du courriel transmise par des responsables Démocrates indique qu’elle a été « financée par le Republican Federal Committee de Pennsylvanie – Victory 2008. »
Elle prévient «les frères électeurs Juifs » du danger d’un second Holocauste à cause des menaces des voisins d’Israël et vante les mérites du candidat Républicain John McCain par rapport à ceux d’Obama.
Les responsables Républicains de Pennsylvanie ont désavoué ce courriel et expliqué que le stratège qui avait contribué à sa rédaction a été renvoyé.
« Le Parti Républicain de Pennsylvanie n’a pas autorisé ce courriel, » a déclaré samedi soir à l’Associated Press Michael Barley, directeur de la communication du parti dans cet Etat.
Barley a affirmé qu’un « rectificatif » serait adressé à toutes les personnes qui l’ont reçu.
Le courriel a été envoyé jeudi matin à 75 000 électeurs Juifs.
La campagne de McCain a également rejeté ce courriel. Son porte parole, Peter Feldman a déclaré samedi soir que McCain « rejette les procédés qui dégradent notre conscience civique. »
Joint samedi, le consultant politique Bryan Rudnick, identifié comme étant le stratège qui a contribué à la rédaction du message, a confirmé ne plus travailler pour le parti qui l’employait depuis quelques semaines pour toucher l’électorat juif.
« J’avais l’autorisation des responsables du parti » pour envoyer le courriel, explique Rudnick qui a refusé cependant de dire qui lui avait donné le feu vert. « Je ne cherche pas à traîner qui que ce soit d’autre dans la boue, alors je ne donnerai pas de noms pour l’instant, » a-t-il déclaré.
Le courriel accuse également Obama d’avoir appris aux membres du groupement associatif ACORN « à pratiquer la fraude à l’enregistrement sur listes électorales » à l’époque où il était militant associatif.
Le sénateur Démocrate Robert Casey affirme que ce courriel faisait partie d’une « campagne de diffamation » parmi les pires jamais vues dans cet Etat.

samedi 25 octobre 2008

Obama = Hitler?


En passant sur le site de Philip Weiss, j’ai trouvé ce portrait d’Obama en Hitler brandissant fièrement un étendard frappé de la croix gammée. Si la coupe de cheveux d’Obama se rapproche de celle d’Adolf Hitler, le dessinateur n’est pas allé jusqu’à lui faire une moustache ou les yeux bleus (en fait le leader nazi n’avait pas les yeux bleus, ça tombe bien). En arrière plan, on distingue une masse constituée de soldats en uniformes . Haut dans le ciel, une espèce de rapace, peut-être un aigle ou un vautour. Il s'agit en fait d'une variation sur ce qui semble être une affiche de propagande nazie (à confirmer).

La photo émane d’un blog de colons Américains qui sont venus se joindre aux autres pillards de la Palestine. Le moins qu’on puisse dire est qu’ils semblent bien connaître la symbolique nazie. Le portrait d’Obama en dictateur nazi illustre la prise de position de ces sionistes par rapport à l’élection américaine. Pour eux, comme on peut le lire dans leur petit texte, l’élection ne porte pas sur les questions économiques par exemple. Le seul sujet qui les intéresse est le risque d’holocauste nucléaire en cas de victoire électorale du candidat Démocrate. Pourtant ce n’est pas Obama qui est supposé déclencher cet holocauste nucléaire mais plutôt, si on en croit la propagante sioniste, M. Ahmadinedjad. Holocauste qui, soit dit en passant, ne viserait que les Juifs établis dans l’entité sioniste car n’oublions pas qu’il s’agit d’une marque déposée.
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Ci-dessous le texte qui accompagne le portrait d'Obama en Hitler.
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Depuis l’époque d’Hitler, la civilisation n’a jamais été aussi proche d’une catastrophe totale. Cette élection américaine décidera si la civilisation telle que nous la connaissons survivra. Même si les questions économiques occupent tout l’espace, la responsabilité en étant globale, cette élection ne porte pas en priorité sur l’esprit d’entreprise, ou sur les personnes qui vivent au dessus de leurs moyens, ni sur l’insuffisance de la régulation gouvernementale de l’économie. Elle ne porte pas non plus sur le fait de savoir si nous devions aller en Irak, que ça plaise ou pas, les forces américaines ur le terrain ont commencé à créer une démocratie émergente. L’objet de cette élection est l’éventualité d’un holocauste nucléaire.

dimanche 19 octobre 2008

Assignation à résidence suspendue pour cause de fête juive.

Désormais, pour avoir des nouvelles de France, il faudra peut-être en passer par la presse de l'entité sioniste. En effet, impossible de trouver dans la presse française (sauf erreur de ma part) le moindre écho de cette affaire.
Alors qu'une campagne médiatique avait accusé un juge rennais d'avoir pris une décision de report de procès pour cause de Ramadan, je trouve fort injuste que ce dossier ne soit pas porté à la connaissance du public francophone.
Mais ne nous méprenons pas. Je veux bien croire que le rabbin en question est innocent et de bonne foi, victime de sa générosité et qu'il n'aura aucun mal à obtenir une relaxe ou un non lieu. Ce qui me chagrine par contre, vous l'avez bien compris, c'est le silence de la presse à la fois sur l'affaire elle-même mais aussi sur la décision d'un magistrat de laisser quitter le territoire français à deux personnes mises en cause pour le transport de quelque 20 kilogrammes de drogue. Le journaliste du canard sioniste en est lui-même étonné et j'ai comme l'impression que c'est un cas unique dans les annales judiciaires de l'hexagone (aux lecteurs juristes de l'infirmer éventuellement).
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La faveur coûteuse d'un chef hassidique
Un Juif ultra-orthodoxe (Haredi) demande au rabbin Simcha Ashlag et à son assistant personnel d'emmener avec lui des vêtements aux USA pour ses proches dans le besoin. Tous deux ont été arrêtés en france après la découverte par la douane de drogue dans leurs bagages.
par Artzi Halfon, Yediot (Sionistan) 19 octobre 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri
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Le chef Hassidique Rabbi Simcha Ashlag retournera ce week-end au régime d'assignation à résidence que lui et son assistant personnel se sont vus infliger en février et au terme duquel ils n'ont pas le droit de quitter Paris. La raison : 20 kilogrammes de drogue découverts dans leurs bagages.
Le rabbin est le petit fils du célèbre Yehuda Leiv Ha-Levi Ashlag, connu aussi sous le nom de Baal Ha-Sulam (auteur de l'Echelle) et unique interprète du Zohar (le commentaire mystique de la Torah).
En février, avant de quitter Israël, un homme ultra-orthodoxe se présentant lui même comme fabricant de vêtements en Turquie avait approché Ashlag.
Cet homme disait avoir entendu qu'avant de se rendre aux USA, le rabbin devait se rendre en Turquie et lui avait donc demandé d'emporter avec lui quatre valises remplies de vêtements pour des proches nécessiteux aux Etats-Unis.
Le chef hassidique avait accepté mais quand les douaniers de l'aéroport de Paris lui demandèrent ainsi qu'à son assistant d'ouvrir leurs valises, il s'avéra qu'en plus des vêtements se trouvaient 20 kilogrammes de drogue dissimulés et attachés au fond.
Leura avocats, Yitzhak Osbicher et Moti Zivin, connus pour assister les Israéliens arrêtés à l'étranger , ont déposé une requête par l'intermédiaire de leurs représentants à Paris afin d'autoriser le rabbin et son assistant à se rendre en Israël pour les fêtes.
'Il a profité de son bon coeur'
De manière surprenante, le juge les a autorisé tous deux à quitter Paris pour une durée limitée de sorte à ce qu'ils puissent passer les fêtes avec les milliers de hassidiques adeptes d'Ashlag dans son hatzer (cour) à Bnei Brak.
L'avocat Obischer a confirmé ces détails et déclaré en réponse que "c'est un cas rare dans lequel un suspect de trafic de drogue qui n'est pas citoyen français est relâché sans conditions mais en se basant seulement sur la confiance personnelle.
"Je suis heureux d'avoir pu, avec l'avocat Zivni, réussir à convaincre le juge Français de relâcher l'honorable chef hassidique pour les fêtes sans apporter aucune garantie de son retour en France," a-t-il déclaré.
"Cela prouve apparemment que le juge commence à reconnaître que le chef hassidique et son assistant ont été grugés et que quelqu'un a profité de leur bon coeur.
"Nous aimerions souligner que le public doit savoir qu'une petite faveur demandée à quelqu'un peut amener ce dernier à porter le poids d'un lourd et inutile dossier judiciaire," explique Osbicher.

jeudi 16 octobre 2008

Tentative pour faire supprimer l'entrée sionisme d'une encyclopédie du racisme

Le contrôle sioniste s’exerce partout où sont implantées les organisations sionistes. Un certain nombre d’exemples de sa capacité de nuisance vous ont été donnés dans ce blog ou ailleurs, les cas récents les plus fameux étant, en France, les mésaventures du dessinateur Siné, du sous-préfet Bruno Guigue ou de l’humoriste Dieudonné.
Cette censure s’exerce plus aisément dans le domaine des mass media, tributaires de recettes publicitaires ou plus simplement directement dépendants de puissances financières liées à l’appareil sioniste.
Ce contrôle s’exerce plus difficilement dans la sphère universitaire même si la situation est inégale d’un pays à l’autre : contrôle très présent dans de nombreuses universités aux Etats-Unis, contrôle qui peut s’exercer en France principalement sur les questions relatives à « l’holocauste.»
Mais même aux USA, ce contrôle a du mal à enrégimenter l’ensemble des universitaires et des institutions qui leur sont associées comme de prestigieuses maisons d’édition.
Ainsi, l’article que je vous propose expose les reproches formulés par le Comité Juif Américain à l’encontre de la maison d’édition Gale McMillan au sujet d’un article sur le sionisme figurant dans son encyclopédie des races et du racisme.
McMillan fait partie de ces prestigieuses maisons d’éditions universitaires à l’instar des Presses Universitaires de France, d’Oxford University Press et j’en passe qui s’attellent à diffuser auprès du public, universitaire et non universitaire, les acquis les plus récents des différents domaines de la connaissance.
En lisant l’article, je me suis demandé (car c’est un des reproches fait à l’auteur de l’article que de n’être pas spécialiste du judaïsme ou du Moyen-Orient) si pour traiter du sionisme il valait mieux être spécialiste du Proche-Orient ou du racisme. Je penche plutôt pour le deuxième cas quand il s’agit de comprendre l’idéologie sioniste et, justement, Noel Ignatiev l’auteur de l’article incriminé est un universitaire spécialiste du racisme qu’il combat sous toutes ses formes. L’éditeur a donc fait le bon choix.

NEW YORK, 10 octobre /PRNewswire-USNewswire traduit de l’anglais par Djazaïri
Le Comité juif américain (AJC) invite une grande maison d'édition à retirer un chapitre sur le Sionisme de son Encyclopédie des races et du Racisme.
"Il est incompréhensible qu'un éditeur honorable puisse inclure le mouvement national des Juifs, le Sionisme, dans une encyclopédie sur le racisme," a déclaré le Directeur d’AJC, DAVID A. Harris. "Aucune autre forme de nationalisme n'est incluse dans l'encyclopédie en trois volumes. Gale a livré de quoi mal informer le monde universitaire et au-delà pour attaquer l'Etat Israël."
Disponible en ligne et en version papier, l’encyclopédie esr publiée par McMillan Reference, une filiale de Gale, Cengage Learning.
Dans une lettre à Frank Menchaca, vice-président et éditeur de gale, l’AJC n’a pas seulement mis en question le motif de l’inclusion du sionisme dans l’encyclopédie mais également signalé un certain nombre d’inexactitudes dans le chapitre.
« A notre regret, la réponse qui nous a été donnée était vague et équivoque,» a déclaré Harris.
Menchaca a écrit que le rôle de Gale en tant que maison d’édition de référence, est « de diffuser les connaissances universitaires sur la sujet traité, de garantir du mieux possible leur exactitude et de s’appuyer sur l’expertise et le jugement de notre comité éditorial pour nous avertir d’écarts [par rapport aux normes universitaires].
« Les éditeurs de référence ont le devoir de répertorier les controverse, non d’y participer, » poursuit Menchaca.
« Cette prétention à une banale neutralité est scandaleuse, » affirme harris. « Les éditeurs ont l’absolue responsabilité de présenter les faits et non de les distordre de sorte à enjoliver et à promouvoir des mythes. Les éditeurs de référence ont aussi la responsabilité de choisir des auteurs ayant une expertise de haut niveau. Encore une fois, dans le cas du chapitre sur le sionisme, Gale n’a pas été à la hauteur.»
Noel Ignatiev, l’auteur du chapitre sur le sionisme, n’a pas d’antécédents de travaux universitaires dans le domaine des études juives ou moyen-orientales, mais ses écrits précédents montrent un préjugé à l’encontre des Juifs et d’Israël. En fait, l’entrée propose une représentation déformée du sionisme comme « idéologie raciale » et promeut scandaleusement le canard de la « collaboration » sionisme – nazisme.
« Le chapitre est émaillé de graves erreurs et de distorsions délibérées, » explique Harris. « Pourtant, il est présenté aux lecteurs comme une approche objective et impartiale du sionisme dans ce qui est tenu pour un ouvrage de référence.»
«Ce qui est commercialisé sous le label universitaire est en réalité de la propagande et c’est honteux,» affirme Harris.

SOURCE American Jewish Committee

Communiqué du Centre d'Information sur la Résistance en Palestine (CIREPAL)

Solidarité avec les Palestiniens de la ville de Akka
CIREPAL

Il y a une semaine, se déclenche une opération d'épuration ethnique dans Akka [Acre], la ville arabe occupée par les sionistes en 1948.
La population palestinienne de la ville de Akka, devenue minoritaire du fait de la colonisation juive, de la création de l'Etat sioniste d'Israël, de son expulsion massive de plusieurs quartiers de la ville, colonisés, résiste toujours à son expulsion.
Cette opération commence par un mini-pogrom lancé par des colons qui instaurent la terreur dans un quartier où ils sont devenus majoritaires. La haine des sionistes qui s'est exprimée tout au long de ces journées terribles pour les Palestiniens (maisons incendiées, expulsions, coups, destructions de voitures et tous biens appartenant aux Palestiniens, par les colons) et (arrestations massives des Palestiniens, empêchement des familles de retourner à leur quartiers, relaxation des terroristes juifs venus de Safad et de Tabaraya, par la police sioniste) montre que l'Etat et ses colons préparent une expulsion massive des Palestiniens de 48 des villes appelées mixtes (Akka, Yafa, Lid, Ramleh et Haïfa) depuis que les colons les ont investies.
Cette opération de nettoyage ethnique n'est pas isolée. Elle fait partie d'un plan aussi monstrueux que le sionisme visant à expulser les Palestiniens de 48 de leur propre pays après avoir fait valoir auprès des Etats occidentaux que l'Etat sioniste doit être un Etat Juif, donc sans la population palestinienne qui a résisté jusque là à toutes les menaces d'expulsions.
Cette opération n'est pas isolée, mais fait partie d'une campagne de répression accrue contre les Palestiniens de 48, comme en témoignent les nombreuses arrestations et jugements depuis deux ans, les campagnes racistes successives, les atteintes aux libertés d'association et d'expression (invasion du bureau de la fondation al-Aqsa, peu avant le mois de Ramadan).

C'est pourquoi nous devons affirmer notre solidarité et notre soutien aux Palestiniens de la ville arabe de Akka ainsi qu'aux Palestiniens de 48 qui vivent une situation extrêmement dangereuse qui risque de s'accentuer si la communauté internationale reste muette.


Envoyez ce message de solidarité ou écrivez-en un autre, à l'adresse mail suivante
ittijah@ittijah.org

"Je suis (nous sommes) solidaire des Palestiniens de la ville de Akka ainsi que de tous les Palestiniens de 48 face aux expulsions et à la vague de répression, que vous subissez. Nous soutenons votre lutte et résistance pour une vie libre et digne dans votre propre pays...."


Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

dimanche 12 octobre 2008

« C’est toujours la faute des Juifs »

Je ne sais pas si c'est toujours la faute des Juifs mais l'histoire de Nati Meir n'est pas banale et il fait preuve d'un culot monstre. Est-ce sa faute à lui si les Roumains [qui l'aiment pourtant] sont antisémites? Vous ne trouverez certes pas la réponse ici; je vous renvoie plutôt au bouquin de Bernard Henri-Lévy, "Ce grand cadavre à la renverse."
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« C’est toujours la faute des Juifs »
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Nati Meir, un parlementaire Roumain qui a également la nationalité de l’entité sioniste en a lui par contre, la certitude. La certitude qu'on cherche toujours à faire porter le chapeau aux Juifs. Ce député annonce sa démission de son mandat en raison de l’augmentation des actes antisémites en Roumanie.
Mais avant de démissionner il souhaite alerter les milieux d’affaires de l’entité sioniste :

"Les Juifs vont avoir des moments difficiles ici. L’époque de la croissance [du business] israélien en Roumanie est finie. J’y réfléchirais à deux fois avant de venir ici. » a déclaré Meir au Yediot.
Concernant la situation en Roumanie et les raisons de sa démission, Meir dit que « actuellement il y a une vague d’antisémitisme. Je réside ici depuis 13 ans et ça ne fait qu’empirer année après année. Si telle est la situation à laquelle nous sommes confrontés et en tant que parlementaire je vois ces choses sans avoir la possibilité d’y réagir, j’ai décidé de faire quelque chose. Le Parti Nationaliste danse sur du sang juif et personne ne se lève pour dire que c’est illégal. Si je ne faisais pas cette démarche, alors où en serions-nous?"
En réponse à divers reportages dans la presse et la télévision locales qui critiquent l’étendue des activités menées par des promoteurs immobiliers israéliens, Meir affirme que « Ils prétendent que les israéliens ont volé leurs terres. Que c’est à cause de nous qu’il y a une crise financière. Les Juifs sont toujours en faute et personne ne réagit, personne ne s’en préoccupe et les journaux publient encore et encore les mêmes histoires. »

Si tout ceci était vrai, il y aurait effectivement de quoi sonner l’alarme. La vérité est cependant quelque peu différente.

Posons-nous la question suivante : pourquoi un ressortissant de l’entité sioniste irait-il s’établir dans un pays antisémite, en acquérir la citoyenneté et s’y faire élire député ? L’entité sioniste n’est-elle pas justement le havre qui permet aux Juifs du monde entier de vivre dans un pays exempt d’antisémitisme ?

L’article du Yediot ne répond pas à cette question, c’est pourquoi je vais tenter de le faire à sa place.

D’abord, un élément important de l’activité parlementaire roumaine de Nati Meir nous est présenté par le site sioniste Kountrass :

L’affaire ’Heftsiba (suites roumaines)

Nous avons l’honneur de vous présenter Nati Méïr, député au parlement roumain. Non seulement il est juif, mais encore a-t-il vécu en Israël et connaît-il bien l’actualité de ce pays. Présentement, il a déposé un projet de loi assez intéressant, visant à ce que des étrangers qui auraient investi des fonds dans le pays, à savoir la Roumanie, à partir d’argent volé ou escroqué à l’étranger, voient leurs fonds confisqués et transférés aux autorités du pays dans lequel le vol ou l’escroquerie ont été commis. Ce projet de loi est en fait confectionné sur mesure en l’honneur d’un Juif dont nous avons beaucoup parlé ces temps-ci, Boaz Yona, le directeur de ’Heftsiba. En effet, Nati Méïr a trouvé que cet Israélien a investi de très belles sommes dans des projets immobiliers en Roumanie et se trouve en possession de quelques mille appartements, et encore d’autres terrains à construire. Le tout représenterait quelques deux cents quatre vingt millions de dollars – somme qui serait très utile pour renflouer la compagnie israélienne. Nati Méïr s’applique donc à faire voter une loi en ce sens, et pourrait de la sorte sortir de la difficulté les nombreuses familles qui ont été lésées par Boaz en Israël…

Portrait flatteur puisque M. Meir cherche à lutter contre une forme de blanchiment d’argent acquis frauduleusement à l’étranger et recyclé dans d’autres pays comme la Roumanie. Kountrass a parfaitement compris que cet « étranger » n’est autre que l’entité sioniste et que les investisseurs se résument à un Juif, en l’occurrence Boaz Yona. Les bénéficiaires de cette loi seraient d’ailleurs d’autres Juifs, « les nombreuses familles qui ont été lésées par Boaz en Israël… »

On ne saurait donc accuser M. Meir d’antisémitisme puisqu’il s’en prend à un Juif pour venir au secours d’autres Juifs. (il a cependant été effectivement qualifié de Juif antisémite, ce que Kountrass semble ou feint d'ignorer).

On peut par contre dire qu’il a tendu le bâton pour se faire battre en attirant l’attention sur des pratiques financières et commerciales douteuses.
On peut en effet lire ici que :

La Haute Cour de Cassation et de Justice entamera le jugement du député indépendant Nati Meir, membre de la Commission des Droits de l’Homme à la chambre des députés le 30 janvier 2007.
Le procureur accuse Meir d’évasion fiscale, d’usage de faux et de fraude concernant des contrats de travail pour Israël.”

Wikipedia nous apprend que de reports en reports, Nati Meir n’a toujours pas été jugé. L’encyclopédie en ligne dément d’ailleurs une éventuelle condamnation de Meir dans l’entité sioniste car, selon elle, la législation roumaine interdit la naturalisation d’une personne condamnée.
Or, le Yediot nous informait en 2007 que Nati Meir a effectivement été condamné par un tribunal de Haïfa à 3 ans de mise à l’épreuve et à une amende de 500 000 Shekels.
Et que c’est sous la bannière du Parti de la Grande Roumanie que M. Meir a primitivement été élu député. Le Parti de la Grande Roumanie n’est rien d’autre qu’un parti d’extrême droite, celui de Corneliu Vadim Tudor, antisémite naturellement.
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Si M. Meir invite les investisseurs de l’entité sioniste à éviter la Roumanie par trop antisémite, il n’envisageait pas, du moins en 2007 de faire le chemin inverse :

Il a servi comme artilleur dans l’armée israélienne, a étudié les mathématiques et l’ingéniérie industrielle à l’université ben Gourion. Marié deux fois, il a quatre enfants et, voici 11 ans, il a quitté Israël avec sa deuxième femme et leur fils.
Après un bref séjour en Allemagne, ils s’établirent finalement en Roumanie « avec seulement 100 dollars en poche. » Retourner en Israël devant les difficultés, dit-il, n’a jamais été une option.

Peut-être a-t-il aujourd’hui changé d’avis car, en Roumanie comme dans l’entité sioniste, la justice lui demandera forcément un jour de rendre des comptes. Il est donc temps pour ce citoyen de songer à faire son aliyah (sa première compte tenu du fait qu’il est né dans l’entité sioniste).
Les déclarations actuelles au Yediot s’inscrivent donc probablement dans ce but : une aliyah sans trop de dommages judiciaires à l’arrivée car notre héros, depuis la Roumanie, ne s’est pas gêné pour continuer à escroquer dans son entité natale. C’est ce qu’on comprend en poursuivant la
lecture de l’article de 2007 :

Tudor disait pouvoir aider Israël dans sa recheche de Ron Arad, et qu’un agent Iranien avait des informations intéressantes… J’ai contacté le service des disparus en opérations en Israël, je m’y suis rendu et j’ai rencontré le colonel Moshe Zarke. »
« Eitan Lapidot, mon avocat depuis 20 ans, a rédigé un contrat par lequel le Ministère de la Défence acceptait de payer 150 000 dollars à l’agent iranien, en attendant la vérification de ses informations… nous avons reçu des échantillons de sang et de salive, mais ce n’ataient pas ceux de Ron. Ce fut une grande déception.»La déception de Meir s’amplifia quand il se retrouva sévèrement critiqué pour ses actions.
« Ils ont dit qu’on m’a payé 150 000 dollars alors qu’on ne m’a même pas remboursé mes frais, » explique-t-il. C’est alors que Tudor, déçu lui aussi selon Meir, décida de travailler pour le peuple Juif. « Il fit des excuses, envoya des lettres à Arik Sharon et il pleura lorsque nous visitâmes Auschwitz. Je pensais être en train d’aider cette
personne à cesser de haïr les Juifs. J’avais même été chercher Eyal Arad comme
conseiller politique, sur la demande de Tudor. »
Arad fut le premier à suggérer à Meir de tenter sa chance en politique. Meir prit le conseil à cœur et fut élu au parlement en 2004, dans la circonscription de Tilcea où sa mère était née.
Au bout de deux ans du mandat parlementaire de Meir, le vrai visage de Tudor commença à réapparaître. « Il faisait des remarques antisémites et quand je lui suggérai de s’en excuser, il annonça – à la télévision – qu’il me virait du parti. »
Sortir du Parti de la Grande Roumanie a fait de lui un député indépendant, ce qui n’a toutefois guère été suffisant pour lui attirer quelque soutien dans la communauté juive. « Ils ne pardonneront tout simplement pas » dit-il. Il y a seulement quelques
années, j’avais de très bonnes relations avec l’ambassade israélienne ici, mais depuis que j’ai rejoint le parti de Tudor, ma famille et moi-même avons été excommuniés. »

Et conclusion de Meir :

« Le peuple Roumain m’aime. Il se fiche de ce qu’on écrit sur moi » déclare Meir. Ces trois dernières années, j’ai visité 56 prisons en Roumanie. Avant moi, personne ne s’intéressait aux droits des prisonniers. Je suis le seul à me battre pour eux. Ils m’appellent ‘le messie'".

Ma conclusion : ce Meir est trop fort. Il escroque dans l'entité sioniste avant de recommencer en Roumanie aux dépends d'ouvriers à qui il promet des contrats de travail dans l'entité sioniste, puis il soutire 150000 dollars à l'armée sioniste en échange de quelques crachats tout en protestant qu'on n'a pas indemnisé ses frais. Il est le messie des prisonniers en Roumanie et fait l'objet d'éloges de la part des spécialistes du Talmud que sont les animateurs du site Kountrass. Chapeau l'artiste.

samedi 11 octobre 2008

"J'ai lu des choses sur lui. C'est un Juif." "Non, madame. C'est un père de famille convenable..."

Imaginez l’échange suivant entre, disons une Américaine qui vote Républicain et justement le candidat Républicain à la présidentielle aux USA :

"J'ai lu des choses sur lui [le Sénateur Obama]. C'est un Juif", a-t-elle dit en se faisant l'écho de bruits qui courent sur internet.
Secouant la tête en signe de désaccord, McCain lui a coupé la parole et repris le micro: "Non madame. C'est un père de famille décent, un citoyen avec lequel j'ai des désaccords sur des questions fondamentales."
Rassurez-vous cet échange n’a pas eu lieu exactement dans ces termes mais plutôt dans ceux-ci :
"J'ai lu des choses sur lui. C'est un Arabe", a-t-elle dit en se faisant l'écho de bruits qui courent sur internet.
Secouant la tête en signe de désaccord, McCain lui a coupé la parole et repris le micro: "Non madame. C'est un père de famille décent, un citoyen avec lequel j'ai des désaccords sur des questions fondamentales."

Vous ne voyez pas de différence ? Lisez attentivement car dans l’échange qui a eu réellement lieu, c’est le mot «Arabe» qui est prononcé et non le mot «Juif».

Maintenant, imaginons quelle aurait été la réponse de McCain si le mot Juif avait été réellement prononcé :

« Madame, vos propos sont antisémites, ils sont un affront aux valeurs de ce pays où les citoyens de toutes confessions et origines vivent libres et ont le droit d’exprimer leurs opinions. M. Obama est quelqu’un de respectable, un citoyen avec lequel j’ai des désaccords sur des questions fondamentales. »
Faute de quoi, la classe politique, la presse et les chancelleries occidentales seraient tombées à bras raccourci sur le candidat Républicain qui n’aurait eu d’autre choix que de laisser tomber la course à la présidence.
Mais ce n’est pas le mot « Juif » qui a été prononcé, d’où le simple démenti de Mc Cain : « Non [sous entendu ce n’est pas un Arabe, c’est-à-dire un terroriste, un assassin etc.] mais quelqu’un de « décent,» c’est-à-dire, dans la traduction qui convient justement : quelqu’un de convenable. Au fait, existe-t-il des pères de famille arabes mais convenables?

Voilà, nous avons là tout simplement une illustration de ce qu’est le racisme ordinaire et plus ou moins inconscient qui afflige une bonne partie des élites (bien pensantes, ça va de soi) occidentales.

mercredi 8 octobre 2008

Nouvelle petite leçon de théologie judéo-chrétienne : à propos de la béatification de Pie XII

Le dernier synode tenu au Vatican nous offre l’opportunité d’une nouvelle leçon de théologie judéo-chrétienne.
En effet, le Vatican a, pour la première fois, invité un rabbin à participer à un synode, la plus haute instance consultative de l’église catholique. Il est vrai que ce synode était consacré à la « parole de Dieu, » et donc également à la lecture qu’en font des membres d’autres confessions, comme le christianisme orthodoxe ou … le judaïsme.
Car cette parole de Dieu est celle qu’on trouve dans les Evangiles [Nouveau Testament] mais aussi dans le Pentateuque [Ancien Testament]. Ce qui explique l’absence de Musulmans à ce synode car ces derniers se réfèrent exclusivement au Coran et considèrent que l’Ancien et le Nouveau Testament constituent des restitutions déformées de la parole sacrée.
Qui a raison, qui a tort, n’est pas l’objet de mon propos. Même si on peut s’interroger de la lecture faite de l’Ancien Testament par un judaïsme qui met surtout en avant celle du Talmud, c’est-à-dire une lecture très particulière de la Torah qui, pour le commun des croyants, hors le Talmud tient plutôt un rôle de fétiche au sens propre et figuré du terme.
Non, mon propos concerne plutôt l’étrange position prise par Shear-Yashuv Cohen le grand rabbin de Haïfa invité à ce synode. En effet, ce dernier a déclaré devant l’assemblée du haut clergé que : les Juifs "ne pouvaient pardonner et oublier" et que « Nous sommes opposés à la béatification de Pie XII, nous ne pouvons pas oublier ses silences sur l’holocauste.»
Si la participation de ce rabbin au synode est rapportée par la presse francophone, de même que certains de ses propos négatifs sur Pie XII (mais aussi sur Mahmoud Ahmadinedjad, le président iranien) peu comme le journal La Croix ont rapporté cette opposition du rabbinat à la béatification de Pie XII et un seul, La Croix justement, l’a mise en titre de la dépêche reprise de l’AFP.
Aucun, ça va de soi, n’a écrit pour se demander de quoi se mêlait le rabbin dont l’avis à ce sujet n’était semble-t-il pas demandé, et personne n’a crié à l’ingérence.
Après tout, ceci ne se déroule-t-il pas dans le cadre du judéo-christianisme, cette expression qui réunit des contraires ?
Personne dans la presse n’a cherché non plus à nous faire savoir si les accusations contre Pie XII étaient fondées. Alors qu’en est-il au juste ?
Un site très documenté, c’est-à-dire qui cite ses sources et prend sérieusement en compte informations et points de vue situés dans leurs contextes fournit des éléments de réponse intéressants sur le rôle de Pie XII relativement au sort fait aux Juifs par le nazisme. Ci-dessous un extrait intéressant :
Il n’y a aucun doute que Pape Pacelli était bien au courant de l’idéologie anti-chrétienne et anti-religieuse des nazis, parce qu’il était Nonce Apostolique en Allemagne précisément pendant les années où le parti d’Hitler s’imposait.
Cela explique, par exemple, un certain soutien offert aux généraux allemands qui avaient organisé en 1940 un complot pour se débarrasser d’Hitler. Et cela explique aussi le fait que, par l’intermédiaire du Délégué Apostolique, il ait encouragé les catholiques américains à s’allier sans aucune hésitation avec la Russie de Staline, afin de repousser l’invasion nazie.
Il est incontestable que la position prudente adoptée par Pie XII pendant la guerre a permis à l’Eglise catholique (mobilisée par volonté du Pontife) de sauver au moins 800.000 juifs. D’après ses recherches, dans son livre Pie XII et la question juive, l’américaine Margherita Marchione arrive jusqu’à affirmer que Pie XII "a risqué personnellement la déportation et les camps pour avoir aidé les persécutés du régime nazi." (Avvenire, 17 mars 1998)
Est-ce que l’on pouvait, est-ce que l’on devait faire quelque chose de plus pour éviter la "solution finale" de l’Holocauste? D’un point de vue historique il est prouvé que ni les gouvernements des Etats-Unis, de l’Angleterre, de la Russie de Staline, ni de Gaulle, ni les organisations internationales comme La Croix Rouge, et même pas le Conseil Mondial Hébraïque, qui étaient eux aussi au courant de l’existence des camps d’extermination, n’élevèrent aucune protestation spécifique et publique.
Ce n’est qu’à partir des années 50 qu’une nouvelle sensibilité pour une réévaluation de la responsabilité envers la Shoah commença à se répandre dans toute l’Europe. A ce propos, du côté catholique on remarque de nombreuses déclarations des épiscopats nationaux, jusqu’au dernier document du Vatican: "Nous nous rappelons: une réflexion sur la Shoah". Mais n’est-ce pas contradictoire d’essayer de faire retomber la responsabilité principale de la Shoah sur PieXII, alors qu'il était loué quelques années avant pour ses mérites en matière de défense des juifs persécutés?
Le deuxième élément est le prétendu silence de Pie XII, qui est le principal sujet d’accusation. Sur ce "silence" il faut bien s’entendre. Le P.Gumpel écrit: "La vérité est que Pie XII a condamné plusieurs fois et même publiquement la persécution des gens innocents uniquement à cause de leur race". "A cette époque tout le monde comprenait à qui il faisait allusion". Et comme preuve il cite plusieurs textes écrits par les plus hautes autorités nazies qui manifestaient de l’hostilité envers le Pape "porte-parole des bellicistes juifs".
Il est vrai, d’ailleurs, que dans ses protestations publiques Pie XII n’a jamais employé le mot "juif", et qu’il n’a pas fait de déclarations véhémentes. Est-ce que nous pouvons mieux comprendre les raisons de cette attitude?
Quelques observateurs font remarquer à quel point il est difficile de juger, avec la sensibilité actuelle et dans un contexte culturel profondément différent, les choix que la conscience de Pie XII lui suggéra de faire. D’autres soulignent sa formation de diplomate et sa confiance dans l’action diplomatique déployée dans toutes les directions, préférée aux déclarations publiques. Et, en effet, il suivit cette position.
Ecoutons, alors, le cri provenant du coeur de Pie XII:
"Plusieurs fois j’avais pensé lancer une excommunication contre le nazisme et dénoncer au monde civil la cruauté de l’extermination des juifs! Nous avons entendu des menaces de rétorsion très graves, pas contre notre personne, mais contre nos pauvres fils qui se trouvaient sous la domination nazie; de très vives exhortations nous sont parvenues par plusieurs moyens, afin que le Saint-Siège ne prenne pas une
position radicale. Après tant de larmes et de prières, j’ai conclu que si j’avais protesté, non seulement je n’aurais aidé personne, mais, au contraire, j’aurais provoqué la colère la plus féroce contre les juifs. […] Ma protestation m’aurait procuré peut-être l’éloge du monde civil, mais, en revanche, elle aurait procuré aux pauvres juifs une persécution encore plus implacable que celle qu’ils subissent déjà" (
2).
Telle était la conviction de Pie XII. Et le fait qu’elle avait un fondement réel est confirmé par ce qui est arrivé à l’Eglise de Hollande. Le dimanche 26 juillet 1942 dans toutes les églises catholiques on lit une lettre de protestation contre la déportation de
familles juives entières (plus de 10.000 personnes). Résultat: non seulement la déportation des juifs de sang et de religion eut une accélération, mais, en signe de rétorsion directe contre les Evêques responsables de la protestation, les premiers à être déportés furent les juifs baptisés (parmi lesquels Edith Stein et sa soeur Rose), qui furent considérés dès lors comme "nos ennemis les plus terribles".
Quand Pie XII fut informé de cette tragédie, il se dirigea vers la cuisine et brûla personnellement deux grandes feuilles à l’écriture serrée, en disant: "C’est ma protestation contre cette épouvantable persécution anti-juive. Elle aurait dû paraître ce soir dans l’Osservatore Romano. Mais si la lettre des Evêques hollandais a eu comme prix le meurtre de quarante mille vies humaines, ma protestation en coûterait peut-être deux-cent mille. Pour cette raison il est préférable de ne pas parler en forme officielle et d’agir en silence, comme j’ai fait jusqu’à présent, pour tout ce qui était humainement possible pour ces gens".

Cet extrait ou le contenu de ce site ne suffisent peut-être pas à dire la messe complètement, mais ils permettent de douter des motivations qui agitent les rabbins dans leur opposition à la béatification de Pie XII en agitant devant les cadres de l’église le spectre de leur collaboration supposée avec le totalitarisme nazi. Certes les dignitaires du Vatican savent sans doute à quoi s’en tenir sur cette question, mais reste l’accusation amplement portée à la connaissance du grand public et rarement démentie de manière ferme et argumentée.