samedi 31 mars 2012

Le retour de Willy Brigitte: arrestation de 17 islamistes (terroristes) présumés membres de Forsane Alizza

J'apprends que Willy Brigitte fait partie des 17 extrémistes musulmans de l'organisation Forsane Alizza interpellés hier par la police dans le cadre de la campagne présidentielle.

C'est effectivement lui qui est désigné comme étant 
l'ancien "djihadiste" parmi les islamistes présumés interpellés en région parisienne.
Selon Europe1, Willy Brigitte est carrément 
"Une ancienne "figure" du terrorisme international interpellée"
S'il était encore vivant, je pense que Mohamed Merah en aurait été vert (la couleur préférée des islamistes) de jalousie!

Willy Brigitte
Et puis, Wiilly Brigitte n'avait-il pas été condamné en 2007 pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste?

Je ne résiste pas à la tentation de republier ici le post que j'avais rédigé en 2007 sur l'affaire Willy Brigitte



Willy Brigitte vient d'être condamné en par un tribunal français à 9 ans de prison pour ses projets d'attentat contre des sites nucléaires et militaires en Australie où il avait été arrêté en 2003 avant d'être extradé vers la France.
Dans son compte rendu du verdict, la presse ne se prive pas de revenir sur le passé de ce Français d'origine antillaise, mais né en région parisienne, et qui a embrassé la religion musulmane en 1997 - 1998.
Oui, mais dans sa version radicale nous explique le quotidien Le Monde qui nous relate que,
Je ne sais comment vous comprenez ces deux phrases mais moi je les lis ainsi : depuis sa naissance Willy Brigitte attendait d'être incarcéré et de retrouver ses juges qui lui ont quand même laissé le temps de se marier trois fois.
Le Monde oublie de préciser que le droit musulman autorise quatre épouses, mais je pense qu'il laisse au lecteur le soin d'imaginer et de faire le lien entre les multiples mariages de Willy Brigitte, sa conversion à l'Islam "radical" et ses projets d'attentats terroristes.
Toute personne attentive à la chronologie notera que Brigitte s'est séparé de sa première épouse avant sa conversion à l'Islam et que sa séparation d'avec la deuxième coïncide à peu près avec sa conversion. Et notre journal si bien informé omet de nous rapporter qui a pris l'initiative du divorce dans un cas comme dans l'autre.
Par contre, et c'est l'objet d'un intertitre en gras du quotidien du soir, nous apprenons que sa deuxième épouse a affirmé aux policiers qu'il était
"devenu un véritable dictateur"
Bon, maintenant je pense que vous voyez le lien entre les idées politico-religieuses du sieur Brigitte et sa trajectoire matrimoniale.
Parce que même si Eddie Barclay a eu au moins trois épouses, il n'était certes pas un dictateur : il se contentait d'en profiter quelques temps avant de les libérer des chaînes du mariage en leur assurant ce petit surcroît de notoriété lié à son nom qu'elles acceptaient bien volontiers de continuer à porter.
Comme on le voit, la politique c'est compliqué surtout en matière de terrorisme islamique .
Par contre la justice n'a pas trouvé le dossier bien compliqué et Willy Brigitte a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à
L'Express rapporte également ce qui suit :
L'accusation soutenait que Willy Brigitte préparait un attentat, peut-être contre un réacteur nucléaire, ou contre une autre cible, près de Sydney. La défense soulignait que ce point n'était pas étayé par de véritables preuves.
Les seuls éléments à l'appui de cette thèse sont en effet des documents saisis chez lui sur "des mesures de protection et dissimulation", un ouvrage sur l'art de la guerre, des écrits sur l'attitude à avoir dans les lieux publics et un lien vers un site internet donnant des informations sur des installations nucléaires et militaires en Australie.
Ce passage n'est absolument pas mis en valeur dans le corps de l'article, à la différence du "dictateur" placé en intertitre gras par le quotidien Le Monde. Pourtant il renvoie à quelque chose d'essentiel en matière de justice : la question de la preuve. Grosso modo, l'Express nous dit que le dossier d'accusation ne comporte pratiquement aucune preuve et... c'est tout.
Ce n'est pas Willy Brigitte qui bénéficiera d'un plaidoyer dans le style "J'accuse" d'Emile Zola. Comprenez, trois femmes, une conversion à l'Islam radical, des séjours au Yémen et en Afghanistan [pays où il semble avéré qu'il aurait séjourné dans un camp d'entraînement], faut pas pousser quand même!
Pourtant Brigitte, condamné avant tout pour des projets d'attentats en Australie, a été arrêté dans ce dernier pays avant d'etre remis aux autorités françaises. Comment se fait-il qu'il n'ait pas été jugé aux antipodes?
A ma connaissance, la presse française ne se pose pas vraiment la question.
A la différence de la presse australienne. Ainsi le Sidney Morning Herald titre-t-il :
et écrit que :
La prise en compte de la solidité des preuves peut sembler une question purement académique. Avec la loi anti-terroriste française et sa définition extensive de la "bande organisée," les activités de Brigitte en France, au Yémen et au Pakistan auraient été suffisantes pour obtenir sa condamnation.
avant d'observer que :
Néanmoins, les autorités françaises se sont senties obligées de faire des activités de Brigitte en Australie la pièce maîtresse de leur dossier même si, elles en constituaient probablement la partie la plus fragile.
Le procès Brigitte est bel et bien l'occasion pour le quotidien australien de s'en prendre au système judiciaire français puisque,
En d'autres termes, les preuves australiennes au centre de la condamnation de Brigitte en France étaient probablement insuffisantes pour obtenir une condamnation en Australie.
De plus, Brigitte avait été inculpé de complot en relation avec une entreprise terroriste dès son arrivée à Paris en octobre 2003, suite à son expulsion d'Australie.
Mais il semble que le seul complot terroriste auquel il ait jamais été associé, celui qui qui aurait du constituer la base du dossier français d'accusation, n'avait pas encore été découvert à cette époque.
Et le journal de préciser logiquement que :
D'un autre côté, si la police australienne avait réussi à rassembler des preuves incontestables contre Brigitte avant son expulsion, il aurait été, et aurait du ête jugé en Australie.
Ce sont ces points qui justement incitent l'avocat de la défense, Jean-Claude Durimel, à faire appel de la décision du tribunal.
Au cours du procès, Brigitte a nié être un activiste, et a affirmé que "Le terrorisme est contraire à ma conception de la vie et aux préceptes de l'islam."
On peut hésiter sur la sincérité de cette déclaration, pourquoi pas. Il est par contre évident que la justice française témoigne d'une grande aisance quant il s'agit de la qualité des preuves devant certaines catégories d'accusés.


vendredi 30 mars 2012

L'Iran, clef de la stratégie de développement de l'Inde

Les Etats Unis, ainsi que l’Union Européenne, déploient une vaste stratégie d’étranglement économique de l’Iran pour sommer ce pays, non pas de stopper le développement d’un programme nucléaire militaire, mais d’accepter de placer son programme nucléaire sous la tutelle de l’Occident.
Ce qui reviendrait pour l’Iran à accepter une autre autorité que la sienne sur son territoire.
Des républiques bananières peuvent certes accepter ce genre de choses, mais pas l’Iran
Dans cette stratégie d’étranglement, les Etats Unis se distinguent par leur posture agressive puisqu’ils menacent de sanctions les entreprises et même les Etats qui ne respecteraient pas leurs exigences dont celle de l’arrêt des importations de pétrole iranien.
Certains pays ont obtempéré ou obtenu des dérogations à condition de montrer leur obéissance en réduisant ou en s’engageant à réduire leurs importations.
Mais ce genre de choses est beaucoup plus difficile à obtenir de la part de pays comme ceux qui appartiennent au groupe du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Si on s’arrête sur le cas de l’Inde, non seulement les entreprises de ce pays se montrent particulièrement enthousiastes devant les perspectives offertes par le marché iranien, avec règlement au moins partiel en roupie, la monnaie indienne (un petit coup de canif au dollar), mais le gouvernement indien considère l’Iran comme un partenaire absolument stratégique sur un long terme qui verrait l’économie de l’Inde rayonner sur toute l’Asie Centrale.
Et justement, vu l’obstacle constitué par le frère ennemi pakistanais, l’Iran avec ses ports, ses routes et ses voies ferrées est la porte d’entrée idéale vers l’Asie Centrale et, plus tard, vers la Russie et l’Europe orientale.
D’où une opposition de l’Inde aux manœuvres américaine qui se fonde sur une prise en considération de ses intérêts en tant que nation en plein développement et en recherche de partenaires régionaux.
C’est la vision à long terme de l’Inde conte celle à court terme des Etats Unis (pressés de satisfaire les quatre volontés du gang de Tel Aviv).


La création du Pakistan a coupé l’Inde des vieilles routes commerciales vers l’Asie Centrale et au-delà. L’Inde voit l’Iran comme un moyen de se reconnecter à  ces routes. malgré les sanctions américaines.
par Rebecca Byerly, The Christian Science Monitor (USA) 29 mars 2012           

Alors que les USA isolent l’Iran en poussant les autres pays à réduire leurs achats de pétrole et d’autres marchandises auprès de la République Islamique, l’Inde est en train de construire de nouvelles relations commerciales là-bas, considérant que c’est par l’Iran que passe le chemin pour construire l’influence dont elle a besoin en Afghanistan et en Asie Centrale.

Avant la partition, le sous-continent indien avait des relations politiques et commerciales avec l’Asie Centrale et, par delà, avec la Russie et l’Europe. La création du Pakistan a coupé l’accès de l’Inde à la région et l’Inde voit depuis longtemps l’Iran comme une modalité de contournement.

Le gouvernement indien accueille cette semaine 14 pays pour une conférence visant à bâtir un nouveau réseau de transport, le Corridor International Nord-Sud qui passera par les ports, les routes et les chemins de fer iraniens. Le projet vise à relier l’Inde à certaines parties de l’Europe en moitié moins de temps qu’avec les routes commerciales actuelles qui passent par le canal de Suez en Egypte.

La conférence sur le transport intervient trois semaines après le retour d’Iran d’une délégation commercial soutenue par le gouvernement et l’annonce de nouvelles possibilités d’échanges commerciaux. Et la semaine dernière, des groupements d’exportateurs indiens ont déclaré que l’Iran avait fait de nouveaux achats d’aliments pour bétail et était en demande de blé, de sucre et de thé – le tout au moment même où les Etats Unis incitent l’Inde à réduire ses relations avec l’Iran.

Le rapprochement de l’Inde avec l’Iran crée un dilemme pour les USA. Alors que Washington s’est fait le champion de l’ascension de l’Inde en tant que puissance régionale et a salué son aide en Afghanistan, le programme nucléaire iranien demeure une priorité parmi ses préoccupations ne matière de politique étrangère.
La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a déclaré au Congrès lors d’une audition parlementaire en février que les Etats Unis avaient des discussions «très  intenses et très franches» avec l’Iran et d’autres pays comme la Chine et la Turquie pour qu’ils arrêtent leurs importations de pétrole iranien.

Mais les responsables Indiens sont restés réticents. Compte tenu de la position géopolitique de l’Inde vis-à-vis le l’Iran, de ses intérêts économiques et sécuritaires en Afghanistan, et de ses relations commerciales tumultueuses avec un Pakistan doté de l’arme atomique, l’Inde voit l’Iran comme un partenaire à long terme essentiel.

«Les Etats Unis ne considèrent que les avantages à court terme, explique le général Dipankar Banerjee, chercheur à l’Institute of Peace and Conflict Studies. «Nous comprenons l’intérêt qu’ont les Etats Unis à faire en sorte que l’Iran renonce à l’arme atomique, mais nous devons tenir compte des intérêts stratégiques de l’Inde qui consistent à avoir la sécurité et les échanges commerciaux dans la région après le retrait des forces américaines d’Afghanistan en 2014.»

Aves des réserves minérales inexploitées estimées à 300 milliards de dollars en Afghanistan, une route commerciale stable à travers ce pays apporterait les ressources nécessaires au développement économique de l’Inde. Banerjee pense qu’elle aiderait aussi à stabiliser l’économie afghane et ferait tampon contre la radicalisation.

En dehors du commerce, l’Inde a signé à un accord pour former les forces de sécurité afghanes en Inde et a fourni deux milliards de dollars d’aide au développement depuis la chute des Talibans. L’Inde a récemment utilisé pour la première fois  le port de Chabahar au sud-est de l’Iran qu’elle a contribué à aménager il y a une dizaine d’années – pour le transit de 100 000 tonnes de blé vers l’Afghanistan dans le cadre de l’aide humanitaire apportée à ce pays ravagé par la guerre.

Cependant, le développement économique et la stabilisation de l’Afghanistan dépendent de bien d’autres choses que l’implication de l’Inde et des difficultés créées par les sanctions US contre l’Iran.

«Les sanctions contre l’Iran sont un facteur de complication dans la stratégie économique indienne à l’égard de l’Afghanistan. Mais elles ne son pas, même en faisant preuve de beaucoup d’imagination, le seul facteur de complication,» affirme Ellen Laipson, présidente et directrice du Stimson Center, un centre d’étude des politiques publiques sis à Washington.

mercredi 28 mars 2012

Signes de détérioration mentale chez les dirigeants politiques Européens

Je crois que les politiciens Occidentaux sont dérangés mentalement et que c’est le gang de Tel Aviv qui  a perturbé leur psychisme.

On a eu par exemple M. Alain Juppé qui tout en arborant un signe religieux ostensible, a déclaré,.aux obsèques des victimes juives de Toulouse :
"Quand un Juif est visé en France, c'est toute la France qui est touchée. L'agression de Juifs en France est l'affaire des 65 millions de Français. Votre deuil, vos douleurs sont les nôtres"
Certes, cela semble évident, mais pourquoi cette nécessité de l’affirmer dans l’entité sioniste ? de poser en réalité l’extériorité fondamentale des Juifs par rapport à la nation français en disant "vos douleurs [celles des Juifs] sont les nôtres" [celles des Français] ?  Et l’assassinat de Musulmans ou de Catholiques, ce n’est donc pas un motif de préoccupation pour tous ?

Apparemment non.

Si ce ne sont pas là des signes de détérioration mentale…

Voyez aussi  le ministre Allemand de la défense, Thomas de Maizière qui affirme avoir mis en garde son homologue sioniste Ehud Barak contre une intervention militaire visant les installations nucléaires iraniennes :
“Certains dans le gouvernement israélien sous-estiment les conséquences négatives d’une telle attaque. En tant qu’amis d’Israël, nous leur avons vivement déconseillé de franchir le pas.”
Et pour montrer que le gouvernement allemand était opposé à une agression militaire sioniste contre l’Iran, le ministre Allemand n’a rien trouvé de plus dissuasif que d’annoncer la vente d’un sixième sous-marin :
"Un sous-marin supplémentaire va bien être livré à Israël", a déclaré M. de Maizière au cours d'une conférence de presse commune, précisant que l'Allemagne prendra à sa charge une partie du coût du submersible, sans préciser combien.
Fin novembre, une source gouvernementale avait indiqué que l'Allemagne s'était engagée à prendre à sa charge un tiers de ce coût, soit un montant maximal de 135 millions d'euros.
On sait que ces sous-marins sont très discrets et sont aptes à l’emport de missiles balistiques armés éventuellement de têtes nucléaires…
Et comme vous l’avez lu, l’Allemagne les vend à prix cadeau…

C’est sûr qu’Ehud Barak a dû bien rigoler après sa rencontre avec ce ministre atteint de confusion mentale.

Iran: tout le monde doit-il payer pour complaire à Tel Aviv?


Les Etats Unis jouent gros dans leur bras de fer avec l’Iran. 

Pour complaire au gang de Tel Aviv, eux et leurs alliés habituels (Canada, France, Grande Bretagne…), ont décidé d’infliger à l’Iran des sanctions économiques unilatérales, c’est-à-dire non prévues par des résolutions de l’ONU.

Le but est d’asphyxier l’économie iranienne pour provoquer par exemple des émeutes qui précipiteraient un changement de régime à Téhéran, ou encore affaiblir suffisamment ce pays pour qu’une intervention militaire s’effectue de manière plus aisée.
Cette stratégie a réussi au moins deux fois par le passé: contre l'Irak du président Saddam Hussein et contre le Chili de M. Salvador Allende  qui lui aussi avait subi un embargo commercial et financier de la part des mêmes qui menacent aujourd'hui l'Iran.

Les Etats Unis et les complices déjà cités ont notamment décidé d’interdire aux pays tiers l’achat de pétrole iranien sous peine de sanctions.
En dépit de jérémiades de certains pays comme la Grèce et l’Espagne, l’Occident a décidé de marcher au pas de l’oie et de ne plus importer de pétrole iranien d’ici quelques mois. Certains pays ont obtenu des dérogations sous réserve de diminuer sensiblement leurs importations en provenance  du pays mis sous embargo..

Mais tout le monde n’est pas prêt à obtempérer..

Si la Grèce et l’Italie ne peuvent pas refuser grand-chose à l’Oncle Sam, il en va différemment de pays comme la Chine, le Brésil ou l’Inde.
Ces deux pays viennent, avec les autres membres du BRICS, de faire savoir qu’ils n’étaient pas obligés d’appliquer les sanctions unilatérales décidées par les USA et l’UE.

C’est ce que j’appelle un camouflet pour la diplomatie des Etats Unis.

Cette prise de position ne signifie cependant pas que ces pays importeront toujours autant voire plus de pétrole iranien pour la simple raison qu’une partie de leur commerce se fait par le biais d’entreprises privées qui, elles, peuvent craindre le risque d’être sanctionnées par les Etats Unis.

D’autre part, si les pays du BRICS se disent imperméables aux menaces de sanctions, ils ne seraient sans doute pas complètement fermés à des contreparties politiques et commerciales que pourraient leur offrir les Etats Unis en échange de leur complaisance.
Dans un cas comme dans l’autre, le prix politique à payer par les Etats Unis sera élevé sans que le pour autant entraîner une baisse du prix de l’essence à la pompe à Chicago ou à San Francisco.

Pour conclure, je ne résiste pas à l’envie de parler d’une des conséquences cocasses des sanctions de l’UE et des USA. En effet, l’interdiction de traiter avec le système bancaire iranien et l’expulsion de l’Iran de systèmes d’échanges interbancaires fait que des compagnies européennes qui doivent de l’argent à l’Iran ne savent plus comment payer ce qu’elles doivent dans les délais contractuels (ce qui concerne aussi les contrats en cours de résiliation).
Le pétrolier anglo-néerlandais Shell se trouve précisément dans cette situation en ce moment…
Or, en cas de non paiement, la partie contractante iranienne pourra bien sûr exiger des pénalités, en passant éventuellement par les juridictions internationales compétentes.
Ces dernières ne pourront que donner raison à la partie iranienne puisque les sanctions décidées par l’UE et les USA ne correspondent à aucune résolution de l’ONU et sont postérieures à la signature des contrats…


PTI, The Hindu (Inde) 28 mars 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’Inde, la Chine et les autres pays du BRICS ont déclaré aujourd’hui qu’ils ne rompraient pas leurs relations commerciales avec le pays riche en pétrole qu’est l’Iran qui fait face à des sanctions des Etats Unis contre son programme nucléaire.
Cette question a été soumise à discussion lors d’une rencontre des ministres du commerce du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique su Sud (BRICS), à la veille d’un sommet du BRICS à New Delhi.

“Oui, la question a été discutée. Tous les membres du BRICS sont membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous respectons les résolutions de l’ONU… en même temps, les résolutions de l’ONU n’interdisent à aucun pays de se livrer à du commerce portant sur des produits essentiels et sur ce qui est nécessaire pour le bien des hommes, » a déclaré le ministre du commerce et de l’industrie Anand Sharma qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue en commun avec les autres ministres du commerce du BRICS.
Le ministre Chinois du commerce, Chen Deming, a déclaré que son pays n’est “pas obligé de respecter les lois et règlements internes de n’importe quel pays.»
M. Shama a expliqué que l’Iran est une source d’énergie importante, ajoutant que la montée en flèche des prix du pétrole a pesé sur les finances indiennes. « Nous regardons donc les choses de manière très pragmatique et nous restons dans le champ d’application de la résolution de l’ONU.»

L’Inde importe 12 % de son pétrole d’Iran tandis que la Chine dépend du brut iranien à hauteur de 20 % de ses besoins.

M. Deming a dit que la hausse des prix du pétrole “affecterait négativement” le BRICS ainsi que l’économie mondiale.

Les Etats Unis et les principaux pays européens ont imposé des sanctions à l’économie iranienne en raison du programme nucléaire de Téhéran.

L'Algérie, l'Afrique et la facture de l'expédition de l'OTAN contre la Libye


La sécession du sud Soudan en a été en réalité le coup d’envoi, et la guerre en Libye la transformera peut-être en phénomène inéluctable ou contre lequel il faudra résister avec force : la fragmentation de l’Afrique et/ou la recomposition de ses frontières avec les risques subséquents de guerres interétatiques ou civiles..

Or l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation est un principe très important auquel l’Algérie notamment est très attachée.

Or, dans ses démêlés avec les puissances et les stars occidentales de la chanson et du cinéma, le Soudan s’est finalement retrouvé bien seul et a fini par connaître un début de démembrement. C’est maintenant au tour du Mali et de la Libye.

Dans ce dernier pays où le régime en place a été éliminé par les bombardements de l’OTAN  (au nom de la démocratie, de la protection des civils etc.) les idées séparatistes s’expriment de plus en plus fort. Après la province de Cyrénaïque qui a proclamé son autonomie, ce sont maintenant les Toubous du sud du pays qui, face à ce qu’ils qualifient  de plan de nettoyage ethnique, menacent de « demander une intervention internationale et oeuvrer pour un Etat comme le Sud-Soudan ».

Comme quoi, je ne fais pas qu’élucubrer !

Tous ces événements au Mali ou en Libye concernent directement la sécurité nationale de l’Algérie qui risque bientôt d’avoir à payer le prix fort de son inaction devant les agissements de l’Occident dans la région. Parce que, à la différence de la Tunisie ou même de l’Egypte, l’Algérie est un pays où, un peu comme en Libye, des forces centrifuges peuvent à tout moment s’exprimer, que ce soit au nord ou au sud du pays.

La boîte de Pandore est désormais grande ouverte alors que, les autorités algériennes auraient sans doute pu, avec d’autres pays africains, faire en sorte qu’elle se referme en Libye. Il  aurait certes fallu un courage dont le gouvernement algérien semble dépourvu, mais il en faudra peut-être encore plus pour faire face aux tourments qui risquent de s’emparer de la zone saharo-sahélienne dont l’Algérie est partie prenante.


L’Expression (Algérie) Mercredi 28 Mars 2012

Le chef des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a dénoncé hier à l'AFP un plan de «nettoyage ethnique» visant sa tribu, brandissant pour la première fois la menace séparatiste, au lendemain de violences tribales impliquant des Toubous, au sud du pays. «Nous annonçons la réactivation du Front Toubou pour le Salut de la Libye (FTSL, mouvement d'opposition sous l'ancien régime) pour protéger les Toubous d'un nettoyage ethnique, et s'il le faut, nous allons demander une intervention internationale et oeuvrer pour un Etat comme le Sud-Soudan», a-t-il déclaré. Issa Abdelmajid Mansour, un ex-opposant au régime de Mouamar El Gueddafi, avait annoncé la dissolution de son mouvement après la chute de l'ancien régime en août. «Il s'est avéré que le Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) et le régime d'El Gueddafi ne sont pas différents. Le CNT a un programme pour nous exterminer», a accusé M.Mansour, dont la tribu avait joué un rôle clé dans la rébellion contre Mouamar El Gueddafi depuis le sud du pays.

lundi 26 mars 2012

Le Maroc se mobilise pour la Palestine, contre le sionisme

Il n’y a pour l’instant que le site JSS (Je Suis un Salaud) pour en parler en français.



Et c’est plus qu’étonant parce que l’évènement a eu lieu à Rabat, au Maroc, c’est-à-dire un pays bien connu en France pour diverses raisons.

Mais comme nous le savons, la couverture médiatique du Maroc par la presse française semble avoir des lacunes qu'on a du mal à s'expliquer.
Ce sont pourtant des dizaines de milliers de personnes, peut-être 100 000, qui ont manifesté à Rabat pour demander la libération des prisonniers Palestiniens détenus par l’entité sioniste.
Dimanche25 mars: Rabat défilait pour la Palestine 
Ces manifestants protestaient aussi contre la présence d’un représentant de l’entité sioniste à une conférence sur la coopération euro-méditerranéenne qui se tenait au siège du parlement marocain.

Pas une ligne dans vos journaux !
           
  
David Saranga affirme ne jamais s’être senti menacé dans les locaux du parlement à Rabat alors qu’ne foule énorme manifestait dehors en soutien aux prisonniers Palestiniens, il explique qu’un participant Tunisien à la confére »nce ‘avait cessé de sourire lorsqu’il a appris qu’il était Israélien.’

Par Yitzhak Benhorin, Yediot Ahronoth (Sionistanà 26 mars 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri


WASHINGTON – “On m’a dit d’aller à l’aéroport le vite possible et de quitter le Maroc, » a déclaré lundi au Yediot le vieux routier de la diplomatie israélienne David Saranga, un jour après que une manifestation qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes qui protestaient contre sa présence à Rabat.

Pendant cette marche, les manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens et scandaient “Le people veut libérer al-Aqsa » et « un million de martyrs vont aller à Jérusalem.» Ils ont aussi brûlé des drapeaux israéliens.

Le quotidien Yedioth Ahronoth rapport que Saranga qui se trouvait à Rabat pour une conférence sur le partenariat euro-méditerranéen a été évacué du siège du parlement par une porte dérobée de crainte que les manifestants à l’extérieur s’attaquent à lui.
 
Saranga, chef du département de liaison avec le parlement européen à la mission israélienne auprès de l’Union Européenne est rentré sain et sauf à Bruxelles lundi.

“Nous avions des discussions au siège du parlement à Rabat alors que des milliers de personnes à l’extérieur protestaient contre la présence d’un représentant israélien,” a déclaré Saranga au Yediot.

“Dès samedi, alors que nous parlions environnement, énergie et droits des femmes, je pouvais voir des gens manifester dehors. Le représentant Tunisien m’a dit qu’ils demandaient la libération de prisonniers Palestiniens. Il a cessé de sourire quand il s’est rendu compte que j’étais Israélien,»  rapporte le diplomate.

“Il y avait peut-être 100 000 manifestants qui criaient et brandissaient des symboles. – et c’était ça.”

Pendant les discussions de dimanche, un représentant de l’Union Européenne a attire l’attention de Saranga sur l’agitation à l’extérieur. « J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu des milliers de personnes. Les portes du siège du parlement étaient fermées et nous étions donc protégés, mais depuis les fenêtres du deuxième étage j’ai vu des swastikas et des gens en train de brûler des drapeaux israéliens, » dit-il.

«Les discussions à l’intérieur se poursuivaient comme prévu, mais tout le monde regardait de temps en temps à la fenêtre pour voir ce qui se passait,» se souvient Saranga. « A l’intérieur du siège du parlement, les photographes ont commencé à se concentrer sur moi, et j’ai demandé conseil au personnel de la sécurité.
Ils m’ont dit d’aller à l’aéroport aussi vite que possible et de quitter le Maroc.»

En une heure, les organisateurs de la conférence avaient une équipe de gardes du corps prête à escorter Saranga à son hôtel. « Ils m’ont conduit hors de l’immeuble par une porte dérobée, mais je ne me suis senti menacé à aucun moment. Après avoir récupéré mes affaires à l’hôtel, j’ai été rapidement emmené à l’aéroport où j’ai embarqué dans le premier avion pour Paris.,» dit-il.

L’incident a été une source de déception pour le diplomate Israélien. « Il est honteux que, au lieu d’avoir un retour positif , nos projets qui promeuvent la paix et la compréhension mutuelle attirent des manifestations hostiles au dialogue.»

dimanche 25 mars 2012

Elie Wiesel et les victimes non juives de Toulouse et Montauban

Je vous disais qu’Elie Wiesel avait pondu un texte sur les crimes commis dans le sud-ouest de la France dans lequel il ne s’intéresse qu’aux victimes juives du tueur.

En effet, si M. Wiesel observe justement que Juifs et non juifs sont unis dans le chagrin consécutif à l’assassinat du rabbin et des trois écoliers devant l’école privée juive de Toulouse, les victimes non juives n’ont-elles droit à rien du tout dans son article.

Les autres victimes n’ont tout simplement jamais existé.

Et elles ne peuvent effectivement pas exister dans le récit que fait M. Wiesel pour qui la tuerie de Toulouse n’est qu’une répétition des agissements de Hitler qui lui-même répétait les agissements de Pharaon. Appréciez l’érudition de M. Wiesel qui nous apprend que Pharaon allait massacrer les enfants Juifs dans leurs écoles !

Il s’agit donc d’une vieille histoire, avec des Juifs en victimes et des non juifs en bourreaux, appelée à se répéter après des phases de répit toujours provisoire car, comme le dit Elie Wiesel lui-même, la sympathie des non juifs à l’égard des Juifs est seulement temporaire, jamais acquise définitivement.

On peut se poser alors la question : pourquoi ? Comment Elie Wiesel explique-t-il ce qui est un fait selon lui ?


Par Elie Wiesel, The Houston Chronicle (USA) 21 mars 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

La haine des Juifs finira-t-elle par disparaître ? Les enfants Juifs seront-ils toujours en danger ?

Cette fois, un meurtrier a tué quatre Juifs: un enseignant et trois jeunes enfants.

Quand un assoiffé de sang qui déteste les juifs [Jew-hater] veut tuer des juifs, il va d’abord dans les écoles juives. Les enfants Juifs sont sa cible principale.

Il en a toujours été ainsi. C’est ce que fit Pharaon, le roi d’Egypte, c’est ce que fit Hitler. Et c’est ce qui vient de se passer maintenant.

Tel est le contexte de la tragédie qui s’est produite dans la ville française de Toulouse.

J’ai visité cette ville maintes fois. La communauté juive y est ancienne et bien établie – elle remonte au Moyen Age  -  mais elle est dynamique.

Dans les rues, on peut voir des juifs qui portent la kippa. Personne ne pense à l’antisémitisme. C’est une des communautés juives de France les plus riches spirituellement.

A l’évidence, cette agression meurtrière a provoqué larmes et colère chez les Juifs comme chez les non juifs. Le président, ses ministres et d’autres personnalités politiques en France, ainsi sue tous les journaux, ont exigé que les meurtriers soient trouvés et punis.

Ca se passe souvent ainsi. Du sang juif est versé et, temporairement, la sympathie pour les Juifs augmente ; le monde leur ouvre les bras.

Mais la douleur ne disparaît pas, pas plus que la colère. Nous pensons aux martyrs : le rabbin Yochanan Sandler, ses enfants Aryeh et Gavriel, et Miriam Monsonego. Nous disons, comme la tradition juive : « Puisse Di.u venger leur sang. » Ce sera la réponse du Très Haut.

Notre propre réponse doit être concrète et précise. Quand nous sommes persécutés, notre réponse doit être : nous resterons Juifs – et ferons tout pour être encore plus Juifs.


Henri Guaino: Gaza est une prison à ciel ouvert

Le fait que l’assassinat d’ écoliers Juifs à Toulouse ait été précédé de celui de soldats de l’armée française originaires des Antilles ou issus de l’immigration nord-africaine a sans doute échappé aux tenants du sionisme. Ces derniers ont déjà commencé à construire une mémoire qui efface le souvenir des victimes non juives, une démarche tout à fait patente pour ceux qui arpentent la toile et que n’a fait que renforcer le déplacement d’Alain Juppé pour les obsèques qui ont eu lieu dans l’entité sioniste, et non en France. Et les Français ont parfaitement pu voir M. Juppé coiffé d'une kippa alors même qu'il était sur place dans le cadre de sa mission au service de l'Etat français...


Exemple parmi d'autres de l'occultation des morts non juifsun article d'Elie Wiesel, qui est citoyen français dit-on, qui n'a pas un mot pour les soldats assassinés. 


L'assassinat des soldats n’a cependant pas échappé à la plupart des Français et Henri Guaino, ce conseiller de Nicolas Sarkozy qui passe son temps à tâter le pouls de l’opinion publique semble s’en être aperçu, lui qui vient de tenir des propos inouïs (au sens d’inédits) de la bouche d’un des participants au pouvoir en place. 

Et il les a tenus sur radio J ! (J comme juive j’imagine).

Je sens qu’il ne va pas tarder à devoir présenter des excuses…


Par Europe1.fr avec AFP, 25 mars 2012 à 19h59
   
Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a estimé dimanche que Gaza était "bien d'une certaine manière une prison à ciel ouvert", tout en condamnant ceux qui établissent un lien entre le sort des Palestiniens et les tueries commises par Mohamed Merah.

Alors que le tueur de Toulouse et de Montauban a notamment justifié ses assassinats par le sort réservé par Israël aux Palestiniens, Henri Guaino a déclaré sur Radio J qu'"on ne peut pas établir de lien entre cette situation d'injustice et cet acte monstrueux. Aucune cause politique, aucune cause religieuse ne peut justifier un tel acte".

"Certains ont parlé de Gaza comme une prison à ciel ouvert, est-ce que vous dites la même chose ?", l'interroge-t-on. "Il faut toujours se méfier des mots, mais c'est d'une certaine manière une prison à ciel ouvert, puisque ces gens ne peuvent pas rentrer, ne peuvent pas sortir, ne peuvent pas se baigner dans la mer...", a-t-il répondu.


Ce qu'avait prévu de faire le tueur au scooter à l'école juive de Toulouse

D'après nos journaux, tel Le Figaro, qui reprennent les échanges qu’aurait eu Mohamed Merah avec la police, avant de finalement tomber sous les tirs de cette dernière, le présumé tueur de Montauban et Toulouse

a regretté d'avoir manqué la rentrée des classes de l'école juive ce qui lui aurait permis de faire plus de victimes. 
Selon Le Figaro, l’attaque contre l’école juive n’était pas prévue ce jour là. Mais comme la victime qu’il s’était choisie lui avait fait faux bond, et que l’école se trouvait près de chez lui, Mohamed Merah a tout de même ainsi pu étancher sa soif de sang.

Ne nous dit-on pas en effet qu’il éprouvait
un «plaisir infini» lors de ses équipées meurtrières, le jeune homme de 24 ans avait besoin «de voir, de toucher et de filmer ses victimes» grâce à la caméra qu'il portait sur lui
 Miriam Monsonego, huit ans, est une des victimes du tueur au scooter. Son père Yaakov est le directeur de l’école Ozar HaTorah de Toulouse où le crime a été perpétré.
Actuellement dans l’entité sioniste où il est allé enterrer sa fille, il raconte ce qui suit :
“Puis l’agresseur (Mohamed Merah) s’est enfui et nous avons compris l’immensité de l’horreur. Le grand miracle c’est qu’une camionnette avait bloqué la progression du scooter que le terroriste conduisait. Il avait prévu d’entrer dans la synagogue où se trouvaient des dizaines d’enfants – un massacre a ainsi pu être évité. »
On doit donc comprendre trois choses. La première est que le tueur connaissait suffisamment bien les locaux de l’école privée juive, la deuxième est que seules des circonstances fortuites ont empêché un plus grand carnage. Et en troisième lieu, que ces circonstances n'ont pas grand chose à voir avec le fait d'avoir raté la rentrée des classes.




Une Irakienne victime d'un crime raciste aux Etats Unis

Le gouvernement des Etats unis s’est ému, à juste titre, du récent assassinat d’écoliers et d’un professeur d’une école juive de Toulouse.

Cette émotion, il semble avoir quelque peine à la manifester pour cette Irakienne mère de cinq enfants qui vient de décéder des conséquences d’une sauvage agression à caractère raciste.
Le site vers lequel pointe le lien est le seul à donner l’information en langue française. Pourtant la source originale n’est autre que l’Agence France presse reprise par exemple par Raw Story ou El Nuevo Herald aux Etats Unis.

Mooslym (France) 25 mars 2012

États-Unis. C'est un véritable drame et coup dur pour les musulmans américains. Shaima Alawadi, 32 ans originaire de l’Irak, mère de cinq enfants, à trouvé la mort hier a 15 h 00 aux États Unis (El Cajon en Californie) dans un assassinat islamophobe d'une sauvagerie inouïe. L’agression remonte à mercredi au domicile familiale, sa fille de 17 ans rapporte qu’elle a été frappé à la tête à plusieurs reprises à l’aide d’un démonte pneu et qu’une note retrouvé sur le corps ayant pour inscription : « Rentrez chez vous, terroriste ».

La police à déclaré que la famille avait déjà retrouvé il y a un mois de cela, une note semblable mais n’en as pas tenu compte et ne l’as pas rapporté aux forces de l’ordre. Sa fille, s’adressant à la caméra désespérée : «Vous avez pris ma mère loin de moi. Vous avez pris ma meilleure amie loin de moi. Pourquoi ? Pourquoi faire ça ?»

L’émotion est vive dans la région de San Diego, Hanif Mohebi (Représentant du conseil Americano-Islamique à San Diego) : « Compte tenu du fait de ces notes laissées, nous sommes évidemment préoccupés par la possibilité d'un crime haineux. Je ne pense pas que quiconque serait en désaccord, il s’agit d’un assassinat avec un énorme sang froid. »

El Cajon est une ville au nord-est de San Diego. Elle est le foyer de quelque 40.000 immigrés irakiens, la deuxième plus grande communauté aux États-Unis, après Detroit.


L'affaire Mohamed Merah tourne-t-elle à la pantalonnade judiciaire?

Après la mort sous les balles de la police de Mohamed Merah, le présumé assassin de militaires, d'écoliers et d'un rabbin à Montauban et Toulouse, il semble que l'affaire tourne à la pantalonnade judiciaire.

Oui, une pantalonnade qui faisait déjà rire devant toute la France le procureur de la république François Molins lors de sa conférence de presse du mercredi 21 mars. Je vous fais confiance pour retrouver la séquence sur YouTube ou Daily Motion. Curieusement, je ne retrouve aucune vidéo sur l'ensemble de la conférence de presse, c'est-à-dire avec les moments où le procureur répond aux questions des journalistes..

Voilà maintenant qu'Abdelkader Merah, le frère du djihadiste "auto-radicalisé" (néologisme créée par le procureur François Molins) fait l'objet d'une information judiciaire

pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme a été ouverte à Paris à l'encontre d'Abdelkader Merah, frère aîné de Mohamed, le "tueur au scooter", annonce le parquet.

"Les investigations diligentées par les services de police ont permis d'établir à l'encontre de Merah Abdelkader l'existence d'indices graves ou concordants rendant vraisemblable sa participation comme complice à la commission des crimes en lien avec une entreprise terroriste", précise le procureur de la République de Paris dans un communiqué. L'information judiciaire est ouverte pour "complicité d'assassinats", "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'acte de terrorisme" et "vol en réunion" du scooter qui a servi à Mohamed Merah pour l'exécution de ses crimes.
Le vocabulaire est grandiloquent, mais il n'est en réalité question que du vol d'un scooter "en réunion", ce qui nous confirme que nous avons affaire à de petits délinquants occasionnels.
 A part ça, on apprend que les deux frères dînaient parfois ensemble et se téléphonaient, que le portable d'Abdelkader Merah avait été localisé non loin de l'école où a eu lieu la tuerie. Sans pour autant  qu'on nous dise ce que recouvre ce "non loin" en mètres ou kilomètres.
On comprend aussi que nous nous trouvons devant des gens complètement irrationnels puisque Abdelkader Merah, qui aurait été complice d'une manière ou d'une autre des horribles assassinats qu'aurait commis son frère, n'a rien fait pour couvrir ses arrières. Il a non seulement participé au vol du scooter mais a entretenu des conversations téléphoniques avec son frère tout en sachant que ce dernier se livrait à des meurtres. Enfin, alors même que son frère Mohamed était identifié, retrouvé et assiégé par la police et un ministre, l'idée de prendre la poudre d'escampette ne lui a jamais traversé l'esprit.
Alors soit Abdelkader Merah est innocent, soit c'est un ancien élève d'I.M.E. On peut sans doute faire les mêmes suppositions pour le présumé meurtrier.