samedi 29 mars 2008

Ce profiteur de la guerre en Afghanistan est-il un génie? Et saurez-vous le reconnaître sur un quizz photo?

Intéressante l'histoire de ce jeune marchand d'armes de Miami, devenu millionnaire à l'âge de 22 ans grâce aux guerres entreprises par son pays contre l'Irak et l'Afghanistan.
Son métier? Fournir au gouvernement américain, et à bon pris, des munitions destinées à la police et à l'armée afghanes.
Son problème? C'est que pour être concurrentiel, il n'a pas hésité non seulement à fournir des munitions dont la fabrication remonte à plus de 20 ans, mais aussi à faire emplette auprès de la Chine qui est encore, au moins aux yeux des Etats-Unis, communiste.
On remarquera quand même que l'article du journal ne peut s'empêcher de faire référence à l'origine judéo-italienne de ce jeune "maverick" de la ferraille. Et je ne peux m'empêcher de me poser la question : pourquoi?
Notre "maverick" se trouvait à l'étranger au moment de la publication de l'article. Pour honorer les commandes de l'armée américaine nous dit le grand père du jeune marchand d'armes. A moins qu'il ne se soit déja réfugié dans l'entité sioniste, pays où il aurait "étudié" toujours selon grand papa. Probablement à l'école des terroristes qu'on affuble du doux nom de "Tsahal," si ce n'est à celle du Mossad ou encore des deux.

Grand père nous précise que toute cette affaire est de la faute de personnes qui jalousent la ré&ussite de son petit fils qu'il n'hésite pas à qualifier de "génie." (à mon avis plus proche de Rambo que de Rimbaud).

En bas de page, je vous propose un petit jeu qui consiste à identifier notre génie d'après photo. Cliquez sur les photos pour savoir si vous avez gagné.


Les Fédéraux s’intéressent à un jeune marchand d’armes de Miami Beach
par JAY WEAVER et LUISA YANEZ, The Miami-Herald (USA) 28 mars 2008
Traduit de l'anglais par Djazaïri

Au début de ce mois, le problème judiciaire le plus immédiat pour ce très jeune marchand d’armes de Miami Beach était une arrestation pour conduite sous l’emprise de drogues après une nuit à faire la fête à South Beach.

Mais cette semaine, la vie d’Efraim Diveroli est devenue bien plus compliquée.
Ce jeune homme de 22 ans a été informé officiellement que le contrat d’une valeur de 300 millions de dollars entre sa compagnie et l’US Army était suspendu car il est soupçonné d’avoir enfreint la loi américaine en vendant des munitions chinoises vieilles de plusieurs dizaines d’années et destinées aux soldats Afghans, ont déclaré les autorités fédérales.
Selon des sources judiciaires proches du dossier, Diveroli fait aussi l’objet d’enquêtes criminelles par des services fédéraux à Miami et à Washington. Et une commission parlementaire de contrôle effectuera une audition publique le mois prochain au sujet des contrats gouvernementaux octroyés à sa compagnie, AEY Inc.
Nous n’avons pas pu joindre Diveroli. Son grand père, Angelo Diveroli, 72 ans, qui réside à North Miami-Dade County, a pris sa défense ce jeudi en affirmant qu’il était accusé de vendre des armes trop vieilles par des «concurrents jaloux.»
« C’est une honte parce que mon petit fils est un génie, » explique le grand père. « C’est un génie pour tout ce qui a trait aux armes. Quand il était petit, je l’emmenais aux expositions d’armes et il était capable de reconnaître chaque modèle de fusil. Les gens demandaient : « Comment peut-il faire ça si jeune ? Je leur disais qu’il avait un don. »
Hy Shapiro, son avocat à Miami, a indiqué jeudi que la société de son client avait reçu la notification de suspension mercredi mais attendait d’autres éléments d’information de la part de l’armée.
« Je ne suis disposé à faire aucune déclaration pour l’instant.»
L’histoire improbable d’un homme aussi jeune remportant un aussi lucratif contrat militaire avait été rapportée initialement par le New York Times qui avait détaillé l’histoire de Diveroli comme celle d’un indépendant de l’armement qui aurait trompé l’armée en déclarant que la plupart de ses cartouches pour mitrailleuses venaient de Hongrie.
D’après le Times, beaucoup de ces munitions provenaient de stocks vieillissants de l’ex bloc communiste – mais également de Chine.
L’Inspection Générale du Département de la Défense aussi bien que les services des douanes enquêtent sur le présumé réseau de trafic d’armes de Diveroli, rapporte le Times.
La suspension du contrat de Diveroli, remporté par sa compagnie suite à un appel d’offres concurrentiel l’an dernier dépend provisoirement du résultat des investigations.
Dans une copie de la notification de suspension obtenue auprès de l’armée, on lit que le 25 novembre 2007, Diveroli avait donné aux responsables militaires des informations «fausses ou trompeuses.» Selon la notification, Diveroli avait indiqué que les lots de cartouches pour AK 47 et autres fusils d’assaut avaient été fabriqués en Hongrie entre 1965 et 1975 mais que l’armée a découvert qu’en fait, la plupart de ces munitions avaient été fabriquées en Chine entre 1962 et 1974.
Dans la notification de suspension datée du 25 mars, les responsables de l’armée évoquent une « prohibition » des ventes au gouvernement US de munitions de type militaire provenant de Chine communiste.
Dans un document lié à cette affaire, l’armée résume l’histoire de la compagnie de Diveroli, AEY, fondée en 1999 par son père à Miami Beach, notant qu’elle avait démarré avec la revente de surplus, la vente en gros de ferraille et de matériels réformés.
La fortune de Diveroli est arrivée avec les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan.
La compagnie signa son premier contrat avec l’armée en 2004, ce qui lui rapporta plus de 1 million de dollars. Mais le commerce de Diveroli avec le Département le la Défense s’accrut de manière si importante qu’il s’adjugea des contrats pour une valeur de 200 millions de dollars l’an dernier. Le plus important tenait à la fourniture de munitions pour la police et l’armée afghanes qui combattaient al Qaïda et les rebelles Talibans.
Tous ces contrats avec le gouvernement transformèrent le style de vie de Diveroli.
« En ce moment même, il se trouve à l’étranger pour satisfaire aux commandes en armement du gouvernement, » explique son grand père. « Il fait ce travail pour aider le gouvernement américain. Ils s’en prennent à lui parce qu’il est jeune, mais c’est quelqu’un qui travaille dur. Il trime comme un chien.»
Angelo Diveroli, qui est d’origine juive italienne et avait quitté Rome pour s’installer aux USA, dit que son petit fils est né à Miami Beach et a fréquenté des écoles en Europe, en Israël et au Nord-est des Etats-Unis.
Le grand père dit savoir peu de choses sur la vie privée de son petit fils. Il habite dans immeuble en copropriété sur la 38ème rue et a un bureau sur Arthur Godfrey Road.
« C’est un homme jeune. Il a des petites amies et il sort, » déclare Angelo Diveroli.
Les archives judiciaires du tribunal de Miami-Dade montrent que depuis qu’il réside à Miami Beach, le très jeune président d’AEY a eu plusieurs démêlés judiciaires mais pas de condamnations criminelles,
Depuis 2005, Diveroli a été accusé d’avoir agressé physiquement et harcelé une ex petite amie. Il a aussi été arrêté sur l’accusation d’avoir frappé l’employé du parking de sa copropriété. Selon la police, il était porteur d’un faux permis de conduire de Floride sur lequel il apparaissait âgé de quatre ans de plus qu’en réalité.
Sa dernière affaire avec la loi est encore en cours. Ce mois-ci, le 5 mars Diveroli a encore été arrêté par la police de Miami Beach – cette fois pour conduite en état d’ivresse.
Il avait été libéré sous caution de 1000 dollars le jour même, déclare Janelle hall, porte parole du tribunal correctionnel de Miami-Dade. Il doit être jugé le 11 avril.
Diveroli est peut-être le seul fournisseur agréé par le gouvernement US disposant d’un compte MySpace. Il l’a maintenu actif jusqu’en 2005. Dans sa biographie, il se décrit lui-même comme «un type super bien.»
Et il confesse : «J’ai eu des problèmes au lycée alors j’ai été obligé de travailler pendant l’essentiel de mon adolescence et j’ai probablement grandi trop vite. J’ai finalement pu avoir un appartement convenable et je suis satisfait pour le moment, cependant j’ai surtout envie de réussir vraiment avec mon affaire et ça prend beaucoup de mon temps.»




mardi 25 mars 2008

Les USA font-ils la guerre en Irak pour le compte de l'entité sioniste?

La réponse en une photo : ce GI de l'armée américaine tué au combat en Irak prend la pose devant le drapeau qu'il défend réellement.
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Vous pouvez savoir qu'il est Américain en observant le petit drapeau des USA cousu sur sa manche droite ainsi que la mention US Army cousue au niveau de la poitrine.

Et comme on peut le lire sur le blog d'Angry Arab : qu'arriverait-il à un soldat US qui poserait devant un drapeau syrien ou séoudien? La cour martiale?
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Tiens, il me fait penser à un certain Gilad Shalit, innocent touriste Français capturé par ces sauvages de Palestiniens.

samedi 22 mars 2008

Dans un des temps forts de la manifestation, un drapeau de l'entité sioniste sera brûlé

Organisation d’une manifestation antisioniste à Kiryas Joel
par John Sullivan, Times Herald Record (USA) le 20 mars 2008

Kiryas Joel – Les Hassidim du Rabbi de Satmar de ce village de plus de 20 000 habitants doivent se rassembler demain pour une manifestation contre l’Etat d’israël qui, selon eux, existent en contradiction avec les antiques lois religieuses. La manifestation aura lieu à 15h au 13 Monroe Drive.
Moses Brown, un des organisateurs, a déclaré que, dans un des temps forts de l’événement, un drapeau israélien sera brûlé. « Ils (les sionistes) s’autoproclament Juifs sans suivre les règles [du judaïsme] et ils profanent le nom de Dieu, » affirme Brown.

Au début, j’ai cru que ce village de 20 000 habitants se trouvait dans l’entité sioniste. Erreur, car en réalité il se trouve aux Etats-Unis dans l’Etat de New York. Un bref article en français lui est consacré par Wikipédia. On y apprend que ce village a été fondé pad des Juifs hassidiques disciples du rabbi de Satmar. Cette fondation, qui date de 1976 nous informe l’article en anglais beaucoup plus détaillé, est due au rabbin Teitelbaum, fondateur de la dynastie de Satmar et originaire d’un village hongrois dont la majeure partie des habitants avaient été déportés en camp de concentration.
L’assistance à ses funérailles en 1979 nous donne une idée de l’influence de ce rabbin car, en effet, plus de 100 000 personnes y avaient assisté.
Teitelbaum était un de ces Juifs opposés au sionisme et qui sont semble-t-il, plus nombreux qu’on ne veut bien le dire.

mardi 18 mars 2008

Le pillage des orphelinats palestiniens par les terroristes sionistes

Cet article relate les pillages commis par les bandes sionistes dans des orphelinats et internats scolaires de Cisjordanie. Ces pillages, outre qu'ils sont un moyen pour les voyous sionistes d'arrondir leurs fins de mois s'inscrivent dans la volonté des dirigeants de Tel Aviv de briser les expressions de la société civile. C'est, croient-ils, un des moyens nécessaires pour accroître la désespérance du peuple palestinien et donc, croient-ils également, de l'inciter à quitter son pays.
Ils sont dans l'erreur, c'est certain, mais ils nous donnent ainsi de mesurer encore leur niveau de sauvagerie.
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par Khalid Amayreh à Hébron, le 17 mars 2008 Traduit de l'anglais par Djazaïri

Des milliers d’orphelins Palestiniens ont défilé dans les rues dans cette ville du sud de la Cisjordanie pour protester contre les récents raids de l’armée israélienne d’occupation contre leurs orphelinats et leurs internats scolaires.
Des centaines de soldats Israéliens, épaulés de transports de troupes blindés, ont effectué un raid sur l’Islamic Charitable Society au centre d’Hébron en début de semaine, vandalisant les locaux et pillant pour des milliers de dollars de nourriture, de vêtements, de chaussures et de mobilier offerts par des donateurs palestiniens et étrangers au profit des orphelins.
La Charitable Society, la plus importante œuvre caritative de Palestine, gère deux orphelinats et plusieurs internats scolaires qui accueillent environ 7000 enfants qui ont perdu un de leurs parents ou les deux.
“Israël nous traite de la même manière que l’Allemagne nazie l’a fait avec les Juifs,” lit-on sur une des grandes pancartes arborées par les manifestants. “Israël représente les Nazis de notre temps,” lit-on sur une autre. Sur une troisième pancarte, il est écrit “Nous triompherons.”
Sous escorte de la police palestinienne, les manifestants ont marché sur une longueur d’un kilomètre dans la rue Ein Sara, une des principales artères d’Hébron.
Ahmed Natshe, un des protestataires, accuse Israël de vouloir “anéantir les Musulmans.”
“Israël cherche à justifier cette agression criminelle contre des orphelins palestiniens en invoquant des liens supposes avec le Hamas. Cependant, Israël a été absolument incapable de présenter une quelconque preuve crédible pour corroborer ces allégations sans fondement. Israël se comporte tout à la fois comme victime, juge et policier.”
Natshe dit être sûr “à 100 %” que l’association caritative “n’a strictement et absolument” rien à voir avec le Hamas ou tout autre parti politique palestinien.
“Ils ne sont pas stupides. Ils savaient dès le départ que des liens avec le Hamas leur auraient amené des problèmes. Et donc, ils se sont soigneusement prémunis contre l’existence de tels liens.”
A la question de savoir pourquoi l’œuvre caritative ne poursuivait pas l’armée israélienne en justice, Natshe répond : “Etes-vous sérieux? Ils est vain de se pourvoir devant un tribunal sioniste si on n’est pas Juif.”
“Des non Juifs ne peuvent pas se voir rendre justice par un tribunal sioniste. De plus, tout le système judiciaire israélien est soumis à l’appareil militaire israélien, ce qui signifie que les Palestiniens sont coupables même si leur innocence est démontrée.”
Des responsables locaux et des témoins oculaires affirment que le 6 mars, des troupes israéliennes avaient investi des immeubles contenant des stocks de nourriture et de vêtements, Volant de grandes quantités d’aliments congelés, de produits laitiers, de vêtements et de chaussures ainsi que des réfrigérateurs et des appareils ménagers.
Les biens pillés devaient server à la nourriture et à l’habillement des orphelins.
Ahmed Farrah, un responsable de l’organisation caritative, a démenti avec véhémence les insinuations israéliennes selon lesquelles celle-ci était dirigée par le Hamas.
“Nous sommes une société caritative. Nous n’avons rien à voir avec la politique. Nous fonctionnons depuis 1964, avant l’occupation israélienne, et l’armée et les services de renseignements israéliens ont enquêté sur nous de nombreuses fois et ils n’ont jamais trouvé aucune preuve suggérant de quelconques activités illégales.
“Donc, la véritable raison de cette campagne haineuse est qu’ils veulent nous tourmenter et affaiblir la société palestinienne. Je pense que c’est une expression de haine envers l’islam et les Musulmans. Israël est aujourd’hui le fer de lance de la sale guerre contre notre religion.”
Le mois dernier, l’armée israélienne a investi et s’est emparée de plusieurs immeubles, commerces ou autres locaux propriétés de l’Islamic Charitable Society dans la region d’Hébron.
L’armée a confisqué des biens, dont un orphelinat, deux écoles, un supermarché et plusieurs immeubles à étages ainsi que quatre autobus.
L’armée avait amené d’énormes camions pour transporter vers une base voisine les biens pillés, dont des ordinateurs, des meubles, des fauteuils, des appareils ménagers et des équipements pédagogiques.
Une étudiante qui participait à la manifestation de mardi, et qui parle couramment anglais, accuse l’Etat d’Israël de “se conduire de manière barbare.”
“Qui, sauf des barbares s’en prendrait à des orphelinats et volerait la nourriture des orphelins? C’est une question que je pose aux Juifs doués de conscience et de moralité.”

Al-Jabari qualifie les accusations israéliennes selon lesquelles l’œuvre caritative était liée au Hamas de “mensonge pur et simple de A à Z.”
“Nous défions le gouvernement israélien de produire l’ombre d’une preuve étayant leurs accusations.”
Un écrivain et poète d’Hébron accuse l’Autorité Palestinienne de Ramallah de “manœuvres et de coordination avec Israël pour fermer les orphelinats et les internats scolaires.”
“A n’en pas douter, Abdul Razzak al Yahya (ministre de l’intérieur de l’Autorité Palestinienne) est derrière tout ça,” affirme cet homme qui a souhaité garder l’anonymat.
“Ils agissent comme des collaborateurs d’Israël. Sinon pourquoi restent-ils silencieux quand 7000 orphelins sont jetés à la rue?”

mercredi 12 mars 2008

Toutes les victimes sont égales. Vraiment?

Le titre d’un article du journal Yediot Aharonot (entité sioniste) a attiré mon attention hier :

Alors là, je me dis que le sionisme évolue et que le peuple « élu » consent à descendre de son piédestal et à rejoindre le rang du commun des mortels.
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ERREUR !
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En fait, l’article revient sur l’attaque qui a coûté la vie à huit «étudiants » en colonisation d’une yeshiva fondamentaliste de Jérusalem.
S’associant au deuil qui a frappé l’entité et au torrent d’éloges funèbres qui s’en est suivi, l’auteur , Yael Mishali, observe que toute mort d’un enfant victime du terrorisme est affreuse et que :
Donc, il est intolérable d’entendre des personnalités religieuses des media (sic), suivies en cela par des éducateurs, des politiciens et des colons répéter à longueur de soirée que "la yeshiva est un symbole" et "le cœur même de…," et de signifier que "l’ensemble de la communauté sioniste le ressent…"
Pour Yael Mishali, en réalité, ce sont toutes les yeshivas qui sont égales et il est incorrect de dire que cette yeshiva est le cœur même du sionisme religieux. Quant aux victimes qui sont toutes égales, il s’agit de toutes les victimes qu’elles soient de Dimona, Sderot, Jérusalem ou Tel Aviv.

Ah oui, mais Victimes juives et/ou ressortissantes de l’entité sioniste s’entend car Yael Mishali n’a rien à dire sur les victimes du terrorisme sioniste : ces victimes là ne sont pas égales aux autres, en fait elles n’existent pas, n’ont jamais existé.



dimanche 9 mars 2008

Ashkelon a-t-elle été touchée par des missiles fournis par le Hezbollah ou par l'Iran comme l'affirme l'armée sioniste (et le journal Le Monde)?

On aimerait bien trouver des articles de ce genre dans la presse française "mainstream" comme on dit qui se contente, à l'instar du journal Le Monde, de reprendre la propagande des terroristes sionistes. Ce qui ne semble guère possible en France l'est apparemment pour des journalistes Britanniques qui acceptent de prendre des risques en se rendant à Gaza sous le feu des armes sionnistes.
Ce qui donne cet article qui fait partie d'un lot de deux, le deuxième s'intéressant aux conséquences humanitaires du blocus et de l'agression sionistes sur la vie quotidienne à Gaza, ce qui explique le titre.
L'article est en fait le fruit de l'interview d'un jeune militant Palestinien membre des Comités Populaires de Résistance et qui fait partie des techniciens chargés de la production des roquettes qui tombent sur Sderot et désormais sur Ashkelon.
L'article n'est pas exempt de tout reproche comme quand il évoque le caractère assez meurtrier des roquettes Qassam, alors que les chiffres des victimes de l'entité sionistes montrent bien qu'en réalité ces roquettes sont faiblement meurtrières. Même chose quand il parle de l'attaque "terroriste" contre une institution religieuse d'extrême droite qui n'est autre qu'un lieu de formation et de préparation de colons armés et irrédentistes. Il reste un flou important sur les circonstances de cette attaque. Et si on peut la considérer comme une mesure de rétorsion contre les massacres commis par les sionistes, il ne faut pas se cacher qu'elle arrange aussi le gouvernement d'Ehud Olmert.
Enfin le journaliste ne comprend pas pourquoi les palestiniens s'entêtent à lutter et à subir des pertes disproportionnées par rapport à celles des terroristes sionistes. Il faudrait juste lui dire que seul un agresseur envisage un arrêt de la lutte quand il pense subir des pertes excessives. Or les palestiniens ne sont pas des agresseurs, ce ne sont pas eux qui ont mis des Juifs dans des camps de concentration pendant la deuxième guerre mondiale, et ce ne sont pas eux qui sont allés chercher des Juifs en France, en Pologne, en Roumanie etc. pour le plaisir de leur lancer leurs misérables roquettes sur la tête.
Ceci dit, de mon point de vue c'est un excellent article qui nous enseigne en particulier le coût d'une roquette de type Qassam (175 $ pièce) contre lesquelles les sionistes prévoient de déployer des systèmes sophistiqués et très onéreux, moins de 100 millions de dollars nous dit-on. Après tout, pourquoi lésiner à la dépense puisque ce sont les contribuables Allemands et Américains qui paieront?
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Les droits de l’Homme et les roquettes
Par Ed O'Loughlin, The Sunday herald (UK) 9 mars 2008 traduit de l’anglais par Djazaïri
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Les Comités Populaires de Résistance sont étroitement alliés au Hamas dans la Bande de Gaza. «Abed», 28 ans et père de deux enfants est un des maîtres artificiers des Comités, responsable de la conception des mines et de l’étude et de la fabrication des roquettes et des mortiers. Il avait donc été quelque peu surpris lorsqu’il commença à recevoir des appels téléphoniques d’un espion Israélien.
« C’était il y a deux semaines, j’étais à la maison et je me préparais pour la prière du soir, assis avec ma femme et mes enfants quand soudain mon téléphone portable a commencé à sonner. Il me disait, je suis Rami, je suis du Shabak, le Shin Bet, le service de sécurité israélien, et je suis le responsable de ton secteur. Qu’est-ce que tu fais ? Je pense que tu es avec ta femme et tes deux enfants ? J’ai dit que non et il a dit : ‘Si, tes deux enfants sont avec toi mais maintenant tu viens de quitter la pièce.’ J’ai demandé, qu’est-ce que tu veux ? Il a répondu ‘Si tu n’arrêtes pas avec tes roquettes, c’est seulement une question de temps avant qu’on te cible.’ »
Quiconque a vu un film d’espionnage récent sait ce qu’on est supposé faire à ce moment : jeter le téléphone aussi loin que possible puis quitter au plus vite l’endroit où on se trouve avant que le bâtiment ou le téléphone n’explose. Ensuite, passer à la clandestinité et ne plus jamais utiliser un téléphone ou un ordinateur. Une demi-heure plus tard, il s’étonnait à nouveau quand Rami le rappela pour continuer la discussion. « Il me menaçait encore comme quoi ils avaient leurs propres méthodes pour m’atteindre et que les roquettes qu’ils utiliseraient pour m’assassiner seraient encore plus puissantes que les précédentes. »
D’autres membres des Comités Populaires de Résistance ont rapporté avoir reçu des menaces par téléphone – un aperçu intéressant de la capacité d’Israël à se servir des réseaux de téléphonie mobile pour surveiller et, dans ce cas, pour harceler ses ennemis. Mais la réaction d’Abed et ses camarades devant les appels du Shin Bet illustre un autre aspect du conflit : la grande naïveté opérationnelle dont font souvent preuve les militants Palestiniens alors même que nombre d’entre eux ont été assassinés par Israël.
«C’est après que j’ai réalisé qu’on m’écoutait lorsque je parlais au téléphone,» soupire Abed.
«J’ai changé la carte SIM, mais on aurait dit qu’ils suivaient le son de ma voix, parce que même après le changement de carte SIM je pouvais entendre que quelqu’un écoutait. Mon frère a emprunté mon mobile, et quand il parlait avec son ami quelqu’un d’autre lui parlait sur la ligne.»
Il semble qu’Abed et ses camarades ignorent que quand un téléphone mobile est connecté sur un réseau, il s’identifie non seulement par sa carte SIM mais aussi par le code unique propre à chaque combiné. Pour éviter d’être détecté, il faut changer à la fois la carte SIM et le combiné, pas seulement la carte SIM.
Et quand des fouineurs savent quel téléphone vous utilisez, il leur est facile de localiser votre position. Un téléphone dans votre poche peut également être transformé en un dispositif d’écoute très efficace – et peut-être même en balise de repérage pour des missiles air-sol. Abed et ses camarades de combat ont peut-être un désavantage par rapport au gamin Britannique de 12 ans quant il s’agit de comprendre la guerre urbaine moderne, mais les roquettes qu’ils fabriquent restent assez meurtrières. Dix jours plus tôt, un habitant âgé de 47 ans de la ville frontalière de Sderot a été le douzième Israélien à être tué par ces roquettes artisanales fabriquées et tirées à gaza par les Comités Populaires de Résistance ; le Djihad Islamique, le Hamas, le Fatah et d’autres organisations moins importantes.
Les roquettes qui l’ont tué faisaient partie du tir de barrage intensifié par le Hamas et ses alliés en rétorsion après l’assassinat le même jour par Israël de cinq cadres du Hamas. La vague de représailles qui s’en est suivie, dont une attaque terrestre meurtrière, a coûté la vie à plus de 120 palestiniens – dont au moins la moitié étaient des civils dont 28 enfants – plus trois soldats Israéliens tués au combat et huit jeunes tués par balles lors de l’attaque «terroriste»de jeudi à Jérusalem contre une institution religieuse d’extrême droite.
Au cours de ce dernier déchaînement meurtrier, les militants Gazaouis sont parvenus pour la première fois à lancer des missiles d’une portée de plus de 16 kilomètres, sur le centre d’Ashkelon, une ville israélienne de 110 000 habitants qu’on croyait jusque là hors de portée.
Comme souvent auparavant, la hiérarchie militaire israélienne a attribué l’attaque sur Ashkelon à de nouvelles armes perfectionnées, dont des missiles antichars et antiaériens modernes, que les Palestiniens auraient obtenus de l’Iran.
Et comme les fois précédentes, aucune arme de cette sorte n’a été utilisée par les militants Palestiniens dans leurs vaines tentatives pour résister à l’invasion par des blindés le week-end dernier.
Selon Abed, les roquettes qui ont frappé Ashkelon n’étaient ni des roquettes Katioucha ni des roquettes Grad qu’évoquent les media israéliens (en fait, le missile Grad n’existe pas, Grad désigne le système d’armes qui permet d’expédier divers types de roquettes) mais ont été conçues et fabriquées par lui-même et d’autres artificiers. Les nouvelles roquettes ne sont ni des Grads ni des Katiouchas – elles sont fabriquées ici, » assure-t-il. «Je produis moi-même une fusée d’une portée de 17 km et je travaille sur une autre d’une portée de 42 km. Le véritable obstacle est le coût. Les nouvelles fusées coûteront 7000 dollars pièce. Elles nécessitent des équipements et des produits chimiques pour le carburant qui sont difficiles à obtenir. Celles qui ont touché Ashkelon ne coûtaient que 2500 shekels (175 dollars).»
Les missiles les plus communément utilisés, connus sous le terme générique "Qassams " du nom des brigades Qassam, la branche armée du Hamas, ont une portée maximale d’une dizaine de kilomètres, explique-t-il, et leur coût de production est de 1500 shekels, un peu plus de 100 dollars pièce.
Depuis le début il y a plus de sept ans de l’actuel soulèvement, environ 4000 missiles palestiniens, surtout des Qassams, et des mortiers artisanaux ont été tirés sur Israël ou ses anciennes colonies et bases militaires à Gaza, s’inscrivant sans un cycle de bombardement, de blocus et d’invasion qui s’est avéré bien plus préjudiciable à gaza qu’à Israël.
Nous avons eu cet entretien avec Abed de nuit la semaine dernière alors que la dernière invasion israélienne baptisée Opération Hiver Chaud tuait encore des militants et des civiles dans les abords dévastés du nord est de la ville de Gaza.
Pour des raisons de sécurité il avait demandé à ce qu’on passe le prendre en taxi dans un coin de rue situé seulement à quelques centaines de mètres du secteur sous contrôle israélien, où explosions et tirs déchiraient encore la nuit.
Sur ses instructions, le taxi fit demi-tour pour rouler dans le quartier, faisant des demi-tours de temps à autre dans les rues soumises au black-out tandis qu’un drone israélien – les drones eux-mêmes sont équipés de missiles utilisés pour des frappes aériennes mortelles – tournait en rond au dessus de nos têtes. De sa propre initiative, le chauffeur avait laissé ses phares éteints, croyant apparemment que cela rendrait son véhicule, qui roulait lentement, moins suspect aux yeux des snipers et des opérateurs des drones à la recherche des militants dans la nuit.
C’est avec un grand soulagement que les interviewers d’Abed l’ont enfin entendu en terminer avec son histoire.
«Je n’ai plus du tout de téléphone mobile,» dit-il avec regret.

Oui à la présence de Shimon Peres à Lyon le 12 mars, si c'est derrière les barreaux d'une prison!

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Shimon PERES, président d’Israël, inaugurera l’Espace HILLEL ce mercredi 12 Mars à LYON.
Shimon PERES, Prix Nobel de la guerre, n’est pas le bienvenu à LYON.
Alors que la bande de Gaza s’enfonce dans la pauvreté et que la population subit un siège inhumain.
Alors que plus de 100 morts et des centaines de blessés viennent d’être l’ouvre de l’armée d’occupation israélienne.
Alors que l’Etat d’Israël, 60 ans après sa création, continue de nier les droits du peuple palestinien.
Alors qu’Israël ne propose rien sur la table des négociations et au contraire, continue sa politique du fait accompli, par l’occupation et l’annexion.
Alors qu’aucune des résolutions de l’ONU ne voit le plus petit début de mise en ouvre.
Monsieur PERES vient inaugurer un centre culturel à LYON.
Monsieur PERES est à la tête d’un Etat voyou qui commet chaque jour des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité. Cet Etat est en dehors du droit international et n’en applique aucune règle.
Nous regrettons une nouvelle fois que soit entretenue la confusion dans les esprits et que des apprentis sorciers continuent de vouloir faire un amalgame entre la communauté juive de France et l’Etat d’Israël.
L’Espace culturel HILLEL est utile et nécessaire pour la diffusion et la compréhension de la judaïté.
L’Espace HILLEL a toute sa place aux côtés des autres cultures afin de travailler au rapprochement et au dialogue pour un Monde plus humain, loin du choc des civilisations.
L’Espace HILLEL ne peut pas être inauguré par un chef d’Etat étranger, sauf à faire accroire au mensonge de l’alignement des juifs de France sur la politique criminelle de l’Etat d’Israël.
Nous disons une nouvelle fois qu’il doit y avoir une distinction nette entre un Etat, quel qu’il soit, et les citoyens de France.
Nous militons, quant à nous, français de toutes origines, pour une solution juste au Proche Orient, conforme aux droits humains et aux règles internationales
C’est pourquoi, Monsieur PERES n’est pas le bienvenu à LYON.
Monsieur PERES n’est pas le bienvenu dans la Capitale de la résistance.

samedi 8 mars 2008

Est-il légal d'interdire la vente de voyages à Cuba à des Français ou des Anglais? Oui d'après George W. Bush.

Un signe de la Liste Noire, et le site web disparaît.
par ADAM LIPTAK, NY Times (USA) 4 mars 2008, traduit de l'anglais par Djazaïri

Steve Marshall est un voyagiste Britannique. Il réside en Espagne et il vend des voyages à des Européens qui veulent aller dans des endroits ensoleillés, dont Cuba. En octobre, environ 80 % de ses sites web on été bloqués par la grâce du gouvernement des Etats-Unis.
Les sites, en anglais, français et espagnol fonctionnaient depuis 1998. Certains, comme http://www.cuba-hemingway.com/ traitaient de littérature. D’autres comme http://www.cuba-havanacity.com/, parlaient de l’histoire de Cuba et de sa culture. D’autres encore - http://www.ciaocuba.com/ et http://www.bonjourcuba.com/ – étaient des sites purement commerciaux à l’intention des touristes Italiens et Français.

« J’étais venu travailler le matin, et nous n’avions absolument aucune réservation, » a expliqué par téléphone M. Marshall depuis les îles Canaries. « Nous pensions à un problème technique. »
Il s’est avéré, cependant, que les sites web de M. Marshall avaient été inscrits sur la liste noire du Département du Trésor et, en conséquence, que eNom Inc, son fournisseur américain de domaines, les avaient désactivés. Selon M. Marshall, eNom lui a expliqué avoir agi ainsi suite à un appel du Département du Trésor ; la compagnie, établie à Bellevue, Washington, dit avoir appris par un blog que les sites étaient sur la liste noire.
D’une manière ou d’une autre, il est indiscutable que eNom a fermé les sites de M. Marshall sans l’en informer et a refusé de lui céder les noms de domaine. En fait, selon M. Marshall, eNom lui a pris sa propriété et a entravé son activité commerciale. Il a lentement reconstruit son commerce par internet ces derniers mois, et désormais la plupart de ses sites fonctionnent chez un hébergeur européen avec le suffixe .net au lieu de .com. Il précise que ses serveurs n’ont jamais quitté les Bahamas.
M. Marshall dit ne pas comprendre « comment des sites web propriétés d’un ressortissant britannique agissant au travers d’une agence de voyages espagnole peut être affecté par la législation américaine. » Et le pire, dit-il, c’est qu’un juge n’est même pas nécessaire pour que le gouvernement US censure des contenus en ligne. »

En réponse à nos questions, John Rankin, porte parole du Département du Trésor, se réfère à un communiqué de presse diffusé en décembre 2004, environ trois ans avant l’intervention d’eNom. Ce communiqué indiquait que la compagnie de M. Marshall avait aidé des Américains à contourner les restrictions de voyage vers Cuba et était « une source de revenus que le régime cubain utilisait pour opprimer son peuple. » Il ajoutait que les sociétés américaines, non seulement devaient cesser de commercer avec la compagnie mais aussi geler ses avoirs, ce qui signifie que eNom a fait exactement ce que la loi exigeait d’elle.
M. Marshall dit ne pas être intéressé par les touristes Américains car «Ils ne peuvent pas aller à Cuba de toutes façons.»

Peter L. Fitzgerald, un professeur de droit de l’université de la Stetson University en Floride, qui a étudié la liste noire – que le Département du Trésor appelle liste de « nationaux visés particulièrement » - explique que sa gestion est assez mystérieuse. Selon lui, «Il n’y a en réalité ni explication ni normes pour expliquer l’inscription de quelqu’un sur cette liste.»
Susan Crawford, professeur de droit associée à Yale qui fait autorité en matière juridique pour l’internet, explique que le fait que de nombreux fournisseurs de noms de domaine soient basés aux Etats-Unis donne au Treasury’s Office of Foreign Assets Control (OFAC : bureau chargé du contrôle des avoirs étrangers), un contrôle « sur de grandes quantités de contenus – dont éventuellement aucun n’est physiquement hébergé aux Etats-Unis, ne traite des USA ou entre en conflit avec les lois américaines. »
« Apparemment, l’OFAC a le pouvoir d’ordonner la disparition de ces contenus, » déclare le professeur Crawford.

La loi sous laquelle opère le Département du Trésor connaît une exception connue sous le nom d’amendement Berman, qui vise à protéger « l’information ou les matériaux informationnels. » Les sites web de M. Marshall, en dépit de leur finalité commerciale, auraient dû en bénéficier, et on ne sait pas trop pourquoi ils figurent sur la liste noire. Contrairement aux Américains soumis à des restrictions importantes pour les voyages vers Cuba, les Européens sont libres d’aller là-bas et beaucoup le font. Selon Charles S. Sims, avocat chez Proskauer Rose à New York, le Département du Trésor est peut être allé un peu trop loin dans l’affaire Marshall.
« Les Etats-Unis peuvent certainement rendre délictueuse la dépense d’argent par des citoyens Américains à Cuba, » explique M. Sims, « mais à aucun titre ils n’ont juridiction sur des sites étrangers qui ne ciblent pas l’Amérique et qui sont légaux selon les lois de leurs pays. »

M. Rankin, le porte parole du département du Trésor déclare que M. Marshall est libre de demander un réexamen de son dossier. « Si quelqu’un veut être retiré de la liste, » ajoute M. Rankin, « il doit nous contacter pour présenter ses arguments. »
Pour le professeur Fitzgerald, c’est un système problématique. « Pour sortir de la liste, » dit-il, « il faut aller voir le même bureaucrate qui vous y a mis. »
En mars 2007, le Comité des Avocats pour les Droits Civiques (Lawyers’ Committee for Civil Rights) avait publié un rapport dérangeant sur la liste noire de l’OFAC. Son sous titre : «Comment une liste noire du terrorisme prend au piège les consommateurs ordinaires.»
Le rapport, rédigé par Shirin Sinnar, constate que 6400 noms figurent sue la liste et que, comme les listes d’interdits de vol dans les aéroports, elle est sujette à d’interminables et graves problèmes d’erreur d’identification.
Le rapport indique que « Des institutions financières, des sociétés de crédit, des œuvres caritatives, des concessionnaires automobile, des assureurs, des propriétaires et des employeurs, vérifient désormais sur la liste avant d’ouvrir un compte, de conclure une vente, de louer un appartement ou d’embaucher.»

Mais l’affaire de M. Marshall ne semble pas être liée à une erreur sur la personne. Le gouvernement avait sciemment l’intention de perturber son entreprise.
Pour le professeur Crawford, c’est scandaleux. « De nos jours, nous communiquons à travers des noms de domaines et le Département du Trésor ne devrait pas se mêler des noms de domaines exactement comme il n’intervient pas sur les réseaux de télécoms. »
Curieusement, le Département d’Etat n’a pas fermé tous les sites de M. Marshall en .com. On peut encore trouver, http://www.cuba-guantanamo.com/.

mercredi 5 mars 2008

Territoires Occupés, Palestiniens prisonniers

C'est la première fois que je traduis un texte d'Ilan Pape et, sans les événements en cours en Palestine occupée, ç'aurait été un plaisir plus complet. J'ai d'abord trouvé ce texte non traduit chez Alterinfo , site web que je vous recommande d'ailleurs.
En lisant Ilan Pappe on est fappé, me semble-t-il, par la co existence en lui de deux personnes : d'une part un analyste qui étudie les faits de manière rationnelle et prêt à tirer de son analyse les conclusions les plus tragiques si elles s'imposent; d'autre part quelqu'un qui veut croire à une sagesse profonde de l'être humain, une bonté inhérente à l'humanité, façon de voir les choses qu'il tire peut-être en partie de conceptions profondément ancrées dans la religion juive, du moins dans une version de cette religion non défigurée par le sionisme.
Pappe est une de ces voix juives qui justement font entendre ce message juif, et en réalité universel, en faveur de l'égalité et de la justice. Ces voix juives sont de plus en plus nombreuses et, croyantes ou pas, leur revient le souvenir d'un judaïsme d'avant le sionisme. Et c'était il n'y a pas si longtemps.
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par Ilan Pappe, The Electronic Intifada, 5 Mars 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri
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Dans plusieurs articles publiés par The Electronic Intifada, j’affirmais la poursuite par les Israéliens d’une politique génocidaire contre les Palestiniens de la bande de gaza, tout en continuant le nettoyage ethnique de la Cisjordanie. J’affirmais que les politiques génocidaires découlent d’une absence de stratégie. Mon argument était que le sachant pas comment procéder avec la bande de gaza, les élites politiques et militaires israéliennes ont opté d’instinct pour la méthode des tueries de masse de civil à chaque fois que les Palestiniens de la Bande de gaza oseraient protester par la force contre leur étranglement et leur emprisonnement. Pour l’heure, le résultat final en est l’accroissement des tueries indiscriminées de Palestiniens – plus d’une centaine dans les premiers jours de mars 2008, validant malheureusement l’adjectif « génocidaire » que moi et d’autres accolent à cette politique. Mais ce n’était pas encore une stratégie.
Cependant, ces dernières semaines, une stratégie israélienne plus claire sur l’avenir de la bande de Gaza a émergé, qui s’inscrit dans les nouvelles réflexions sur le destin des territoires occupés en général. C’est, dans son essence, un perfectionnement de l’unilatéralisme adopté par Israël depuis l’échec des « discussions de paix » de Camp David de l’été 2000. L’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, son parti Kadima et son successeur, le premier ministre Ehud Olmert, ont tracé très clairement les contours que l’unilatéralisme englobe : Israël annexerait environ la moitié de la Cisjordanie, non pas une partie d’un seul tenant, mais l’ensemble des superficies des blocs de colonies, des routes de l’apartheid [interdites aux Palestiniens], des bases militaires et des « parcs naturels régionaux » (qui sont des zones interdites aux palestiniens). Tout cela a été plus ou moins mis en œuvre dans les huit dernières années. Ces entités purement juives découpent la Cisjordanie en 11 petits cantons, tous séparés les un des autres par le réseau complexe de la présence juive. La partie la plus importante de cet empiètement est la zone du Grand Jérusalem qui divise la Cisjordanie en deux régions séparées sans non reliées par route pour les Palestiniens.Le mur [de séparation] est ainsi prolongé et prend des formes diverses à travers toute la Cisjordanie, encerclant parfois des villages, des quartiers ou des villes isolément. Une vision cartographique de ce nouvel édifice nous donne des indications sur la nouvelle stratégie pour la Cisjordanie comme pour la bande de Gaza.
L’Etat juif du 21ème siècle est sur le point de terminer la construction de deux méga prisons, les plus grandes dans leur genre de toute l’histoire de l’humanité. Elles sont différentes dans leur forme : la prison de Cisjordanie est faite de petits ghettos tandis que celle de gaza est en elle-même un méga ghetto. Il existe une autre différence : la bande de gaza est actuellement, du point de vue tordu des Israéliens, le quartier où on garde les « détenus les plus dangereux. » De son côté, la Cisjordanie reste gérée comme un vaste complexe de prisons à ciel ouvert sous la forme d’habitats normaux tel qu’un village ou une ville reliées et supervisées par une autorité carcérale dotée d’une force militaire considérable et violente.
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Du point de vue israélien, la méga prison de Cisjordanie peut être qualifiée d’Etat. Fin février 2008, Yasser Abed Rabbo, conseiller de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, avait menacé les Israéliens d’une proclamation unilatérale d’indépendance s’inspirant des derniers événements au Kosovo. Pourtant, il semble que personne du côté israélien n’a vraiment formulé d’objections à ce sujet. C’est plus ou moins le message qu’un Ahmed Qorei (le négociateur palestinien désigné par Abbas) déboussolé reçut de Tzipi Livni, la ministre israélienne des affaires étrangères, lorsqu’il lui téléphona pour lui assurer qu’Abed Rabbo ne parlait pas au nom de l’Autorité palestinienne. Il eut même l’impression que son principal souci était presque le contraire ; que l’Autorité palestinienne refuse dans un proche venir de qualifier d’Etat les méga prisons.
Cette réticence associée à la persistance du Hamas à résister au système de la méga prison par une guerre de libération a forcé les Israéliens à revoir leur stratégie envers la bande de Gaza. Il s’avère même les membres de l’Autorité Palestinienne les plus coopératifs ne veulent pas accepter la réalité de la méga prison comme une situation de « paix, » ni même comme une « solution à deux Etats. » Et le Hamas et le Djihad islamique traduisent même ce refus par des tirs de roquettes Qassam sur Israël.
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Le modèle du Quartier de Haute Sécurité s’est donc développé : les hauts stratèges de l’armée et du gouvernement s’embarquent ensemble pour un «management» à très long terme du système qu’ils ont élaboré tout en faisant des promesses d’engagement dans un « processus de paix » vide de sens, objet généralement de peu d’intérêt et continuellement combattu de l’intérieur.
La bande de Gaza est actuellement perçue comme la zone la plus dangereuse de ce complexe, celle contre laquelle les moyens punitifs les plus brutaux doivent être utilisés. Tuer les « détenus » par des bombardements aériens ou d’artillerie, ou par l’étranglement économique n’est pas seulement la conséquence inévitables des actions punitives choisies, c’est également un résultat désiré. Le bombardement de Sderot est aussi la conséquence inévitable, et d’une certaine manière désirable, de cette stratégie. Inévitable car l’action punitive ne peut pas détruire la résistance et provoque le plus souvent des représailles. Les représailles à leur tour fournissent la logique et la base de la prochaine action punitive, au cas où quelqu’un dans l’opinion publique israélienne douterait de la sagesse de la nouvelle stratégie.Dans un futur proche, toute résistance similaire des parties de la méga prison cisjordanienne seront traitées de la même manière. Et de telles actions ont de fortes chances d’avoir lieu dans un futur très proche.
En fait, la troisième intifada est en route et la réponse israélienne sera un perfectionnement encore plus grand de son système de méga prison. Diminuer le nombre de détenus dans chaque méga prison sera encore une des premières priorités de cette stratégie par la pratique du nettoyage ethnique, des tueries systématiques et de l’étranglement économique. Malheureusement, je doute que le sondage CNN reflète de manière précise l’état d’esprit israélien actuel ; mais il indique une tendance encourageante qui donne raison à l’insistance du Hamas pour dire qu’Israël ne comprend que le langage de la force. Mais ce pourrait être insuffisant et, pendant ce temps, le perfectionnement du système de méga prison se poursuit sans relâche et les mesures punitives prises par ses directeurs coûtent la vie à toujours plus d’enfants, de femmes et d’hommes dans la bande de Gaza.
Mais des freins existent qui empêchent cette machine de rouler à tombeau ouvert. Il semble que de plus en plus de Juifs en Israël (la majorité selon un récent sondage CNN) souhaitent que leur gouvernement entame des négociations avec le Hamas. Une méga prison c’est bien, mais si les zones d’habitation des gardiens de prison risquent à l’avenir de se trouver sous le feu [des détenus], c’est que le système ne marche pas.
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Comme toujours, il importe de se souvenir que l’Occident peut mettre fin à cette criminalité et à cette inhumanité sans précédent, dès demain. Mais jusqu'à présent, ce n’est pas le cas. Même si les efforts pour faire d’Israël un Etat paria se poursuivent avec intensité, ils restent limités à la société civile. Puisse cette énergie se traduire un jour dans des politiques gouvernementales sur le terrain. Nous ne pouvons que prier pour qu’il ne soit pas trop tard pour les victimes de cette horrible invention sioniste : la méga prison de Palestine.
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Ilan Pappe est professeur à la faculté d’histoire de l’université d’Exeter (Royaume-Uni).

dimanche 2 mars 2008

Pour la Palestine, la mobilisation à Lyon...

... dans un cadre national mais, malheureusement, en ordre dispersé.
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Campagne nationale
Calendrier de la mobilisation

MARS Du 3 au 7 mars Génération Palestine Lyon organise dans le cadre de la campagne nationale Paix comme Palestine, 1948-2008: 60 ans de dépossession, une semaine de solidarité avec la Palestine à l'université Lumière Lyon 2 sur le Campus de Bron.

TOUTE LA SEMAINE
Exposition photo en permanence durant toute la semaine
Stand d’informations animée par des militants tous les jours de 9h à 18h
Hall d’exposition

LUNDI 03/03
Apéro tchatche 'Qu'est qu'un territoire occupé?' (terme par lequel l'ONU désigne la Palestine dans ses résolutions)
Hall d'exposition Horaire : 18h30 - 20h30

MARDI 04/03
Projection du film Iron Wall réalisé par Mohamed Alatar en 2006.
Salle Polyvalente Horaire : 18h30 - 20h30
MERCREDI 05/03

Conférence avec Anis Gandeel (Responsable pédagogique et coordinateur de la mission Enfants Réfugiés du Monde)
Thème : 'Qu'est ce qu'une ville assiégée? Les étapes de l’étranglement de Gaza'
Salle polyvalente Horaire : 18h30 - 20h30
JEUDI 06/03

'De retour de voyages en Palestine, des jeunes racontent...' Echanges et témoignages avec deux participants des missions civiles de Génération Palestine.
Thème : Sur les traces enfouies et non reconnues de la Palestine d’avant 1948
Salle polyvalente Horaire : 18h30 - 20h30

VENDREDI 07/03
Soirée culturelle (Dabké et falafel...),
Hall d'exposition Horaire : 18h30 – 20h30
Maison de l’Etudiant Campus Porte des Alpes5 avenue Pierre Mendès-France, BRON
Accès
Tram T2
Arrêt Europe Université
Contact
gp_lyon@yahoo.fr
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PAIX comme PALESTINE -1948-2008 : 60 ans de dépossession-
A l’occasion du 60ème anniversaire de 1948, du partage de la Palestine et de la création d'Israël, la Plateforme des ONG française pour la Palestine (CCFD, Ligue des Droits de l'Homme, Secours Catholique, Amnesty International, AFPS...) lance une campagne de sensibilisation qui a débuté en Janvier 2008 et se terminera à la fin de l’année. Le Collectif 69 de soutien au peuple palestinien s’associe pleinement à cette campagne.Cette initiative vise à renforcer la mobilisation citoyenne en faveur de la justice, de la paix dans cette partie du Monde sur la base de la justice et du droit. Il faut rappeler que la création de l’Etat d’Israël, pour les Palestiniens la Nakba, a donné lieu à l’expulsion de 800 000 palestiniens et représente, chaque jour depuis, la négation des droits d’un peuple.
Jeudi 13 mars à 20h Maison des passages (44 rue st Georges Lyon 5ème)« Gaza sur ghetto » soirée débat avec Anis GandeelAnis Gandeel est originaire de la bande de Gaza.
Formateur, responsable pédagogique et coordinateur de la mission Enfants Réfugiés du Monde entre 1993 et 2006 et co-fondateur de l’Institut Canaan de pédagogie nouvelle. Il a mené différents programmes d’éducation, de formation et de développement qui l’ont amené à être au coeur de l’action de la société civile de Gaza, notamment dans les camps de réfugiés. Témoin direct de l’évolution de la situation sur le terrain, il a choisi dans la cadre de la Campagne « Paix comme Palestine » de témoigner de la réalité que vit la population de Gaza, coupée du Monde depuis Juin 2006.
Jeudi 20 mars à 20h Maison des passages (44 rue st Georges Lyon 5ème)Michel Warchawski militant anticolonialiste israélien.Michel WARCHAWSKI est l'une des figures les plus marquantes de la gauche israélienne. Il lutte depuis plus de trente ans pour une paix juste avec les Palestiniens et pour une vraie démocratie en Israël.Soirée organisée par l’UJFP et la Maison des passages.
Samedi 29 Mars : journée d’action nationaleMarche de la Terre - 14h30 Place des Terreaux (Lyon)La veille de la Journée de la Terre a été choisie comme date de mobilisation nationale. La Journée de la Terre est pour les Palestiniens, en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et en Israël, une date symbolique choisie pour réaffirmer leurs droits et protester contre la confiscation des terres. Cette journée se fera sous le signe de l’olivier.

Mi- Avril : La Palestine à 4 voixTournée nationale des représentants de la société palestinienne (FATAH, HAMAS, Gauche, palestiniens de 48).

MAI
Samedi 17 Mai – Paris Parc des expositions « 6h pour la Palestine » de 16h30 à 23h30Conférences, stands, vidéos et spectacles. Des départs en cars sont organisés à partir de LYON.Outils de la campagneCartes postalesSignez et faites signer la planche de 4 cartes postales à adresser aux responsables politiques.Calendrier des réunions
Réunion générale mensuelle : Mercredis 5 Mars et 2 Avril de 18h30 à 20h30 - Bourse du Travail, 1er étage, Salle A, Place Guichard, Lyon 3e (métro B - Guichard)Réunion AFPS : Mardi 11 Mars à 19h30 - CCO - 39, rue G. Courteline, Villeurbanne (tram T1 – INSA, ou bus : 27, 37, 38 – Antonins)A
ssemblée générale d’AFAK-Bethléem : Vendredi 28 Mars à 18h30-salle des Ovalistes, 6 impasse Flesselles, Lyon 1er, suivie d’un repas festif, lecture de poèmes avec Anas ALAILI… participation 10 € (+ ou -)

Collectif 69 de soutien au peuple palestinien c/o Maison du Peuple - 147, avenue du Général Frère - 69008 LYON courriel : palestine69@wanadoo.fr ; site Internet : http://collectif69palestine.free.fr