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mardi 14 février 2012

Le délinquant, l'extradition et la prison casher


Chacun sait à quel point le gouvernement français, aiguillonné par les officines sionistes comme le CRIF s'est mobilisé pour obtenir la libération du terroriste sioniste Gilad Shalit.

On sait moins par contre que les mêmes officines font tout leur possible pour rendre inaudibles les demandes de la famille de Lee Zitouni, une jeune ressortissante de l'entité sioniste morte écrasée par deux chauffards qui se sont réfugiés en France.

Lee Zitouni

La famille de la jeune fille demande l'extradition des deux chauffards mais la législation française interdit formellement l'extradition de citoyens Français vers un pays tiers. Or, ces deux délinquants qui en vertu de la "loi du retour" ont la citoyenneté de l'Etat sioniste sont aussi des citoyens Français.

La position de la France est légitime et ne s'oppose pas à ce que justice soit faite puisqu'elle attend que les autorités sionistes demandent l'ouverture d'une procédure judiciaire dans l'Hexagone.
Vu l'accueil réservé à la famille de Lee Zitouni par le CRIF, ça risque de prendre du temps... 

On peut se demander ce qui se serait passé si ces mêmes chauffards avaient commis leur forfait en France avant de se réfugier dans l'entité sioniste. Dans ce cas, comme de nombreux autres délinquants, ils se seraient prévalu de leur nationalité juive (puisque c'est bien de cette nationalité qu'il s'agit dans l'entité sioniste) pour rester à l'abri des poursuites.
Mais ça ne marche pas toujours, notamment quand le pays demandeur est les Etats Unis. En effet, ce pays parvient même à obtenir d'une nation puissante comme la Grande Bretagne qu'elle lui livre des sujets de sa majesté que sa justice recherche.
Mais un magistrat de Jérusalem (Jérusalem occupée) a peut-être trouvé une astuce: pour qu'un juif recherché par la justice d'un autre pays puisse être extradé, encore faut-il être en mesure de garantir que le délinquant pourra avoir de la nourriture casher dans la prison où il sera enfermé.


L'orient le Jour (Liban)| mardi, février 14, 2012

Un juge israélien rejette le renvoi d’un criminel en Floride.

En février 1998, Lawrence Seth Wayne percutait le pickup de Donald Cantwell sur une route de Floride. Wayne, un citoyen américain, était sous l’emprise de l’alcool et prit la fuite. Deux jours plus tard, Donald Cantwell mourait de ses blessures. Ce n’était pas la première fois que Wayne conduisait soûl. Il avait déjà été arrêté à deux reprises pour conduite en état d’ébriété. Rattrapé par la police, Wayne fut traîné devant une cour de justice de Floride qui décida de frapper un grand coup et le condamna à 19 ans de prison.

Wayne fut toutefois laissé en liberté contre le paiement d'une caution de 50.000 dollars. Il en profita pour fuir le pays.

En 2000, rapporte le quotidien Haaretz, Wayne entra en Israël avec un faux passeport. L’année dernière, il fut arrêté. Se posa alors la question de son extradition vers la Floride.

C’est à cette question que le juge israélien Ben-Tzion Greenberger devait répondre dimanche. Et la réponse fut que l’extradition de Lawrence Seth Wayne pourrait violer la législation israélienne sur l’extradition, rapporte le quotidien israélien. Pourquoi ? Car dans la prison de Floride qui attend impatiemment M. Wayne, des plats cashers ne seront pas assurés au coupable, ce qui constitue, selon le juge Greenberger, une atteinte à la liberté de religion et de pratique religieuse de l’Américain.

La législation israélienne sur l’extradition, rappelle le Haaretz, interdit l’extradition dans un pays étranger si elle "porte atteinte (…) à un intérêt crucial de l’État d’Israël".  Le juge Greenberger a précisé que Wayne pourrait être extradé si la prison de Floride lui assure des plats cashers, c'est à dire préparés selon les rites de la loi hébraïque, ou s’il est immédiatement transféré dans l’une des 35 prisons américaines servant des plats cashers.

Le quotidien israélien note également qu’apparemment, le juge n’a pas pris la peine de vérifier si M. Wayne, qui a fondé une famille en Israël, est effectivement religieux pratiquant.

Ce n'est pas la première fois que la question du casher se pose dans un dossier d’extradition, rappelle le Haaretz. Il y a deux ans, la Cour suprême israélienne avait déjà conditionné l’extradition d’un suspect en Ukraine à l’accès à de la nourriture casher. Et ce alors même que le suspect n’était pas juif, mais au motif que son père l’était.

mardi 4 octobre 2011

S'Il est mort pendu à Auschwitz, il nous reste heureusement Ses dignes représentants directs.


Neri Livneh collabore avec le journal Haaretz qui est publié dans l’entité sioniste. Elle vient de donner un article qui prend prétexte des pèlerinages juifs sur les tombes de personnes reconnues pour leur immense piété et leur science, leur sainteté pour tout dire. Une approche populaire du culte qu’on retrouve dans le christianisme où il est institutionnalisé et dans l’Islam où sa forme est proche de celle qu’elle prend dans le judaïsme.

Ce « culte des saints », pour reprendre le titre d’un ouvrage d'Emile Dermenghem caractérise surtout la piété populaire. C’est la religiosité de ceux qui ne peuvent pas s’offrir une visite au saint Siège ou le pèlerinage à La Mecque. Où qui ont tout simplement des besoins spirituels qui ne souffrent pas l’attente.

Mme Livneh n’aime pas beaucoup cette modalité cultuelle, que certains comme elles assimilent à de l’idolâtrie (comme en Islam orthodoxe) et encore moins quand, ainsi que c’est le cas pour ce pèlerinage qui a lieu en Bulgarie, il est couru par des millionnaires qui viennent des quatre coins du monde, parfois en jet privé.
Pas exactement le profil des petites gens imbibées de religiosité naïve qu’on imagine habituellement se presser  auprès des tombes des sages qui ont marqué leur temps.

C’est que Mme Livneh considère avec Yoram Kaniuk, que si Dieu n’est pas mort à Auschwitz comme nombre de membres de sa famille côté paternel, ce Dieu préfère les riches. Alors que des membres de sa parenté n’ont pas pu être sauvés [des camps de concentration] parce qu’ils « n’avaient pas assez de ‘capital’ pour fréquenter ceux qui se sont autoproclamés représentants directs de Dieu. » 
Il paraît qu’Elie Wiesel lui-même avait perdu la foi après la mort de Dieu au bout d’une corde à Auschwitz (pas dans une chambre à gaz, tiens, tiens !). De toute façon nous connaissons le véritable Dieu d’Elie Wiesel qui nous a même donné son nom , Bernard Madoff!

Les représentants directs de Dieu sont nommés en début d’article : le rabbin Yoshiyahu Pinto, étoile montante de la kabbale et le rabbin Ilan Ben-Dov. Ces deux rabbins font donc pèlerinage avec une centaine de personnes dont le patrimoine additionné s’élève à 20 milliards de dollars. Neri Livneh glisse d’ailleurs qu’on sait depuis longtemps que le titre de rabbin s’achète à condition d’y mettre le prix.

Si Neri Livneh affiche son athéisme, j'inclinerais plutôt penser qu’elle a soif de spiritualité et qu’elle n’arrive pas à saisir comment elle pourrait adhérer au culte dévoyé qui se manifeste dans ce pèlerinage, un questionnement perceptible dans ce quelle écrit pour conclure son article :
Si Dieu est vraiment mort à Auschwitz, il doit se retourner dans sa tombe quand il entend qui s’est range à ses côtés. Par exemple, Claude Isaac, le conducteur qui a écrasé Lee Zeitouni, 25 ans, et qui dit maintenant qu’il est désolé d’avoir écrasé une « fille juive » (il ne considère pas le fait d’écraser des non juifs comme un crime). Il s’étonne que « Dieu m’a laissé faire une telle chose ». Il a même consolé la famille éplorée de Zeitouni en lui disant qu’il était un bon juif qui met le tefillin tous les jours. »
D’un autre côté, c’est peut-être que Dieu, sur son trône dans le ciel ou depuis sa tombe, aime ce lâche plus qu'il n'aime Zeitouni et sa famille, et qu’en conséquence il a permis à Isaac de fuir Israël pour aller directement à la piscine à Paris, laissant Zeitouni perdre son sang sur la route. Que Dieu nous aide, vraiment.
Des propos qui ont peut-être une résonance particulière quand on parle du judaïsme, mais qui sont bien entendu pertinents pour toutes les religions ou formes de religiosité.

Mais au fond, de quel judaïsme nous parle Mme Livneh ? Parce que si on emploie le singulier pour parler du judaïsme, ce singulier recouvre des réalités, des convictions et surtout des pratiques assez différentes.  Neri Livneh nous parle ici explicitement d’un judaïsme des riches et des puissants qui correspond par sa conception matérialiste des Juifs en tant qu’élus au sionisme dans sa variante extrémiste, c’est-à-dire à la norme du sionisme. 
En situation coloniale, ce judaïsme des puissants n’a bien sûr aucun mal à entraîner derrière lui les gagnes petit, en les achetant de diverses manières mais surtout en jouant sur ce bon vieux ressort de la peur de se retrouver au même niveau, ne serait-ce que symboliquement, que les dominés. D’où ce paradoxe de l’adhésion de ceux qui au fond n’ont rien à y gagner, au dogme de la supériorité raciale.

Un dogme qui apparaît ici avec l’évocation de l’accident qui cause la mort d’une jeune juive et dont l’auteur semble surtout désolé de ne pas avoir abrégé la vie d’une non juive.

Paix à ton âme, Lee Zeitouni.