jeudi 4 janvier 2007

Tu perds, je gagne; tu gagnes, je gagne. De la perversité du lobby sioniste


A ceux qui remettent en question l'importance du lobby sioniste qu'on aurait un peu trop tendance à rendre responsable de nombre de malheurs qui nous viennent des USA, je dirais ceci : les sionistes ne s'en cachent pas et s'en vantent.
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Jetons un coup d'oeil dans le Jérusalem Post daté du 4 janvier 2007 qui titre : "Le plus grand nombre de Juifs qui se soit jamais apprêté à entrer au Congrès".

"Un nombre record d'élus Juifs entrera au Congrès jeudi, mais le plus remarquable sont les positions inégalées de pouvoir qu'ils détiendront dans des commissions ayant un rapport avec Israël, affirment de nombreux activistes Juifs locaux".
Par "locaux" il faut comprendre "Américains." Un journaliste Jordanien ou Yémenite oserait-il écrire que je suis un Algérien, un Musulman ou un Arabe local? J'en doute mais passons...
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Ce sont donc six nouveaux élus Juifs qui vont rejoindre 37 autres élus Juifs au congrès.
37 + 6 = 43, c'est le plus grand nombre jamais atteint selon Doug Bloomfield, ancien directeur des affaires législatives de l'AIPAC, alias le lobby sioniste.
"Autant [de Juifs] dans autant de positions de leadership dans les deux chambres est un fait sans précédent," a dit Bloomfield, utilisant une formule juive traditionnelle pour dire comment ce fait affectera l'appui pour l'Israël : Comme le bouillon de poulet, il ne fera pas de mal."
L'image est claire : le lobby déjà puissant est renforcé par le nombre record d'élus Juifs et c'est pourquoi :
"D'autres politologues vont plus loin, affirmant que le soutien du congrès à Israël restera au moins aussi fort qu'auparavant, si ce n'est même plus fort."
Parmi les commissions clés [key committees] dirigées ou en passe de l'être par ces élus Juifs, le Jerusalem Post note : Tom Lantos (Démocrate-Californie), président de la Commission des Relations Internationales (HIRC), Gary Ackerman (Démocrate, New-York) qui devrait diriger la Sous-commission pour le Moyen-Orient dans la Commission précitée.
Au Sénat, Joe Lieberman (Indépendant-Connecticut) présidera le Homeland Security and Governmental Affairs Committee (sécurité intérieure et affaires gouvernementales) tandis que Barbara Boxer (Démocrate-Californie) devrait prendre en mains la Sous Commissions des Affaires Etrangères pour le Moyen-Orient sous réserve de la candidature de John Kerry à ce poste.
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Le Jérusalem Post poursuit en rappelant que la plupart des membres dirigeants du parti Démocrate sont "strong on israël" (comment traduire? de chauds partisans de l'entité sioniste?).

Et puis :
"de nombreux Républicains qui soutiennent Israël, sans désormais diriger de commissions, continuent à servir dans des rôles de leadership dans la minorité."
Notez le verbe "servir".
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Ces élus servent, mais servent qui? Il n'est pas question du peuple Américain ici.

Et ce n'est pas tout :
"De plus - les Juifs qui ont voté massivement démocrate aux élections de novembre (à 87 % selon les sondages en sortie de bureu de vote) - ont plus souvent l'occasion de discuter directement avec les élus démocrates de problèmes de nature domestique et ont de fortes relations personnelles avec eux, selon Ira Forman directrice du National Jewish Democratic Council".

Sans oublier la surenchère prosioniste à laquelle les deux camps se livrent.
Pour Forman, le leaderhip prosioniste actuel chez les Démocrates est l'occasion de contredire les accusations républicaines selon lesquelles les "Démocrates sont trop mous sur [la défense d'] Israël."
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Par contre, Matt Brooks, directeur de la Republican Jewish Coalition,
"maintient que les Républicains ont toujours le meilleur bilan avec Israël et qu'il reste à voir comment les Démocrates vont assumer leur nouvelle position."

Et la conclusion est, selon Richard Foltin directeur des affaires législatives de l'American Jewish Committee, que dans tous les cas l'entité sioniste est un dossier bipartisan.
"Vous avez un Congrès qui soutient Israël, donc je ne pense pas que vous verrez beaucoup de différence. Vous allez constater une continuation bipartisane du soutien pour Israël."
Comme quoi, avec les élections aux USA, que les Démocrates gagnent ou que les Républicains perdent, et vice-versa, le lobby sioniste est toujours gagnant.

1 commentaire:

  1. Il ne faut pas oublier la presidente du senat Nancy Pelosi une pro-sioniste notoire. Et pendant ce temps le premier elu de la chambre musulman se porte a la defense d'israel
    et blame exclusivement les palestiniens dans le conflit

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