dimanche 16 novembre 2008

Les néo nazis : de leur perception comme une «race» et du soutien de certains à l’entité sioniste

Il n'y a que dans la presse sioniste qu'on peut lire ce genre de choses : que les Juifs se sentent plus mal aujourd'hui en Europe qu'il y a soixante ans et que «Le nombre de néo Nazis dépasse celui des Juifs en Europe.»

Essayons de comprendre un peu tout ça car ce n'est pas facile pour un esprit cartésien. Comment les Juifs peuvent-ils se sentir plus mal aujourd'hui qu'après la deuxième guerre mondiale et son cortège d'horreurs ?

Ce qu'il faut retenir, c'est que « il y a soixante ans » correspond à l'année 1948, c'est-à-dire l'année de la fondation manu militari de l'entité sioniste. Il faut donc comprendre que les responsables de la « communauté juive européenne » sentent que, petit à petit certes, les opinions autrefois très favorables à l'entité sioniste tendent à se retourner en faveur du droit des Palestiniens.

Et quand à ce raisonnement étrange sur le nombre de néo nazis qui surpasserait celui de Juifs en Europe, on ne peut le comprendre que par une conception raciale de l'idéologie : comme il existerait un peuple juif, il existerait un peuple néo Nazi. Si vous avez une autre explication, merci de me la fournir.


Le nombre de néo Nazis dépasse celui des Juifs en Europe

(IsraelNN.com) Il y a plus de néo nazis que de Juifs en Europe, ce qui crée une situation « pire que celle d'il y a soixante ans,» telle est la mise en garde faite aux leaders Européens à Bruxelles cette semaine par Moshe cantor, le président de l'European Jewish Congess. « Nous nous sentons plus mal qu'après la seconde guerre mondiale, » a dit Cantor pendant une conférence de presse. Le premier ministre Belge Yves Leterme a déclaré, « Nous devons rester éveillés devant un nouvel antisémitisme parfois trop souvent banalisé, et devant un nouvement antisionisme qui est un antisémitisme masqué qui en réalité n'a pas accepté l'existence de l'Etat d'Israël même 60 année après sa fondation. »

Maintenant, rassurons M. Moshe Cantor : tous les néo Nazis ne sont pas « antisémites, » la preuve avec l'histoire de Frank Vanhecke, ce député européen Belge qui proteste contre les accusations de racisme qui le visent en arguant de son soutien à l'entité sioniste et de ses bons contacts avec la « communauté juive » d'Anvers.

Le leader belge d'extrême droite : je suis un des plus ardents défenseurs d'Israël

par Cnaan Liphshiz, correspondant Haaretz(Sionistan)10 novembre 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri


A la demande de la Belgique, le Parlement Européen doit lever le mois prochain l'immunité d'un de ses membres, l'ancien chef du parti de droite Vlaams Belang afin qu'il réponde d'accusations de racisme. Se présentant lui-même comme la victime d'une persécution flagrante, Frank Vanhecke a déclaré à Haaretz que cette décision pourrait signer son « arrêt de mort politique. »
Au cours de l'interview, Vanhecke s'est défendu contre les accusations selon lesquelles Vlaams Belang est un parti antisémite, disant qu'elles sont « injustes et infondées, » citant à l'appui les états de sa coopération avec la communauté juive d'Anvers et ses positions favorables à Israël au Parlement Européen.

Vlaams Belang est un parti hostile à l'immigration de la Communauté Flamande de Belgique qui revendique l'indépendance de la Flandre et la séparation d'avec la population francophone.
En dépit de son statut de parti parmi les plus importants du pays, et de deuxième plus grande force politique en Flandre, il est tenu à l'écart du gouvernement par le Cordon Sanitaire, un pacte scellé par tous les autres partis belges pour qu'ils s'abstiennent de former une coalition avec Vlaams Belang.

Jo Vandeurzen, le vice Premier ministre et ministre belge de la justice a demandé en avril au parlement Européen de lever l'immunité de Vanhecke de sorte à ce qu'il puisse être poursuivi pour un petit article publié en 2005 dans une brochure locale du parti qui établissait un lien entre un acte de vandalisme dans un cimetière chrétien et la minorité musulmane de Sint-Niklaas, une ville de la province flamande de Flandre Est.
Même si Vanhecke n'était pas l'auteur de l'article, en qualité de président de Vlaams Belang à l'époque – et par conséquent de directeur de la publication – il était responsable de toutes les publications de son parti. Vanhecke affirme ne pas avoir eu connaissance de l'article avant sa publication.
La police a appréhendé les vandales, mais la législation belge interdit de divulguer leurs identités car ils sont mineurs. Vlaams Belang affirme être ainsi empêché de prouver que les jeunes étaient bien des immigrés Musulmans. L'auteur de l'article, dont le nom est connu, n'est pas poursuivi.

En cas de condamnation aux termes de la législation belge contre le racisme, Vanhecke pourrait perdre son siège au Parlement Européen ainsi que ses droits à participer à la vie politique. Lundi dernier, la commission parlementaire européenne des affaires juridiques a voté en faveur de la levée de l'immunité de Vanhecke ; le vote définitif aura lieu à la session plénière de décembre. Les observateurs qui suivent ce dossier expliquent que le vote de décembre est une simple formalité dans la procédure de levée de l'immunité de Vanhecke.
« Le gouvernement belge me persécute parce que je suis membre d'un parti qui appelle à l'indépendance flamande, » a affirmé à Haaretz le parlementaire européen Frank Vanhecke la semaine dernière. Vlaams Belang a réagi officiellement au vote de lundi en déclarant notamment que « La Belgique est en réalité une république bananière. » [J'ignorais que la Belgique était une république, NdT].

Guido Naets, ancien journaliste Belge et ex porte parole du parlement Européen a demandé à la commission des affaires juridiques de rejeter la demande du gouvernement belge sur la base d'un conflit d'intérêt de la part de la partie bruxelloise.
Naets a également souligné que Vlaams Belang est un parti sécessionniste flamand qui vise à l'indépendance de la Flandre vis-à-vis de la Belgique. Il considère que c'est ça, et non le racisme, qui motive réellement la démarche pour exclure Vanhecke des prochaines élections européennes.
« Depuis près de 30 ans que je connais Vanhecke […] je n'ai jamais pu déceler chez lui quelque forme de racisme que ce soit, » a affirmé Naets. Vanhecke va être poursuivi car il est un symbole d'un parti qui veut abolir la Belgique. »

Avant de devenir le Vlaams Belang en 2007, le parti s'appelait Vlaams Block. Il avait changé de nom et adapté sa plate forme après que la Cour Suprême belge ait déclaré que c'était un mouvement raciste, l'évinçant de fait de la classe politique.
Pendant l'interview, Vanhecke, 49 ans, a déclaré être conscient que de nombreux Juifs percevaient Vlaams Belang comme antisémite. « C'est une sorte d'automatisme où on nous range tout de suite parmi les antisémites en dépit de la réalité sur le terrain. »
Notant les « excellents contacts » de Vlaams Belang avec la communauté juive d'Anvers, Vanhecke en est venu à expliquer que cette « idée fausse » tient en partie à une « grave erreur » d'une partie de certains sécessionnistes Flamands qui se sont rangés du côté des Nazis dans les années 1940 « seulement dans une tentative mal orientée et naïve d'obtenir l'indépendance. »
Un autre problème à prendre en compte est « la conduite inacceptable de quelques mauvaises graines » qui se présentent eux-mêmes comme proches du parti, explique Vanhecke.
Vanhecke ajoute, un sentiment de frustration perceptible dans sa voix : « Ils disent que je suis antisémite alors qu'en vérité je suis un des plus ardents défenseurs d'Israël au Parlement Européen. Je vous invité à lire mes questions au Parlement Européen au sujet du traitement injuste infligé à Israël et du soutien que le même parlement apporte aux assassins Palestiniens. »

Vanhecke poursuit en disant qu'il se voit lui-même comme « un défenseur d'Israël et du peuple juif, » et ajoute : « Israël défend les même valeurs que nous, la liberté et l'autodétermination. »


Les extrémistes de droite ont souvent oscillé entre le soutien à l'entité sioniste, qu'ils perçoivent comme moyen de légitimer l'expulsion et le caractère foncièrement allogène des Juifs et l'hostilité envers cette même entité.

Ce qui doit être clair cependant, c'est que jamais cette hostilité envers l'entité sioniste ne recouvre un réel soutien de la cause palestinienne. Leurs diatribes contre l'entité sioniste ne doivent pas nous abuser car elles ont d'autres fondements que ceux auxquels personnellement j'adhère : nationaliste face à l'oppresseur étranger, patriote face à l'oppresseur intérieur [mon compatriote tortionnaire, corrompu et/ou exploiteur], fraternel envers toute personne de toute nationalité ou confession victime de l'injustice.

5 commentaires:

  1. Les VRP sionistes en plein shoah-bizness! "Il y a plus de néo nazis que de Juifs en Europe, ce qui crée une situation « pire que celle d'il y a soixante ans »"!!! si c'est pas encore du boniment de vendeur de tapis ça, alors je veux bien acheter la pompe à vélo et les 3 tupper-wear offerts ( + participation offerte à une séance de dédicace sur bombes... cool... )

    RépondreSupprimer
  2. Indépendemment de la débilité de la comparaison, s'il y a acuellement plus de néo-nazis que de Juifs en Europe, c'est aussi du à la propagande permanente en faveur de l'aliya.

    Conclusion : Les Juifs qui actuellement fuient Israël (et il y en a plus que d'entrants) sont les bienvenus en Europe...

    RépondreSupprimer
  3. LES netoure karta sont pa des juifs , se sont des faux juifs et represente rien pour les juifs dans le monde ya environs une centaines de ces gens qui croi aux pere noel ,je m etonne que ces gens disent des betises sur les juifs , et se permets d allez en iran serrez la main a ahamnedja mdr ; meme un juifs laique ne peux cautionnez ces imposteurs , amon avis vous vous trompez sur les juifs israel est aux juifs et resteras aux juifs , j ai etudier le coran et la tora pendant des annees , la tora est la premiere religion deja jadis il parle d israel et de jerusalem , les parchemint retrouver et ecris depuis des siecle parles d israel et de jerusalem ,meme les chrestiens parle de jerusalem , dans le coran rien sur israel et de jerusalem , les palestiens etais un peuple nomade simplement et vivaient avec les hebreux , alors n essayez pa de changez la verite israel est un pays juifs , commes les pays arabes sont ont majorite des pays musulmans , ya une mosquee a jerusalem et alors ou est le pb , ya bien des synagogues dans les pays arabes et meme de tres vielles ; les juifs n ont jamais dient ces pays nous appartiens n afite de meme si non y aura jamais la paix, que les palestiniens est un pays pk pa , la jordannie est palestiniennes chacun se pousse et le pb est fini amen.

    RépondreSupprimer
  4. OUI CET VRAI il n ya plus de nazis ou tres peux , mais le danger est les islamistes radicaux et cet eux le gros pb du monde , nous voyons chaque jours des attentats grave femmes enfants meurent massacrez par ces meme kamikaz , la est le danger meme les arabes souffrent et le monde aussi , si il n y avais une vigilence du monde et de l europe y aurais des massacres , alors parlez toujours d israel ou sioniste je dit non se n est pa eux les kamikaz , israel se defend et a le droit de se defendre devant eux hamas et les autres l iran hezbolla syrie , israel a un sacrez boulots pour essayez d arrettez se fanatismes religieux , et bientot le monde va subirent ces pb de nouvelle guerre le TERRORISMES QUI EST DUR A COMBATTRES , le monde libre gagnera cet une evidence , et le pb palestiniens si ya pb n est pa les seul , que les pays arabes balayes devant leurs portes , et arrette d ondormires leurs peuples avec se pb qui n existe pa , si les palestiniens veulent un pays que les arabes leurs donnes 1 % de la terre qui sont et laisser israel aux israeliens .

    RépondreSupprimer
  5. BRAVO BRAVO BRAVO BIEN DIT L ICONNU .LE MONDE ONT NA MARRES DES CES KAMIKAZ RELIGIEUX QUI SEMMENT LA TERREURES DANS LE MONDE.

    RépondreSupprimer

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.