dimanche 16 février 2014

Une nuit d'ivresse au Canada révèle la protection accordée par ce pays à un des assassins du Palestinien Mahmoud al-Mabhouh

Comme le titre le Journal du Québec, ce n'est pas la première fois que les autorités canadiennes prêtent main forte aux services secrets sionistes, le fameux Mossad dont l'efficacité est surtout due à l'étendue des complicités dont il jouit dans les pays occidentaux, que ces complicités soient celles de personnes privées, le plus souvent, mais pas toujours, de confession juive et dans les appareils d'Etat et gouvernementaux.
Mais cette fois, les choses sont un peu plus embarrassantes parce que non seulement cette complicité apparaît au grand jour mais qu'elle touche à une affaire d'homicide qui a défrayé la chronique, l'assassinat à Dubaï en 2010 de Mahmoud al-Mabhouh, un haut responsable du Hamas palestinien.
L'autre aspect qui rend cette révélation embarrassante, tient aux circonstances par lesquelles elle a été portée à la connaissance de l'opinion publique canadienne et dont ne rend pas compte le Journal du Québec. Le pot aux roses a n effet été dévoilé par inadvertance par Trina Kennedy une fonctionnaire de la sécurité nationale de l'Etat canadien chargée de séduire Arian Azarbar, un Irano-canadien que les services secrets soupçonnaient d'espionnage au profit de Téhéran. Et ce qui arrive parfois dans ce genre de relation personnelle/professionnelle est arrivé:
Azarbar a déclaré que Kennedy lui avait confié des informations sur le changement ultra-secret d'identité après une sortie arrosée en soirée; il affirme que Kennedy lui a ensuite demandé d'oublier ce qu'elle lui avait dit.
L'arrestation de l'agent du Mossad par la police canadienne était connue des autorités de Dubaï auxquelles le Canada avait demandé la confidentialité. Puis, plus de nouvelles pour la simple raison que le gouvernement de Stephen Harper avait fait le choix de protéger le tueur mandaté par ses amis sionistes.

Pas la première fois

Par Andrew Mcintosh, Le Journal du Québec

PUBLIÉ LE: | MISE À JOUR: 

EMIRATES-ISRAEL/EU-STATEMENT
Mahmoud al-Mabhouh (sur la photo)

Ce n’est pas la première fois que le nom du Canada fait surface dans l’affaire de l’assassinat par le Mossad du chef militaire du Hamas à Dubaï en 2010.
En octobre 2010, le chef de la police de Dubaï, le lieutenant-général Dahi Khalfan Tamin, avait affirmé en entrevue à la chaîne de télévision Al Arabiya que les autorités canadiennes avaient arrêté un des 26 suspects recherchés dans l’assassinat.
Le haut gradé de la police avait dit que des diplomates canadiens lui avaient communiqué cette information durant l’été 2010. On lui aurait demandé de conserver cette information confidentielle. Il n’a pas eu de nouvelles depuis à ce sujet.
Le suspect arrêté par le Canada aurait fait partie d’une équipe du Mossad qui serait arrivé à Dubaï quelques jours avant l’assassinat survenu le 20 janvier 2010.
Il aurait été responsable de faire des préparatifs pour l’assassinat à l’Hôtel Al Bustan Rotana.
Il aurait quitté Dubaï juste avant le meurtre.
AFFAIRE INTERNATIONALE
L’assassinat du chef du Hamas a défrayé les manchettes dans le monde entier parce que l’équipe de tueurs a été aperçue à plusieurs reprises sur des caméras de vidéo-surveillance dans l’hôtel.
Le nom de l’agent du Mossad qui aurait été arrêté au Canada n’a jamais été dévoilé par le chef de police de Dubaï. Il a toutefois vivement et très publiquement critiqué le manque de transparence du Canada dans le dossier.
«Je suis étonné. Pourquoi cette tentative de cacher l’affaire dans ce dossier? Nous devons agir avec transparence, avec fiabilité et rapidité dans de tels cas», a dit le chef de police.
Les diplomates canadiens ont catégoriquement nié à l’époque avoir fait une arrestation. La Gendarmerie royale du Canada s’est toutefois refusée à tout commentaire à ce sujet.
- Avec la collaboration de Félix Séguin

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.