mercredi 2 mai 2007

De la vallée des loups à la réalité... il n'y a qu'un pas.

Le film turc "La vallée des loups" mettait en scène, entre autres vilains, un médecin Américain de confession juive qui s'occupait de prélever des organes sur des victimes Irakiennes.
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Pure fiction direz-vous?
Pas tout à fait si on en croit cette information qui n'est pour l'heure relayée que par les media iraniens [qui la tiennent d'une source turque] et par la presse sioniste, notamment le Jerusalem Post et le Yedioth Ahronoth.
Ces media rapportent qu'un certain Zaki Shapiro, un médecin originaire de l'entité sioniste, vient d'être arrêté en Turquie pour son rôle dans un trafic d'organes. Shapiro n'est pas un obscur professeur Nimbus ou Tournesol puisque le Jerusalem Post le décrit comme un des plus importants spécialistes de la transplantation d'organes de l'Etat sioniste, l'ancien chef de service de transplantation à l'hôpital Beilinson de Petah Tikva.
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Les prélèvements d'organes et les greffes se déroulaient dans des cliniques privées d'Istambul et c'est justement dans un de ces établissements que le Dr Shapira a été arrêté dans des circonstances dramatiiques. Le Yedioth rapporte ce qui suit :
Le professeur Zaki Shapira a été arrêté au cours d'une fusillade qui s'est produite dans la clinique le week-end dernier après que quatre hommes armés ont fait irruption dans l'établissement pour exiger qu'on leur restitue leur argent.
D'après la presse turque, les quatre hommes ont ouvert le feu sur le personnel médical. Les forces de l'ordre ayant été alertées, un policier a été blessé dans la fusillade.
L'enquête policière a fait apparaître qu'après de multiples avertissements, la justice avait ordonné depuis plus d'un mois la fermeture de cette clinique à cause de sa pratique de greffes illégales. Outre le Dr Shapira, 16 autres personnes ont été interpellées dont deux médecins Turcs.
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Pourquoi ces gens réclamaient-ils "leur argent"? Mystère et boule de gomme. Mais compte tenu de la déclaration d'un des patients en attente de greffe selon qui "les opérations organisées par le Dr Shapira n'étaient pas autorisées" on peut supposer qu'il s'agissait de proches qui venaient d'apprendre la manière illégale dont la clinique se procurait les greffons.
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Le Jerusalem Post donne la parole à l'avocat du Dr Shapira qui affirme que son client
"n'avait jamais commis de délit en relation avec le trafic d'organes ou autre. Shapira n'a jamais été poursuivi ou condamné à ce jour et pas dans cette affaire non plus. Toutes les actions du professeur Shapira ont eu pour but de sauver des vies."
Peut-être mais il n'empêche qu'une déclaration de 2002 du Professeur Nancy Scheper-Hughes d'Organs Watch devant la chambre des représentants des USA vient quelque peu troubler ce tableau par trop idéal :
"Le Dr Zaki Shapira, chef du service de transplantation au Beilison Medical Center près de Tel Aviv... s'es mis hors la loi dans le domaine de la transplantation depuis le début des années 90 lorsqu'il a recouru à des intermédiaires Arabes pour trouver des vendeurs d'organes parmi les tavailleurs pauvres de Gaza et de Cisjordanie... Entre temps, des organisations des droits de l'Homme de Cisjordanie se sont plaints à moi de vols d'organes et de tissus humains, prélevés sur des Palestiniens assassinés, par des pathologistes Israéliens à l'Institut National Israélien de Médecine Légale de Tel Aviv."
Habituellement ce genre d'affaires fait du bruit surtout qu'elle se passe en Europe [ou aux portes de l'Europe selon qu'on considère ou non que la Turquie fait partie de l'Europe]. Mais s'il y a une règle d'or trop souvent observée quand il s'agit des agissements des ressortissants de l'entité sioniste, c'est bien celle du silence.

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