mercredi 11 novembre 2009

A propos d'une mise en garde de Shimon Peres contre le Hezbollah et le narcotrafic en Amérique latine

La diplomatie sioniste est hyperactive en ce moment. Ainsi Netanyahou, le premier ministre, vient de se rendre à Washington et à Paris tandis que Shimon Peres, le président honoraire du gang, visite le Brésil et l’Argentine. Et qu’un émissaire s’est rendu aux Iles Salomon pour comprendre pourquoi cet Etat a été le seul d’Océanie à voter à l’ONU en faveur du rapport Goldstone.
C’est la visite de Shimon Peres en Amérique Latine qui va m’intéresser ici. Peres a le sens de la formule, c’est le moins qu’on puisse dire: ne vient-il pas d’offrir au président Lula 100 ans d’amitié entre le Brésil et l’entité sioniste?
On remarquera que si le sens du mot « amitié » est aussi perverti dans son esprit que celui du mot « paix ,» les Brésiliens ont sans doute tout intérêt à refuser cette offre.
On se dira aussi que M. Peres est bien présomptueux d’imaginer que l’entité sioniste existera encore dans un siècle.
Dans l’immédiat, amitié pour M. Peres, cela veut dire vendre des armes. Quoi de plus naturel pour un prix Nobel de la paix? Cela signifie aussi mettre en garde les autorités brésiliennes contre l’infiltration du Hezbollah en Amérique du Sud
Selon le régime sioniste, en effet:

L’organisation terroriste chiite trafique de la drogue, des diamants et des armes dans le triangle frontalier entes le Brésil, le Paraguay et l’Argentine, afin de financer des cellules terroristes qui préparent des attentats contre des cibles juives.

Si préparer des attentats contre des cibles juives est à coup sûr quelque chose de condamnable, on peine à comprendre pourquoi il faudrait organiser d’importants réseaux de trafics illicites pour organiser une attaque à la bombe contre un centre culturel juif par exemple. Ce genre d’opérations n’est certainement pas à ce point coûteux qu’il soit nécessaire de prendre en plus des risques avec les douanes et les polices de trois pays.
Mais bon, on sait que les « fous de Dieu » ont des problèmes avec la logique, alors pourquoi pas.

Mais si Lula est bien informé, et si c’est le cas de ses homologues d’Amérique latine, je pense qu’il sait fort bien à quoi s’en tenir sur qui fait quoi en matière de trafics divers et variés.
Ainsi vient-on d’apprendre en Uruguay, la découverte d’un important stock d’armes et de munitions dans une des villas appartenant à un certain Saul Feldman, 64 ans, financier de son état.

Ce sont plusieurs centaines d’armes essentiellement de gros calibre qui ont été découvertes par hasard par des pompiers venus éteindre un incendie qui s’était déclaré dans la maison: grenades anti-tanks, grenades à fragmentation, lance-roquettes RPG7, fusils mitrailleurs AK 47, M16, Uzi etc. ainsi que quelques 40 000 munitions.

La police s’est ensuite rendue à sa résidence principale pour l’interpeller, chose qui n’est pas allée de soi, puisque, lit-on dans le journal uruguayen Espectador :
Lorsque les agents sont allés le chercher, Feldman, un expert comptable de 64 ans, était en train de sortir de sa voiture. Questionné à ce sujet, il a décliné son identité et a répondu à la police: « Justement, je voulais aller là-bas. Attendez-moi, je vais chercher un sac. »
Il rentra donc dans la maison et, au bout de quinze minutes Mario Morena, un des agents, s’es penché à la fenêtre pour l’appeler. C’est à ce moment que Feldman lui a tiré un coup de feu en pleine poitrine et le tua avant de se retrancher dans la maison.
S’ensuivit une véritable bataille mettant aux prises le comptable aux forces spéciales venues en renfort. Et c’est seulement vers 9h du matin que Feldman fut tué par les forces de l’ordre.

Les policiers découvrirent que la maison comportait une pièce blindée et des masques de respiration avec lesquels il a résisté à l’attaque au gaz lacrymogène du samedi.

Les hypothèses sur la destination des armes sont diverses. Comme il est établi que les armes n’ont pas appartenu et n’ont pas été volées à l’armée ou à la police, le trafic d’armes est le scénario le plus probable. On suppose, en particulier, que les armes pourraient être destinées au narcotrafic au Brésil qui est engagé dans une lutte contre la police de ce pays.

Selon les premières informations, Feldman appartenait à une importante bande de délinquants et il possédait dans sa maison une pièce blindée où il a passé une bonne partie de la nuit.  Une des hypothèses étudiées les mieux assurées est que Feldman était un maillon d’une bande de trafiquants d’armes qui opèrent au Brésil, selon Canal 4. Les armes proviennent de l’étranger pour la plupart et ne sont pas en usage dans l’armée uruguayenne, leur puissance de feu étant considérable.

On peut lire également dans Defensa.com que:

Le délinquant abattu, Saul Feldman, un économiste à la double-nationalité israélo-uruguayenne, possédait quatre jeux de documents d’identité, obtenus légalement mais avec de faux certificats de naissances, et autant de noms, ainsi que la responsabilité d’une société financière.

Sa résistance aux forces de l’ordre a par ailleurs été si farouche que:

La justice et la police enquêtent sur les antécédents de Feldman et sur les informations selon lesquelles il aurait reçu un entraînement militaire en Israël…

Bizarre pour un trafiquant de stupéfiants aux ordres du Hezbollah.

Inutile de chercher ces informations dans un journal français, elles n'y sont pas et n'y seront jamais.

1 commentaire:

  1. Shimon Peres promet au Brésil 100 ans d'amitié sans garantie. Imagine que le courant soit coupé comme c'est arrivé pendant sa visite. Une coupure "historique" et énigmatique au Brésil juste avec l'arrivée de Shimon Peres. Et quand il ne sera plus là pour rétablir le courant? ;-))

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