lundi 30 novembre 2009

Quel culot! Les sionistes réclament l'extradition de leurs anciens complices de la dictature argentine.

Ils sont bien sympathiques ces gens de Jews Sans Frontières avec leur antisionisme sans complexe et bien documenté.
Ils reprennent ainsi en le synthétisant un texte paru sur le blog d’un autre antisioniste nommé Tony Greenstein. Toutes les références utiles en termes de liens externes sont indiquées à la différence par exemple de la presse sioniste qui ne renvois jamais qu’à des liens internes, c’est-à-dire que mensonges et demi-vérités sont étayés par d’autres mensonges et demi-vérités. Et qu’on compte sur la paresse du lecteur pour qu’il s’abstienne d’aller vérifier ce qu’on lui raconte.
Ici, il est question d’une délibération du parlement sioniste qui demande l’extradition vers Tel Aviv des généraux de l’ex dictature argentine au motif qu’un certain nombre de leurs victimes étaient juives.
Délibération purement hypocrite relèvent Tony Greenstein et le député Yossi Sarid qui rappellent l’étroite collaboration du régime sioniste avec la dictature argentine. De fait, l’entité sioniste fut un pourvoyeur d’armes non négligeable (13 % de son équipement) de la dictature argentine qui s’effondra peu de temps après la guerre dite des Malouines entre l’Argentine et le Royaume Uni.


Israël émet des habeus corpses (sic) contre ses alliés fascistes
Jews sans Frontieres 30 novembre 2009 traduit de l'anglais par Djazaïri

Tony Greenstein pointe le fait que l’hypocrisie du sionisme envers le véritable antisémitisme avec lequel il a toujours fait collusion ne se limite pas à sa commémoration bidon de l’holocauste [c.à.d. usurpée, NdT]. Elle concerne maintenant les victimes juives des amis d’Israël de l’ancien régime argentin de Galtieri.
Le post de Tony porte pour titre Argentine – la preuve qu’Israël n’est pas un refuge contre l’Antisémitisme

Après 1945, il y a eu un régime politique qui a assassiné des Juifs parce qu’ils étaient Juifs et en particulier parce que c’étaient des Juifs de gauche. En Argentine, entre 1976 et 1983, 3000 des Disparus étaient Juifs, 10 % de ceux qui furent assassinés par les fascistes. Pourtant il n’y eut pas un seul mot de protestation par Israël. Bien au contraire. Il semble plutôt qu’en réalité Israël conseillait ces tortionnaires en matière de ‘contre-insurrection.’

On lit dans Haaretz:
La Knesset a adopté hier à l’unanimité une décision demandant que l’Argentine extrade vers Israël ces colonels et généraux Argentins impliqués dans les meurtres de masse commis pendant la dictature militaire de ce pays entre 1976 et 1983, de sorte à ce qu’ils puissent être jugés. A peine 19 parlementaires étaient présents à ces débats.

Le député Yossi Sarid (du Meretz, un parti de ‘gauche’) a proposé [je pense qu’il faut lire »s’est opposé »] à la démarche, affirmant qu’il s’agissait d’une «discussion hypocrite dans la mesure où tous ces faits sont connus depuis longtemps et que le gouvernement israélien n’a jamais levé le petit doigt et a coopéré avec les meurtries Argentins en raison de ses intérêts en matière de vente d’armes.»
La décision de la Knesset, qui a pris le forme d’une déclaration, vient après des informations selon lesquelles 40 anciens officiers de la junte militaire ont été arrêtés dimanche en Argentine sur ordre du nouveau président, Nestor Kirchner, qui a déclaré être prêt à les extrader en Espagne.
Le Knesset a aussi appelé à une ouverture des sépultures de masse pour identifier les victimes juives du régime et les amener en Israël pour inhumation.

Donc, maintenant que les victimes de la collusion sionisto-fasciste sont mortes, Israël veut les connaître. Je me souviens avoir lu quelque part que, en dépit de la collaboration bien documentée des sionistes avec les nazis, de l’ascension au pouvoir d’Hitler jusqu’à la fin de l’holocauste, Ben Gourion voulait donner, au moment de l’établissement de l’Etat d’Israël, la citoyenneté israélienne aux morts de l’holocauste.
Plus ça change! [en français dans le texte]

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