samedi 10 septembre 2011

Quand le lobby sioniste censure des dessins d'enfants


Les sionistes vivent dans la peur, nous le savons. Et c’est cette peur qui les rend dangereux car c’est la peur du voleur et de l’assassin, du criminel sans foi ni loi.
Plus ils ont peur et plus ils estiment nécessaire de montrer ce qu’ils appellent leur « force » qui n’est en réalité qu’une machinerie de destruction dont ils n’ont de cesse de vanter l’efficacité. C’est d’ailleurs un argument de vente pour les services qu’ils proposent aux Etats qui sont assez sots pour les impliquer dans leur politique de sécurité nationale.

De fait, les sionistes on peur de presque tout : des Arabes et des Palestiniens au premier chef, de l’antisémitisme et de l’absence d’antisémitisme, de la puissance montante de l’Iran, des Juifs qui ne sont pas sionistes ou, pire, qui sont antisionistes.
Ils ont même peur des enfants Palestiniens. Pas seulement pour la menace démographique qu’ils représentent mais aussi parce qu’ils sont et resteront les témoins du déracinement d’un peuple tant que ce dernier n'aura pas recouvré ses droits.

Ce n’est pas pour rien que les sionistes voudraient non seulement contrôler le contenu des manuels scolaires palestiniens, mais aussi contraindre par le biais des nations Unies, les enfants Palestiniens à recevoir une éducation à « l’holocauste » ou à la « shoah ».
Par contre, il n’est pas question du point de vue sioniste de laisser les enfants Palestiniens dire leur  vérité sur ce qu’ils subissent, eux et leurs familles du fait des agissements des terroristes sionistes.

Les sionistes sont en effet très vigilants par rapport à toutes les manifestations publiques qui seraient susceptibles de toucher un public plus large que celui qui est déjà sensibilisé à la cause palestinienne.
On l’a vu en France avec par exemple les déboires de Stéphane Hessel où l'existence du lobby sioniste est apparue au plus grand nombre. On le voit encore plus aux Etats Unis où le lobby en question vient d’obtenir l’annulation d’une exposition d’œuvres picturales réalisées par des enfants de Gaza. Il est vrai que cette exposition devait se tenir dans un musée bien connu et qu’elle était susceptible justement de drainer un large public.


Un dessin d'enfant Palestinien censuré par le lobby sioniste

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Berkeley, Californie – le Museum of Children’s Art d’Oakland (MOCHA) a décidé d’annuler une exposition artistique d’enfants Palestiniens de la bande de Gaza. La Middle East Children Alliance (MECA) qui était partenaire du musée pour présenter l’exposition a été informée jeudi 8 septembre 2011 de la décision par le directeur du musée. MECA et le musée travaillaient ensemble sur cette exposition baptisée «Un regard d’enfant de Gaza».
MECA a appris que des organisations pro israéliennes de la région de San Francisco ont conjugué leurs efforts pour faire revenir le musée sur sa décision d’exposer des créations artistiques d’enfants de Gaza.Barbara Lubin, directrice exécutive de MECA, a exprimé sa consternation devant la décision du musée de censurer l’exposition en contradiction avec sa mission “de faire en sorte que les arts soient quelque chose d’essentiel dans la vie de tous les enfants. »“Nous ne comprenons que trop bien la pression énorme qui s’est exercée sur le musée. Mais qui sort gagnant ? Le musée n’est pas gagnant. MECA n’est pas gagnante. Les habitants de la région de San Francisco ne sont pas gagnants. C’est notre liberté d’expression fondamentale garantie par le Constitution qui est perdante. Les enfants de Gaza sont perdants, » a-t-elle déclaré. «Les seuls gagnants sont ceux qui dépensent des millions de dollars pour censurer toute critique d’Israël et faire taire les voix des enfants qui vivent au quotidien sous un siège militaire et l’occupation ».“Malheureusement, cet incident troublant n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres dans tout le pays qui voit certaines organisations réussir à réduire au silence le point de vue palestiniens, qui comprend l’expression artistique. En fait, certaines organisations ont même provisionné des fonds spécialement à cet effet. L’an dernier, la Fédération Juive d’Amérique du Nord et le Jewish Council for Public Affairs ont malheureusement lance une initiative d’un montant de 6 millions de dollars pour réduire efficacement au silence les voix palestiniennes même dans les “institutions culturelles.”L’exposition gratuite, coparrainée par près d’une vingtaine d’organisations locales, devait ouvrir ses portes le 24 septembre, et prévoyait des activités spécifiques pour les enfants et les familles, dont un atelier de dessin et des lectures de poésie.
La bande de Gaza avec sa population de 1,6 million d’habitants est assiégée depuis qu’Israël lui a imposé un blocus en 2006. Les Nations Unies et de nombreuses organisations des droits de l’homme dans le monde ont condamné le blocus en tant que forme inhumaine et cruelle de châtiment collectif.



“Bien que les enfants de Gaza vivent en subissant des politiques israéliennes qui les privent de tout ce qui est basique, ils réussissent à travers l’art à exprimer leurs réalités et leurs espoirs. C’est vraiment très triste qu’il se trouve des gens aux Etats Unis pour les faire taire et démolir leurs rêves,” explique Ziad Abbas, directeur associé de MECA. MECA est déçue de la décision du musée de refuser aux habitants de la région de San Francisco la possibilité de voir des productions artistiques d’enfants Palestiniens, et elle s’engage à trouver un autre lieu d’exposition.“Nous avons fait la promesse aux enfants que leurs œuvres seraient montrées et nous allons tenir cette promesse,” a affirmé Lubin.

D’après ce qu’on peut trouver sur Google, cette info a été répercutée par les media suivants : Muzzle Watch (Jewish Voice for Peace), Al Ahram (Egypte), le  San Jose Mercury News  et la San Francisco Chronicle.

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