La prétendue révolution syrienne nous a réservé un certain nombre de surprises, dont la moindre n’a pas été de voir les monarchies du Golfe, adeptes d’une démocratie avancée et éclairée pour leurs administrés, apporter un soutien multiforme à ceux qui ont pris les armes pour renverser le président Bachar al-Assad.
Une autre surprise de taille fut de voir débarquer dans le territoire syrien de nombreux militants démocrates armés non seulement de fusils mais de bannières du genre de celles que brandissent les ultra-fondamentalistes qui se reconnaissent dans des personnages comme Aymen Ez Zawahiri.
Il est vrai que, comme ce dernier et ses émules, ils n’ont curieusement jamais porté le fer contre les terroristes sionistes.
Et parmi ces militants, on avait même pu découvrir la présence de combattants venus de Ceuta, cette portion du Maroc toujours aux mains de la monarchie espagnole.
Des gens qui n’ont donc jamais levé le petit doigt pour mettre fin à cette situation absurde mais qui se découvrent une ardeur belliqueuse suffisamment forte pour les transporter à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux, laissant femmes et enfants.
Dans le même ordre d’idée on peut lire cette information curieuse à plus d’un titre dans le Yediot Aharonot, ce journal du Sionistan.
On y apprend en effet que
Un Arabe Israélien qui est passé de Turquie en Syrie et a rejoint les rebelles qui combattent pour renverser le président Bachar Assad a dit à sa famille qu’il avait des difficultés pour rentrer en Israël parce que les rebelles ont brûlé son passeport.L’homme affirme que les rebelles lui ont dit “quiconque nous rejoint ne retourne plus dans sa famille.”
Cette fois nous avons donc un type, apparemment Palestinien qui réside dans l’entité sioniste qui n’a pas d’autre chose à faire que de combattre contre le gouvernement syrien !
En prêtant un peu attention à l’article on apprend en fait que ce palestinien est avec un autre citoyen de l’entité sioniste, dont on ne sait s’il est Arabe, Druze, Juif ou autre pour employer quelques qualificatifs de nationalité qu’on trouve là-bas sur les cartes d’identité.
De fait, on ne sait rien de cet autre ressortissant de l’entité sioniste. Du premier individu par contre, sa famille qui a peur pour sa sécurité nous dit qu’il admet avoir fait une erreur.
Ce n’est pas seulement le fait pour un Palestinien qui vit en Palestine occupée d’aller combattre en Syrie qui est curieux.
Ce qui est encore plus étrange en effet, c’est de voir cet individu se lamenter sur la disparition de son passeport, comme s’il s’était servi de ce document pour entrer en territoire syrien !
Je le vois bien en effet montrer d’abord son passeport aux douaniers Turcs avant de faire la même chose avec leurs confrères Syriens.
N’importe quoi !
Alors pourquoi ces bizarreries ?
Probablement parce que ce jeune Palestinien s’est fait monter la tête par un agent des services secrets sionistes, précisément l’autre ressortissant de l’entité qui est avec lui en Syrie. Le titre du journal ne porte pourtant que sur un individu, tout simplement par ce que c’est cet individu et sa famille qui paniquent devant cette situation.
Le contact avec la famille est sans doute le signal donné aux autorités sionistes pour qu’elles organisent tranquillement la sortie du territoire de ses «brebis égarées,» soit un imbécile heureux et un agent de renseignement.
C’est ainsi que je comprends la conclusion de l’article qui nous dit que le ministère sioniste des affaires étrangères a contacté
“des éléments en Turquie dans une démarche visant à atteindre les deux [israéliens] disparus dont on pense qu’ils sont entrés en Syrie, mais pour l’instant il n’y a pas dé développements."
Les sionistes s’expriment souvent d’une manière ambigüe, et ce passage ne fait pas exception puisque nous pouvons lire que le ministère a contacté des « éléments en Turquie» alors qu’il existe bel et bien une représentation diplomatique sioniste à Ankara même si elle a été réduite au niveau d'un chargé d’affaires.
On se demande bien alors ce que peuvent être ces « éléments ».
Sinon, ce n’est pas la première fois qu’on a une info sur les mésaventures d’un espion sioniste par des membres de sa famille inquiets.
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