lundi 4 mars 2013

Pourim expliqué aux terroristes sionistes


Ran HaCohen propose un papier sur la fête juive de Pourim qui est l’occasion pour les fidèles de se déguiser mais aussi de se saouler la gueule, ce qui serait d’après lui une des obligations liées à cette fête.

Toujours d’après Ran HaCohen, La fête de Pourim est intrinsèquement associée à la violence, celle qu’auraient subie les Juifs d’après le Livre d’Esther et celle que les Juifs auraient pour obligation d’infliger à leurs ennemis identifiés à Amalek/Haman.

Cette obligation allant jusqu’à l’extermination, Dieu faisant même le reproche à Saül d’avoir péché en épargnant le roi Agag qui aurait été un ancêtre d’Haman, le vizir de l’empereur Perse qui avait comploté pour exterminer les Juifs.

Ran HaCohen rappelle justement que certains actes de violence contre les palestiniens coïncident avec la fête de Pourim, tel le massacre perpétré à Hébron aux cris de  Joyeux Pourim» par Baruch Goldstein en 1994.
Si vous vous intéressez à ce salmigondis théologique, je pense que vous trouverez pas mal d’éléments sur la toile ou dans n’importe quelle bibliothèque municipale.

Quant à moi, je ne souhaite pas creuser présentement cet aspect mais simplement vous traduire le passage que Ran HaCohen consacre à une vidé éducative produite par le grand rabbinat de l’armée sioniste pour expliquer Pourim aux jeunes recrues.


On comprend mieux pourquoi l’armée sioniste est la plus morale du monde.

Elle [la vidéo] commence par exposer une évidence, c’est-à-dire que la Perse est l’Iran actuel ; parmi les images qui clignotent à certains moments quand le nom d’Haman est mentionné, on voit non seulement Ahmadinejad mais aussi Nasrallah le chef du Hezbollah ainsi que, à plusieurs reprises, Hitler et, oui, Jésus Christ qui fait une brève apparition.
Dans une réécriture sans fondement de la légende, qui vise à clairement les palestiniens d’aujourd’hui, Haman et ses fils sont présentés comme ayant vécu dans la terre d’Israël où ils prêchaient la haine contre les Juifs et exigeaient l’arrêt de la construction à Jérusalem (!) avant de partir s’installer en Perse qui est le lieu de l’action du Livre d’Esther.
En d’autres termes, la vidéo “éducative” de l’armée trace un continuum de Haman à Jésus puis à l’Allemagne nazie et à l’Iran actuel et au Hezbollah ainsi qu’aux palestiniens contemporains. Et Haman, ce que la vidéo ne s’embarrasse même pas à rappeler à son public, est Amalek, l’ennemi éternel des Juifs : «tu effaceras la mémoire d'Amalek de dessous les cieux, n'oublie pas.»



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