L’affaire de l’attentat meurtrier contre l’Association Mutuelle Israélite Argentine perpétré en 1994 a récemment refait surface en France suite à l’élection présidentielle iranienne.
En effet, Hassan Rohani, le successeur de Mahmoud Ahmadinejad à la tête de l’Iran a beau avoir une réputation de modéré en comparaison de son impétueux prédécesseur, il n’en reste pas moins accusé par les organisations juives et sionistes d’être un des instigateurs de cet attentat.
Des accusations à ce propos ont en effet surgi sous forme d’un dossier dans une feuille de chou néoconservatrice américaine avant d’être reprises comme il se doit par le reste des médias sionistes, dans l’entité sioniste par le Yediot Aharonot ou en France par le site du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF).
Ce blog a consacré quelques articles au sujet de l’attentat contre l’AMIA, un crime que le gouvernement iranien n’avait aucun intérêt à commettre ou à ourdir puisque une de ses conséquences fut un coup d’arrêt à des relations diplomatiques et commerciales en plein développement.
Après des années d’enquêtes bâclées et orientées qui ont servi de base à des poursuites judiciaires contre de hauts responsables iraniens, comme le ministre de la défense Ahmad Vahidi ou l’ancien président Hachemi Rafsanjani, le gouvernement de Mme Kirchner semble décidé à remettre l’enquête sur de bons rails et s’est assuré de la coopération de la république islamique d’Iran.
Cette réorientation de l’approche de l’affaire avait donné lieu à des propos acerbes tenus par Hector Timerman, le chef de la diplomatie argentine et par la présidente à l’égard de certains dirigeants de la communauté juive argentine.
Après les paroles, c’est maintenant le temps des actes puisque la justice argentine vient de décider le lancement d’une enquête sur les agissements du ministre de l’intérieur de l'époque, un Juif nous dit le Jerusalem Post, qui aurait soudoyé un témoin capital.
Cette information n’est pas reprise par la grande presse occidentale, pas plus aux Etats Unis qu’en France.
Or l’attentat contre l’AMIA est un des crimes brandis pour démontrer que l’Iran est un Etat terroriste qu’il faut étrangler économiquement avant de l’attaquer militairement pour satisfaire les exigences de la clique de cinglés qui gouverne à Tel Aviv.
Notez que le titre du Jerusalem Post parle d'un "officiel" et pas d'un ministre et d'un attentat sans préciser qu'il s'agit de celui contre l'AMIA!
Un ex officiel juif du gouvernement argentin va faire l’objet d’une enquête concernant un attentat
BUENOS AIRES, Argentine - L’ex ministre de l’intérieur juif de l’Argentine va faire l’o’bjet dd’une enquête pour ses liens avec l’attentat contre l’Association Mutuelle Israélite (AMIA)
La cour d’appel fédérale de Buenos Aires a ordonné la semaine dernière une enquête sur Carlos Vladimir Corach en relation avec le versement illégal de 400 000 dollars à Carlos Telleldin, un mécanicien auto qui figurait parmi les accusés pour l’attentat de 1994 qui avait fait 85 morts et des centaines de blessés.
Telleldin, qui aurait été le fournisseur du véhicule piégé qui avait fait sauter le centre communautaire juif n’a pas été inculpé.
Les trois juges de la cour d’appel ont appelé le juge fédéral Ariel Lijo à enquêter sur «l’existence d’allégations concrètes impliquant Carlos Vladimir Corach qui n’ont pas fait l’objet d’investigations jusqu’à présent » au sujet de payements illégaux à Telleldin.
Corach était ministre de l’intérieur du gouvernement de Carlos Menem dans les années 1990. Il a été le responsable de l’acquisition du bâtiment dédié au musée de l’holocauste à Buenos Aires et avait été le principal orateur lors de son inauguration.
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