jeudi 27 septembre 2012

L'Inde remet la Palestine à l'ordre du jour de l'ONU


Vos journaux vous ont parlé du discours de François Hollande à l’ONU, devant une salle à moitié vide apparemment, et même de la logorrhée grotesque mais dangereuse de Benjamin Netanyahou, un des parrains de la pègre sioniste.

Vous avez compris, bande d'imbéciles?
Vous avez compris, bande d'imbéciles?

Elle ne vous a cependant rien dit de l’intervention du premier ministre de la République Indienne.

Ben oui, pourquoi faire ? L’Inde n’est peuplée que d’un petit milliard et quelques d’habitants et n’a même pas le bon goût de pouvoir être qualifiée de dictature.

Alors ils peuvent causer les Indiens.

Ce qu’a dit le chef de la diplomatie indienne à l’ONU est cependant d’une grande importance. C’est tout d’abord lui qui a tenu à évoquer l’urgence d’une solution de la question palestinienne que d’aucuns voudraient mettre au énième plan au prétexte d’urgences plus récentes et plus importantes comme… la situation en Syrie, qui est précisément le dada enfourché par François Hollande.

Ce ministre a ensuite rappelé l’opposition de son pays à toute intervention militaire étrangère en Syrie.

Et s’il a salué les efforts de la Ligue Arabe pour une issue politique à la crise syrienne, il a aussi stigmatisé la sélectivité des puissances occidentales dans leur coopération avec la Ligue Arabe, allusion transparente encore à la mauvaise foi de l’Occident dans le traitement de la question de Palestine.

Son propos qui reflète les thèses défendues par le Mouvement des Non Alignés dont le dernier sommet s’est tenu en Iran (aucun pays membre des Non Alignés n’appartient à la fameuse communauté internationale, ça va de soi)est un signe de plus que les choses bougent sur la scène internationale.

Lentement certes, mais sûrement. 

L’Inde soulève la question palestinienne

Correspondance particulière, The Hindu (Inde) 27 septembre 2012 traduit de l’anglais par Djazaïri

L’inde a mis en garde contre une mise à l’écart de la question palestinienne alors que la communauté mondiale se concentre sur d’autres points chauds dans la région. S’exprimant pendant la réunion du Conseil de Sécurité sur la situation en Asie Occidentale [appelée ici Moyen Orient, NdT], le ministre des affaires étrangères Ranjan Mathai a choisi de présenter le problème israélo-palestinien comme étant celui qui nécessitait une attention immédiate de la part aussi bien de la Ligue Arabe que de l’ONU.
Ranjan Mathai
«Cette question ne peut pas être ignorée alors que nous nous concentrons sur les développements récents dans la région. Il ne peut pas y avoir de paix durable en Asie occidentale sans un règlement juste et global sur la base de la réalisation du droit inaliénable du peuple palestinien à son propre Etat avec des frontières internationalement reconnues, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité avec Israël,» a-t-il dit lors de la réunion à New York.

«Nous exhortons donc le Conseil de Sécurité aussi bien que la Ligue Arabe à faciliter la reprise d’urgence du processus de paix au Moyen Orient [Asie occidentale],» a ajouté M. Mathai. Il a aussi salué le rôle de la Ligue Arabe pour résoudre la crise syrienne.
Mais l’Inde, a-t-il dit, rejette fermement toute intervention militaire.

Les organisations régionales

Parlant des organisations régionales, il a déclaré que la coopération avec elles, en particulier avec la Ligue Arabe, devait éviter d’être sélective.

Il a ajouté que la coopération avec une organisation régionale ne devait pas se faire au détriment d’une autre.

«L’objectif d’une résolution pacifique des conflits devrait déterminer les actions du Conseil de Sécurité. Toutes les activités de l’ONU, y compris sa coopération avec des organisations régionales, devraient être ne cohérence avec les dispositions de la Charte de l’ONU. Les deux types d’organisations [l’ONU et les organisations régionales] devraient se servir de tous les outils de la diplomatie pour aider les pays concernés à faire leur transition vers un système politique inclusif et participatif tout en maintenant la stabilité et la cohésion sociales,» a déclaré M. Mathai tout en soulignant que la particularité de chaque situation devait être gardée à l’esprit.

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