dimanche 30 septembre 2012

Mouammar Kadhafi assassiné par un tueur à gages français?


Mahmoud Jibril, ancien premier ministre du Conseil National de Transition libyen vient de déclarer lors d’un entretien télévisé que le colonel Mouammar Kadhafi n’a pas été assassiné par un milicien libyen mais par un agent, un tueur à gages, français.
Et que ce tueur agissait sur ordre et dans l’intérêt personnel du président français de l’époque Nicolas Sarkozy.
Cette théorie, nous dit-on, serait très en vogue dans les milieux diplomatiques en Libye.
Alors vrai ou faux ?
Difficile à dire, mais Mahmoud Jibril n’est sans doute pas le moins bien informé des politiciens libyens actuels !
On peut juste noter que cette théorie ou information sort au moment où on sent que Nicolas Sarkozy commence à repointer le bout de son nez. Ne l’a-t-on pas vu en effet tout sourire lors d’un récent match du Paris Saint-Germain, le club de football qui appartient désormais à ses amis du Qatar ?
On rigole,mais la prochaine fois que tu marques pas, je te bute


L’ancien premier ministre Libyen Mahmoud Jibril déclare au Caire que l’auteur du tir [mortel] était un agent qui ne faisait pas partie des milices [rebelles]
ABC (Espagne) 29 septembre 2012 traduit de l’espagnol par Djazaïri 

Une fois de plus, la version officielle de la mort de Kadhafi est mise en doute. Mais cette fois ci, les spéculations sont formulées par l’ancien premier ministre du gouvernement de transition qui se trouve être aujourd’hui un des prétendants à la direction politique du pays. 
Selon sa théorie, reprise ce samedi par le «Corriere della Sera», ce serait un «agent étranger» et non un membre des brigades révolutionnaires libyennes qui aurait été l’auteur du tir qui aurait finalement causé la mort de Kadhafi.

Jibril a fait ces déclarations dans une interview au Caire avec la chaîne de télévision égyptienne «Dream TV», et il a affirmé textuellement que l’auteur du tir mortel «était un agent étranger qui s’était mêlé aux brigades révolutionnaires.» 
Cette théorie est étayée, selon le journal italien, par les commentaires «non officiels» qui circulent le plus souvent chez les diplomates occidentaux présents en Libye, selon lesquels «s'il y avait vraiment un tueur à gages, il était sûrement français.»

Ce raisonnement s’appuie sur le fait que dès que l’OTAN a montré qu’elle appuyait ouvertement l’opération viant à destituer le leder libyen, ce dernier a menacé de révéler les détails de sa relation avec l’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy, qui «avait donc raisons plus que suffisantes pour essayer de lui ôter la vie,» soutient le Corriere Della Sera qui fait référence à des révélations recueillies par le journal il y a trois jours à Benghazi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires publiés après modération. Les propos injurieux, diffamatoires ou à caractère raciste ne seront pas publiés.