mercredi 2 mars 2011

L'échec du multiculturalisme en Belgique

Nicolas Sarkozy, David Cameron et Angela Merkel ont tous trois parlé récemment de l'échec du multiculturalisme dans leurs pays respectifs.

Une nouvelle preuve éclatante de l'échec des politiques multiculturalistes nous vient d'ailleurs de Belgique, ce pays à la culture unique walloflamande comme chacun sait. Car, en dépit d'une politique qui a reconnu des droits exorbitants aux minorités allogènes dont la possibilité d'accéder à de hautes fonctions dans les institutions de l'Etat, voilà qu'un de ces éléments allogènes démissionne de ses fonctions au service du premier ministre pour aller s'enrôler dans une armée étrangère, symbole de la culture native de cet individu.

Sinon ce citoyen Belge aurait fait la démarche inverse, comme son compatriote Arno Klarsfeld. Oui, il aurait effectué d'abord son service militaire à l'étranger pour revenir au pays et se voir attribuer une mission au service de l'Etat

Mais peut-être devrait-on imputer ce départ à l'antisémitisme exacerbé qui sévit en Belgique ? Oui, car cet argument ne saurait être contredit puisque, ainsi qu'on peut le lire sur le rapport 2010 d'antisemitisme.be : Que les chiffres augmentent ou diminuent, c'est également les sentiments d'insécurité et de malaise qui constituent le baromètre de l'antisémitisme
Une façon de voir qui rappelle cette définition qui voudrait que l'antisémite soit désormais moins quelqu'un qui n'aime pas les Juifs que quelqu'un que les Juifs n'aiment pas.

La recrue la plus âgée de l'armée israélienne commence son service
Patrick Shoval, 37 ans, quitte un poste confortable dans le bureau du premier ministre Belge pour server Israël
Par Yoav Zitun , Yediot Aharonot (Sionistan) 3 février 2011, traduit de l'anglais par Djazaïri

David Patrick Shoval a émigré de Belgique vers Israël il y a six mois, à l'âge de 37 ans, et a rejoint l'armée israélienne. Pour ce faire, il a dû abandonner sa carrière de juriste et de spécialiste de l'environnement au bureau du premier ministre à Bruxelles.

David est un des 300 bleus venus de plus de 35 pays différent qui terminent ce mercredi les cours d'hébreu dispensés par l'armée.

 "J'aime énormément Israël, et pour moi, être Israélien veut d'abord dire servir dans l'armée israélienne, » a déclaré Shoval au Yediot.
 L'immigrant Belge doit être employé comme responsable pour l'armée de la protection de l'environnement, parallèlement à ses études de doctorat à l'université de Tel Aviv.

 Shoval, soldat au tempérament solitaire, parle de l'approbation de ses parents. « Ils aiment Israël, » dit-il, ajoutant qu'il n'aura pas d'activités combattantes à cause de son âge.
La supérieure de Shoval, le lieutenant Dafna Barhad, a à peine plus que la moitié de son âge. « Bien sûr que ça a été bizarre de le commander au début à cause de la différence d'âge, mais ce qui compte, c'est que c'est un soldat comme les autres, » dit-elle. 
« C'est sûr qu'il avait à l'évidence des qualités particulières du fait de son âge, mais il était motivé et voulait servir dans l'armée israélienne. »

D'autres immigrants, venus des Etats Unis, de Russie, de Grande Bretagne, du Paraguay, du Pérou, de Géorgir, du Canada, d'Afrique su Sud, de Turquie, d'Azerbaïdjan et d'autres pays, seront aux côtés de Shoval dans la base de Mahva-Alon en Galilée, où ils achèveront solennellement leur étude de l'hébreu.

Ce sera une des plus grandes cérémonies de l'histoire de l'armée israélienne. Les diplômés ont étudié la lecture et l'écriture pendant trois mois en préparation de leur inclusion dans la société israélienne.

Outre l'hébreu, la formation des cadets aborde Israël et son histoire. Ils visitent Jérusalem et d'autres sites ainsi que des bases militaires. « C'est le véritable sionisme, » affirme le major Karen Kamerinsky qui assure le commandement des olim [ceux qui font leur « retour » à Sion] dans la base.

"Le vrai sionisme consiste pour eux à quitter leurs parents, à s'enrôler dans l'armée israélienne et à opérer des changements importants dans leur vie juste pour servir l'Etat. » Selon le major, environ la moitié des jeunes hommes s'engage dans des unités de combat.

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